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an@chronique - Page 2

  • L'An@Chronique Numérique - Number fore

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifPapa chanteur

    Lorsque d'anciennes bandes sonores sont très endommagées, les mathématiques peuvent aider à retrouver le signal. Parfois, trop fragiles, elles sont déchirées produisant des coupures à la reconstitution ou elles peuvent être distendues. Howarth est responsable d'une entreprise spécialisée dans ces algorithmes correcteurs d'enregistrement. Pour faire disparaître la distortion du signal engendrée par la dilatation d'une partie de la bande, il s'appuie sur la présence de bruits extérieurs , par exemple un ventilateur, qui forment ainsi une sorte d'horloge rythmique. En corrigeant ce signal, l'enregistrement est lui aussi amélioré. S'il n'y a pas de signal externe, Howarth utilise la présence d'un signal de fond. Julie R. Rehmeyer nous raconte la touchante redécouverte de la voix oubliée d'un papa chanteur : Woody Guthrie. (l'article traduit en français par Reverso - si vous voulez écouter les fichiers son, utilisez l'article original non-traduit et "enregistrez la cible sous...") .

     

    Parler d'autres choses que des maths en utilisant des maths à des Extra-Terrestres....

    Pour taper un brin de causette avec E.T., le langage universel c'est les maths, mais lui raconter que 1+1=2 n'est pas d'un haut contenu informatif. Alors de quoi parler mathématiquement? Et bien de sa civilisation qui doit avoir été confrontée aux mêmes problèmes que nous.
    Regrouper les maths et la socio dans un même message destiné aux extra-terrsestres, noble idée non?

    Mais quel serait le contenu du message? Yvan Dutil, astrophysicien, a identifié trois questions pouvant être exprimées en «langage mathématique», ce qui en faciliterait l'encodage.

    1) Le problème du choix collectif

    2) Le partage équitable des ressources

    3) La répartition des ressources dans le temps.

    L'article source de CyberScience: ICI

     

    Maths habiles et verbe en joie

    Un petit clin d'oeil à Luc Etienne qui rappelons-le, était professeur de mathématiques et de physique ( Quel beau métier professeur !)  en Lycée à Reims.

    Inspection Primaire

    Trouvant la maîtresse laissant faire, l'inspecteur demande à voir les bons cahiers et s'afflige d'un ton couvert. Il exige que les garçons aillent vite aux bancs et veut leur faire compter les monts. "Taisez-vous tous en bas! La maîtresse montre un plant qui vient de la Guinée et son visiteur inspecte le germe. "Je vois que vos élèves ont appris à calculer en cent leçons et qu'ils voudraient tous avoir un dix à leur compositon..."(10). 

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  • L'An@Chronique Numérique - Number tri

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifRecyclage des philosophes et philosophie bio

    Je le sentais. Un jour viendrait où il faudrait recycler les philosophes. Out, les vieux philosophes, vive le bio, le nature, le durable.  An@Chronique - Number TRI ( sélectif ) oblige, il va falloir s'y coller. Alors commençons dès maintenant.

    Socrate est passé au bio, c'est mortel !

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    Descartes : "je pense donc je suis"... non, plus maintenant.

    Et si je pensais mais que je n'étais pas réél. Si j'étais une simulation extrêmement évoluée , que je vivais dans un monde simulé en étant dans l'incapacité de le savoir. Des arguments bien difficiles à contrer qui mettent à mal le maintenant trop classique " Cogito ergo sum" de Descartes. Vivons-nous dans une simulation où les seuls bugs seraient nos comportements irrationnels? C'est la question que nous renvoit Nick Bostrom qui nous affirme que nous pourrions déjà bien vivre dans un tel environnment créé par une civilisation qui aurait atteint la maturité technologique, c'est à dire dont les simulations seraient indépendantes de leur substrat. En gros, NOUS!.  En guise de démonstration, il nous propose les 3 arguments suivants dont la réfutation des 2 premiers entraîne l'acceptation du 3ème.

    Argument 1 : Toute civilisation technologique disparaît avant d'arriver à maturité.

