De l'infiniment grand à l'infiniment petit
Les puissances de 10 en images : ICI
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Les puissances de 10 en images : ICI
François Dubet - La crise de la culture scolaire - PUF
Ce matin je corrigeais un paquet de copies sur les tableaux de signes d'une classe de seconde et comme l'interrogation était un peu trop longue ( les élèves ont raison, je fais souvent des interros un peu longues, mais j'en donne suffisemment pour occuper la totalité du temps des plus rapides) , je me suis dit que j'allais leur rajouter un point.
Je déteste argumenter cette démarche, ayant presque envie de dire que c'est un cadeau. J'ai toujours refusé le point de présentation contenu dans la note sur 20 d'autant plus qu'ici ce n'est pas le cas puisque le barème est sur 20 et avec le point supplémentaire le total fait 21 !
Mais ce matin, j'ai eu une idée ! L'interrogation était longue et nécessitait d'assez nombreuses transformations d'écritures, des factorisations et une attention soutenue pour ne pas se tromper dans les signes.
Et si ce point était le point de l'erreur, c'est à dire le point donné pour la possibilité de commettre une erreur correspondant à 1 point soit 5% de la note maximale. L'idée me parait séduisante et c'est comme cela que je le présenterai en classe. Je verrai la réaction ( sans doute bonne, car lorsqu'il s'agit de points supplémentaires, les élèves ne trouvent jamais à redire ).
Une note relevée d'un point pourrait donc être interprétée comme note donnée avec une marge d'erreur à 5%, pour l'élève et donc pour le professeur.
Une note relevée de 2 points pourrait être interprétée comme donnée avec une marge d'erreur à 10% ( je ne l'ai pas encore envisagé).
Dans le cas présent, les élèves n'étaient pas informés de ce point supplémentaire, mais quelle serait la conséquence de la connaissance préalable de cette information ? Le sens donné à ce point supplémentaire serait-il toujours compris dans le sens de "tolérer un petit droit à l'erreur" ?
Cliquer sur le texte suivant pour aller sur le site de Jacques Nimier
Par exemple :
Dans les cubes de 50 km de coté utilisés pour modéliser l'atmosphère afin de prévoir le temps qu'il va faire et ceci dans un temps de calcul inférieur à l'échéance de la prévision et avec une marge d'erreur "acceptable".
Dans la technologie GSM des téléphones portables afin de regrouper, coder et décoder l'information et d'affecter des fréquences de transmission suffisemment espacées pour ne pas mélanger toutes les communications et qui sont en nombre insuffisant pour en affecter une à chacun.
Dans les systèmes de cryptage et de décrytage des numéros de Carte Bleue.
Dans les ponts pour les empêcher qu'ils s'effondrent avec une tempête violente afin de savoir où placer des amortisseurs statiques ou dynamiques pour diminuer les vibrations dangereuses.
Dans le contrôle d'une situation critique sans avoir forcément prévu toutes les situations possibles dans une centrale nucléaire par exemple.
Dans la régulation du traffic ferroviaire, routier et aérien.
Pour minimiser les turbulences de l'air provoquées par le déplacement rapide des avions, trains, bateaux ( autour de hélices ) ou voitures en adaptant leurs formes.
Dans la géode de la défense pour savoir si ce sera une structure rigide avant de la construire.
Pour traiter un volume important d'informations par exemple dans la comparaison d'ADN afin d'identifier des gênes.
Dans les images numériques pour les comprimer à l'aide de transformations évoluées ( format JPEG ) en divisant leur taille par 32 et en ne perdant presque rien de leur qualité.
Dans un mur anti-bruit afin d'optimiser sa forme.
Dans les tableaux et les musiques de certains artistes.
Dans l'entortillement de l'ADN et dans la classification des noeuds.
Dans les cheminements philosophiques qui suivent les nouveaux concepts mathématiques.
Dans l'optimisation des méthodes de vente aux enchères qui se généralisent avec Internet.
Dans l'espace pour tenter de trouver un modèle qui " colle " en faisant apparaitre 11 dimensions.
Dans la gestion du traffic Internet et permettre son extension pour véhiculer une information toujours plus volumineuse.
Dans la bourse et ses modèles prédictifs.
Pour transmettre une information sans erreur par exemple à partir d'un satellite en encapsulant l'information dans un emballage numérique afin de préserver son intégrité mais sans trop en faire afin de ne pas créer des signaux trop volumineux.
Et cette liste n'est pas exhaustive.