Nouvelle France
Les représentations de l'espace sont au coeur de l'activité humaine, depuis les géomètres égyptiens jusqu'au système GPS, en passant par la mesure de la méridienne, l'homme n'eut de cesse de calculer au plus juste les distances sur notre planète sphérique pour éditer des cartes géographiques de tous types en utilisant des changements d'échelle et des systèmes projectifs très élaborés.
 
 Aujourd'hui les systèmes de représentation du monde évolue. On peut représenter un pays proportionnellement à une quantité donnée, par exemple le nombre de ses habitants, sa richesse. Le pays considéré sera d'autant plus étendu que ce nombre sera important. C'est un ensemble de ces différentes représentations que nous propose le site Worldmapper.
 
 En utilisant une technique similaire de représentation, la SNCF publie sur son Dossier de Presse TGV-Est,  la nouvelle géographie de la France en considérant non plus les distances entres les villes mais les temps de parcours en TGV. Dans ce mode de représentation, les distances ne sont plus euclidiennes, l'analogie distance-distance est remplacée par l'analogie durée de transport-distance. La France est ainsi représentée en étiquette ( cliquer pour agrandir - désolé pour sa médiocre qualité mais l'original n'est pas de très bonne qualité ) avec ce nouveau procédé. Orléans, Reims et Lille intègrent la très proche banlieue parisienne. De même, Marseille, Montpellier et Lyon se sont "rapprochés" très sensiblement de Paris.
 
 Ce type de cartes va certainement se généraliser avec le grand risque d'être "relatives", c'est à dire de dépendre du lieu considéré comme origine ou de la quantité étudiée. Il s'en suivra nécesairement une explosion des possibles permettant à chacun de représenter l'indicateur qui lui est favorable en omettant les autres, mais n'en était-il pas de même avec la représentation des seules "distances" ?
Accromαth
Fidèle à l’un des objectifs de son plan stratégique 2003-2007, l’INRIA ( Institut national de recherche en informatique et en automatique )  développe des actions de communication scientifique vers les jeunes, notamment auprès des étudiants au profil scientifique. Il s'agit de leur faire connaître les enjeux des recherches dans les STIC et leur impact dans les autres sciences, ainsi que dans notre vie de tous les jours, via Internet, les téléphones portables, les jeux vidéo, le monde de l’automobile, etc.