    Argument 2 : Les sociétés technologiques arrivées à maturité abandonnent les simulations de grande précision incluant le cerveau humain.

    Argument 3 : Ma vie et mon environnement sont des illusions car je vis dans une simulation.

    Pour un peu plus de détails sur le sujet c'est ICI et la note que j'avais fait à ce sujet est ICI

    "Je pense donc je suis une simulation"... dixit Bostrom : Descartes : recyclé !

    D'autant plus qu'on pourrait affirmer, non sans une pointe d'humour, à l'image d'un étudiant du professeur Brian Whitworth : "Si je suis dans une réalité virtuelle, les graphismes sont superbes, mais l'intrigue craint un max." Le professeur Brian Whitworth est Docteur en Systèmes d'Information et maintenant Maître de conférences à l'Institut de l'information et des sciences mathématiques à l'université Massey à Auckland. Il se pose lui aussi la question: pouvons-nous être dans un monde de réalité virtuelle produite par une intelligence supérieure où l’ordinateur en coulisse fonctionne à une vitesse de traitement de 186 282,397 miles par seconde - la vitesse maximale de la lumière?

    Des matheux à la place des philosophes et hop , un p'tit coup de bio et de recyclage.

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    Leibniz le savait déjà lorsqu'il affirmait : "Chaque corps organique d'un vivant est une espèce d'automate naturel" mais reste-t-il crédible après Kerviel pour avoir écrit : «L’homme doit agir le plus possible car il doit exister le plus possible et l'existence est essentiellement action.» ? : Allez on recycle Leibniz.

     

    Et Finkielkraut qui veut débrancher l'école. On recycle, on recycle pas? Allez on recycle, c'est à la mode et ça créé des emplois. Et en plus on fait un prix de gros :  l'école, les bouquins, les philosophes et Internet aussi...

     

    En philo, le développement durable et le bio, c'est porteur.

     

    Même les adeptes de Krishna  vont devoir se mettre au vert (naturel) ....

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    Et pour les autres, je vous laisse la liste. Par contre faites attention à certains philosophes comme Nietzsche qui ne se laisseront pas faire facilement. Par exemple, en ce qui le concerne, il fut déjà très proche de la nature ( d'un cheval ) à la fin de sa vie...

    Ensuite, un petit coup de Möbius pour tout ce petit monde, programme "délicat" pour commencer, on ne sait jamais...
       

     

    Et voilà le travail :

     

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    Voilà un vrai problème moderne, bio, philosophique, associé au développement durable et bien posé !


    Je ne sais pas si on a gagné au change, les futurs historiens feront le bilan...

     

    Pochard, Rocard: quel rapport ? Un arc en ciel de couleurs...

    Rocard démissionne de la commission Pochard.
    Pour un rapport en or? Non pas de doré c'est pas assez bio.
    C'est un livre vert et les recommandations se feront dans un petit livre blanc... Mais, la colère de Rocard qui se fâche tout rouge: c'est la fin de l'ouverture en MP3
    Et, ce petit livre vert, c'est quoi en fait? Petit?  Non pas vraiment, il fait 271 pages en PDF, allez on s'y colle, lisez au moins les titres pour vous faire une idée.... et pas d'impression papier... sinon au recyclage! Le rapport Pochard c'est "The rapport sur l'évolution du métier d'enseignant" et ça ne concerne pas moins de 900 000 personnes en France. Jetez y un coup d'oeil, vous pourrez ainsi découvrir que le titre du livre vert est écrit en bleu et que le texte est quant à lui écrit en noir... Un arc en ciel de couleurs qui se dévoile sur  l'horizon du métier?... Regardez bien dans la marmite, il y a de l'argent. Mais non c'est de l'or. Ah non l'or est interdit, alors c'est peut-être un mirage... attendons pour voir, mais pas trop car les arcs-en-ciel sont éphémères...


    Parfois les mathématiques, c'est les boules.

    A Orléans, au mois de Mars, se tiendra le très sérieux colloque "Mathématiques et billard" . Si vous avez quelques lacunes en maths, vous pouvez toujours tenter une reconversion dans le billard... Voilà quelques exercices de "base".

     

    Illustrations : Cliquer sur les images pour accéder aux sites de Daniel Secconni et de Didier Müller
  • L'An@chronique Numérique - number tout

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifLa gifle

    Beaucoup de commentaires sur ce fait d'"Hiver scolaire". On retrouve sur le Net un dessin qui en dit long , un sketch de Jean Dell associé à une analyse franche dont la conclusion ne laisse aucun doute sur la pensée de son auteur Eric :  

    Triste société, tout de même, qui en est arrivée à propulser la taloche d’un adulte sur la joue d’un morpion de 11 ans, à la une de tous les journaux nationaux !
    Si toutes celles que j’ai ramassées avaient subi le même traitement, j’aurai probablement mon nom placardé sur tous les murs.

    Que faire avec cette gifle ? Et que faire avec cette qualification juridique: "Violence aggravée sur mineur" ? La classe à l'espace et au temps complexes devient petit à petit la scène théâtrale d'une société qui peine à réguler les frontières qu'elle a, voulu elle-même plus floues. Est-ce le lieu où doivent se trancher les débats dont la société fait l'économie? Philippe Perrenoux est là pour nous rappeler que la classe est un lieu de paradoxes dans lequel, dans une situation "normale", le professeur est confronté dans l'instant et la durée à pas moins de 11 dilemmes: prise de parole et silence, justice, norme langagière, mensonge, sphère privée, conflit, pouvoir pédagogique, bavardage, erreur, rigueur et objectivité, efficacité et temps didactique, métacommunication et sens. N'est-il pas urgent de redéfinir les contours de ce lieu de socialisation, à défaut de pouvoir être pour certains élèves, uniquement un lieu de savoir, qu'est la classe et plus généralement l'établissement scolaire dont il devient aussi courant que les WC ne soient pas utilisés par peur ou manque d'hygiène?  Si la gifle d'un enseignant sur un élève est (sur?)médiatisée, les actes et insultes des élèves à l'encontre des professeurs doit l'être tout autant puisque qu'ils sont en hausse constante. Il est maintenant possible de voir ce qui se passe à l'intérieur de certaines classes, et heureusement pas toutes, en regardant les vidéos volées par téléphones portables dans cette enceinte sur YouTube ou sur Dailymotion, allez y jeter un coup d'oeil, c'est impressionnant. Philippe Watrelot, qui rédige la revue de presse des Cahiers Pédagogiques s'est posé la question vendredi: J'en parle, je n'en parle pas ? : Je n’avais pas souhaité hier et avant-hier commenter l’ « affaire de la gifle » où un professeur de technologie avait giflé un élève de 6ème qui l’avait traité de « connard » après que l’enseignant ait mis par terre toutes ses affaires d’une table qu’il estimait mal rangée. En effet, je ne voulais pas monter en épingle un fait divers auquel on veut faire dire plus que ce qu’il signifie. Alors, je répondrai, bien sûr que oui il faut en parler, non pas pour bavarder indéfiniment autour de cette gifle mais pour permettre d'élever un vrai débat de société autour du statut de la violence verbale et physique et de son éclatement polymorphe, dont l'école ne peut-être qu'un révélateur et non un acteur. Cette difficulté d'agir, légitimement, avec suffisamment de reconnaissance politique et sociale, dans un cadre clairement défini rentre, à mon avis, pour une part importante dans le malaise enseignant, alors que dans un même temps on passe dans les discours d'une obligation de moyens à une obligation de réussite, formulée, sans intermédiaire, sans médiation, envers le professeur, indépendamment de l'état du système et de la société dans lequel il doit oeuvrer. Le professeur serait donc le seul "en responsabilité" dans ce système dont l'organisation temporelle, spatiale et sociétale lui échappe totalement! Historiquement la classe s'est constituée autour de la seule légitimité de l'enseignant et de son savoir qui lui donnait autorité. Les missions et les prérogatives de l'enseignant se sont modifiées au cours du temps pour s'adapter à la massification de l'enseignement et à sa modernisation. Arrive peut-être maintenant le moment, si l'on veut conserver ce "métier" sous cette forme traditionnelle et laisser certains jeunes en contact avec une formation intellectuelle et physique satisfaisantes, que la société toute entière réfléchisse sur la "classe", l'établissement scolaire et plus généralement sur la place de l'enfant-adolescent face à l'adulte présent et le futur adulte qu'il deviendra, en n'acceptant  le sacrifice d'aucun d'entre eux sur l'Autel National de l'Education. La formule de "L'enfant au centre du système scolaire", au milieu de tous les non-dits et des contradictions d'une société aux demandes excessives qui les révèlent, prend ici toute sa dimension  qui se résume à ce simple mot: "la gifle", celle d'un prof sur un élève mais aussi celle que toute une société d'adultes se prend sur la figure. C'est cette méta-gifle qui sera au centre du procès à venir.

    J'ajouterai pour conclure,  que le plus grand mépris est l'indifférence et j'ai peur que nos écoles, collèges et lycées deviennent de plus en plus ( à moins qu'ils ne le soient déjà ), comme suite à une longue usure, ces lieux d'indifférence à la place des lieux d'action qu'ils devraient être, ... Le réveil sera d'autant plus difficile et certainement trop tardif. A moins que nous soyons en chemin vers une école 2.0 et que nous ne le voyions pas encore très clairement.



    Lorsque la moyenne n'est pas la médiane....

    - Papa, papa, j'ai eu 10 au contrôle de Maths , la moyenne de classe est 8, c'est bien non ?
    - Donne-moi les notes de tes camarades, s'il te plaît mon petit chéri..
    - Ben euh, c'est à dire que euh..... 0,0,1,1,2,10,11,11,11,12,12,12,13.
    - Ah, oui je vois, tu as raison sur un point, la moyenne de classe obtenue en additionnant ces notes et en divisant par leur nombre est bien de 8 mais tu dois sans doute confondre l'interprétation de ce résultat avec celui de la médiane car, je vois bien que tu es dans la première moitié de la classe, mais pas la bonne ! Il y a 13 notes , il y a donc une valeur centrale, c'est la 7 ème note et c'est un 11. Tu as bien omis de me dire que tu étais en dessous de la médiane de la classe , qui partage l'effectif en deux ! La moyenne c'est la note que devraient avoir tous les élèves de la classe pour que la somme soit la même que celle de la série de notes précédentes soit  96 : 13 élèves qui devraient tous avoir 8. La médiane quant a elle partage l'effectif en 2 , ici il s'agit de 11 ( la 7 ème note de la série classée par ordre croissant ). On peut dire qu'au moins la moitié des élèves ont au dessus de 11. Il peut y avoir des différences importantes entre ces deux indicateurs, c'est par exemple le cas lorsque quelques valeurs très faibles ou très fortes tirent la moyenne dans un sens ou dans un autre alors que la médiane n'y est pas sensible. Par exemple, dans notre série de notes, remplacer les 12 par des 20 va augmenter fortement la moyenne alors que la médiane va rester inchangée. La confusion entre la médiane et la moyenne est courante, elle est volontaire ou non suivant que l'on veuille parfois préférer faire "parler" un indicateur plus favorable que l'autre comme notre élève avec son papa. Cette confusion intervient par exemple lors de l'utilisation de ces termes au sujet du revenu des français, le salaire moyen des français est plutôt confortable mais le salaire médian est médiocre, c'est un des éléments de la chronique "Français, vous gagnez plus que vous ne le pensez" de Philippe Jurgensen sur Canal Académie.

     

    Mathématiques, pouvoir 

    Les élections politiques démocratiques sous une apparente simplicité sont d'une complexité assez redoutable. Qui est réeelement élu à la présidence ?


    Lorsque les scores des deux parties avoisinent 50% peut-on encore appeler cela un vote démocratique, tellement  les options des deux candidats sont trop proches pour pouvoir être clairement séparées. Serait-ce une nouvelle forme de dictature comme l'affirme cet article d'Agora-Vox intitulé de façon provocatrice "Dictature et mathématiques" ou un symptôme évident du bipartisme où les deux partis en concurrence placent la lutte au centre, ce qui ne permet pas de distinguer de façon très tranchée leurs positions respectives. On peut aussi se demander  à juste titre, à partir de quels résultats les chiffres donnés par des sondages ne permettent plus de les interpréter. J'avais rédigé l'article "Mensonges, mensonges" sur ce sujet à l'approche des élections présidentielles. Et pour couronner le tout, indépendamment des programmes et des résultats des sondages, les mathématiques mettent leur grain de sel pour ajouter quelques paradoxes fort peu "démocratiques"?. Kenneth Arrow prix Nobel d'économie a démontré que : les préférences de la majorité des électeurs peuvent être subverties par des élections opposant plus de deux candidats. Le marquis de Condorcet avait présenté ce problème qui s'est longtemps appelé "paradoxe de Condorcet". Sur le site de Thérèse Eveilleau, vous pourrez touver au choix "Une minorité gagnante ou Gagne qui veut" et en partie  à cause de la non-transitivité de ce type de "jeu" ! Sylvain Allemand nous rappelle l'historique du vote jusqu'à la situation actuelle, dont l'abstentionnisme est une composante importante. Dans l'article PDF de 11 pages destiné à un large public " Votes et paradoxes: les élections ne sont pas monotones " Olivier Hudry recense les principaux paradoxes en théorie du vote. Il nous rappelle la méthode que Borda opposa à Condorcet comme alternative, chacun présentant sa méthode comme la plus équitable. Rappelons au passage que c'est le même Borda, qui avec Delambre et Méchain, se chargea de la mesure de la longueur d'un arc de méridien juste après la révolution française en 1792, alors que Condorcet mettait fin à ses jours par empoisonnement en 1794. Il créa un appareil bien utile le cercle répétiteur, pour mener a bien cette mission dans un climat post-révolutionnaire tendu.

     

    Le chaînon manquant enfin retrouvé.


    Nulle part la nouvelle n'a été annoncée, pourtant, c'est bien vrai. On vient de retrouver le chaînon manquant entre l'Homo-Sapiens  et l'Homo-Honetus-Numericus ( cf An@Chronique - number wane ) . Il s'agit de l'Homo-Thétie dont on voit une représentation ci-après. Le caractère très dynamique de l'Homo-Thétie empèche pour l'instant d'en dire plus. L'un des problèmes les plus importants du moment étant de savoir qui de l'Homo-Sapiens ou de l'Homo-Honetus-Numéricus marche sur la tête et quel est le rapport, de et avec, l'Homo-Thétie. Une question centrale !

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  • L'An@Chronique Numérique - number wane

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifQuelques notes : et en avant la musique...

    Aujourd'hui les profs notent les élèves mais bientôt les étudiants vont aussi noter leurs profs, les chefs d'établissement vont s'y mettre de concert ( de musique !) et les inspecteurs seront plus nombreux à noter en coeur. Espérons que la note ne soit pas trop salée  pour l'enseignant de demain : un flexiprof qui croulera sous les notes et terminera certainement sa carrière en Numérisation Progressive d'Activité.

     Anniversaire du moi

    Sur la toile, beaucoup jouent au jeu de l'égo: un jeu de Lego qui fête justement ses 50 ans cette année. Et dans Lego, il y a des maths... car trouver le nombre de manières possibles d'assembler 6 briques à 8 plots n'est pas si facile que ça... et il y en aurait la modique somme de 915 103 765. Certains comme Andrew, non satisfaits des seules difficultés mathématiques de dénombrement, s'amusent à plagier les tableaux d'Escher en Lego, mais malheureusement la copie n'est pas parfaite, on voit apparaître les petits plots des briques, je ne sais pas si c'était une bonne idée! Ce même Andrew, s'est aussi lancé dans les sculptures d'objets mathématiques en Lego.

    Culture pas physique mais Mathématique

    Le Coyote qui aime beaucoup les dessins animés nous propose la sortie culturelle du moment: une visite au musée virtuel des mathématiques. L'entrée est ICI. Si vous voulez profiter des animations, il faut faudra vous munir d'un environnement Java. Ainsi vous pourrez goûter aux plaisirs subtils de la courbe du dragon (  D-XplorMath J-Applet ) et autres fractales, vous pourrez essayer la salle des noeuds, sans vous y perdre bien sûr. Le mieux, je pense est de faire une visite libre puis d'y revenir car, le Musée est immense. Dans l'une de ses ailes, on y découvre l'exposition de nombreux artistes, c'est ICI. Il est impératif de visiter la galerie de chacun d'entre eux avant de repartir. Tenez par exemple, regardez la page  d'animations fractales de Paul Nylander qui a même joué aux Legos lorsqu'il était petit ! IL y a aussi l'incontournable George Hart , l'incontournable Jos Leys et le surprenant Paul Bourke qui a eu l'idée d'introduire des objets mathématiques dans Second Life. Là encore je vous préconise la visite libre, de prendre son temps et de revenir à loisir.

     


    La valse des zéros

    Pour dire qu'une personne est de peu d'utilité, les Antillais disent que c'est "un zéro devant un chiffre", mais à la lumière de l'actualité financière on peut se demander si les zéros qu'il y a derrière, ont plus de signification. Un homme ( seul? ) peut en effet déclencher d'un seul clic de souris ( une tête à clic ? ), l'évaporation de quelques 6 zéros après un chiffre. Alors je me suis demandé ce que représentait environ 5 milliards d'€. C'est en gros le montant des Crédits de paiement de l'état de la loi  de finances 2007 pour les régimes péciaux et les retraites ou 10% du montant des crédits associés à l'enseignement scolaire... ( Source Wikipédia ). Je me pose donc la question du sens de ces zéros lorsqu'un seul homme possède le pouvoir de les rayer en une fraction de seconde, c'est plus de pouvoir donné qu'à un chef d'état.
    On peut auss, par exemple, s'interroger  sur le nombre de zéros utilisés par la seule mémoire du Net. Jean-Paul Delahaye nous indique dans son livre Complexités, que celle-ci s'élève à 2 péta-octets en 2006 soit un 2 suivi de 15 zéros octets. Un octet est un ensemble de huit chiffres binaires et comme il n'y en a que deux différents, le 1 et le 0 on peut supposer  ( et je ne sais pas si c'est à juste titre ) que les octets du Net sont composés en moyenne d'autant de zéros et de 1, c'est à dire de quatre zéros. La mémoire du Net de 2006 nécessitait donc environ  8 péta-zéros soit 8 000 000 000 000 000 de zéros ! Et s'il fallait les rayer tous, cela prendrait certainement un peu de temps... Allez, un petit effort: à raison d'un zéro par seconde, notre homme mettrait environ... 254 millions d'années. Ouf, ce blog a encore de beaux jours devant lui, d'autant plus que  la probabilité que notre courageux trouve rapidement  les zéros des Inclassables est assez faible, ce qui devrait lui laisser quelques bons  millions d'années d'espérance de vie. Vive la valse mathématique des zéros et en avant la musique.

     

  • L'An@Chronique Numérique - number zéro

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifVous l'aviez sans doute remarqué, si vous êtes  fidèle aux Inclassables Mathématiques depuis leur création en 2005, qu'ils viennent de changer de présentation pour revenir à celle de leurs tous premiers pas.

    J'ai pensé rendre la lecture des notes plus aisée en supprimant la colonne de gauche. La colonne de droite est maintenant plus étoffée, elle donne place à quelques distractions visuelles et autres gourmandises enrobées de mathématiques que j'alimenterai au fil du temps pour rendre l'approche globale du sujet épineux de ce blog ( les mathématiques) un peu plus “fun”, en mettant un petit peu de marketing non-commercial autour des équations, sans pour autant renier la rigueur qu'entraîne leur résolution. L'équilibre est difficile à tenir mais “ combattre sans péril, c'est vaincre sans gloire....”.

    La ligne éditoriale des Inclassables n'est pas modifiée. Elle est, et restera toujours centrée autour “des mathématiques et de leurs liens avec d'autres domaines”. J'ai créé le fil des Actualités Mathématiques ( et crois à son importance), en espérant que bientôt un site officiel reprendra à sa charge cette mission afin d'éclairer le grand public au sujet des mathématiques, et qui je l'espère, ne sera pas réservé aux seuls initiés. J'espère aussi qu'il y aura une séparation de ce flux d'actualité en plusieurs, destinés aux différents publics scolaires: petits, collégiens, lycéens et étudiants du supérieur ainsi qu'à tous ceux qui n'aiment pas les maths. Ils pourront s'y abonner via des blogs ou des sites qu'ils croiseront durant leur cursus. Je pense donc qu'il y a du travail pour moi ici et pour les autres ailleurs....

    J'ai bien pris en compte la charge sans cesse croissante de l'activité physique ( épluchage de légumes, courses, repas de famille ) et de l'activité intellectuelle ( consultation quotidienne des Inclassables Mathématiques ) de l'honnetus-homo-numéricus d'aujourd'hui et ai décidé de réduire le nombre de publications du blog. Depuis plus d'un an déjà, j'ai égrené de nombreux liens mathématiques de la toile et j'ai placé ici, ceux que j'ai jugé les plus pertinents, soit d'un point de vue scolaire, par la qualité de leur contenu, ou l'originalité de leur sujet. Ce travail assez conséquent m'a permis de découvrir de nombreux domaines liés aux mathématiques dont j'ignorai l'existence. Je vous engage donc à parcourir ce blog, si ce n'est pas déjà fait, via des tags importants comme ceux concernant, les arts, l'histoire, la philosophie, les paradoxes, par noms de personnes qu'ils s'agisse de grands mathématiciens ou de grands vulgarisateurs. Vous pourrez aussi trouver de très nombreuses vidéos de conférences passionnantes et accessibles à tous, celles d'objets mathématiques surprenants: les fractales, le retournement d'une sphère, des animations dans les géométries paradoxales d'Escher ou dans une fractale en sont quelques exemples. Ce travail de défrichage, s'il n'est pas terminé s'achemine vers un seuil beaucoup plus bas qu'il n'était. Les notes réalisées par la seule agrégation de liens sur un même sujet devraient disparaître presque totalement de ce blog.

    Cette disparition entraîne de facto, une création. J'ai mené de nombreuses expériences depuis la création des Inclassables, en ai tiré les leçons et pense avoir mieux saisi la place d'un blog dans la société actuelle, ce qui est attendu par les lecteurs et ce qui est acceptable pour moi, en terme de temps et d'énergie. Alimenter un blog de façon continue, demande, comme vous devez le savoir, une disponibilité importante dédiée à cette activité bénévole qui doit rester un plaisir. Sans cet enthousiasme, la volonté s'effrite et le contenu s'appauvrit. C'est donc conscient de ces limites, que je vais conduire la vie de ce blog vers un chemin qui amène à ce qui me plaît, ce que je sais faire et ce qui je l'espère, recevra un accueil favorable des lecteurs. Je me suis frotté dans quelques notes précédentes à l'écriture par thème, parfois avec des contraintes précises, ou à partir de contenus existants. L'entreprise m'a demandé souvent beaucoup d'investissement et d'énergie, certainement plus que je pourrai encore en fournir régulièrement si on ajoute cette création à la consultation des nouvelles fraîches par l'intermédiaire des flux RSS. J'ai donc choisi d'articuler ce blog autour d'une rédaction régulière de notes, nommées “Les An@Chroniques numériques”. Pourquoi ce nom? D'une part, il me plaît et c'est une raison plus que valable en ce qui me concerne et pour le reste je vous laisse méditer sur ce titre. Au travers de ces notes ainsi intitulées, je m'efforcerai de réaliser avec une fréquence hebdomadaire ( à voir...), une sorte de revue de presse mathématico-centrée, dans laquelle j'y associerai une forte touche personnelle ( auparavant nommée "Mes pensées du jour" ) qui pourra être parfois teintée d'une certaine déformation dite professionnelle.

    A bientôt donc pour le premier numéro des An@Chroniques numériques.