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Quel beau métier professeur - Page 74

  • Qu'est-ce qu'une note ?

    Tout le monde connait les notes, connait les joies et les peines d'une bonne ou mauvaise note, a passé des heures à essayer de les faire progresser ou a tout simplement abandonné toute tentative. Quel parent ne s'est pas inquiété plus que de raison pour les notes de son enfant, lequel frôlant de trop près la "barre" du redoublement ? Les politiciens en ont même créé une récemment : celle de vie scolaire. Jacques Nimier nous rappelle sur son site ICI que l'attribution d'une note n'est pas tout à fait aussi évidente que l'on croit et dépend de paramètres que l'on a du mal  à maîtriser. On peut toujours se demander à juste titre qu'est-ce qu'une "note" ? - dans le sens d'un nombre associé à l'évaluation d'un travail - et consulter Wikipédia : ICI ( allez-y vous n'allez pas être envahi d'informations superflues, loin s'en faut !!! ). Et si vous trouvez sur le Net la définition d'une "note" plus précise que la banale " évaluation d'un travail", je suis preneur! Je crois qu'il y a un "petit" travail à faire en docimologie... et ceci me conforte d'autant plus dans mon idée profonde qu'inconsciemment et par conséquent, consciemment, le cerveau humain transforme un ensemble complexe de données  en nombre ( niveau, note ) afin de permettre un classement.
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  • Les élèves ne pourront plus dire que les maths c'est du chinois...

    L'apprentissage du chinois  : l'article du Figaro

  • La France championne du monde de redoublement scolaire

    Le dernier rapport de l’OCDE sur les caractéristiques des différents systèmes éducatifs souligne que la France détient le record absolu du redoublement et dépense plus pour ses élèves que la moyenne des pays évalués, sans pour autant figurer parmi les premiers de la classe.

    À Lâge de 15 ans, 38 % des jeunes Français déclarent avoir au moins une fois redoublé. Ce chiffre est l’une des surprises du dernier numéro de Regards sur l’éducation, la publication annuelle de l’OCDE, parue le 12 septembre dernier. En effet, parmi tous les pays évalués, seul un tiers affiche des taux de redoublement qualifiés de fréquents (entre 15 et 38 % des élèves), dont aucun n’égale celui de la France.
    Ce redoublement massif ne semble pas, pour autant, être gage de réussite scolaire, puisque lors de la dernière enquête Pisa (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), les résultats français n’étaient que légèrement supérieurs à la moyenne (16e en mathématiques, 13e en sciences et 17e en compréhension de l’écrit sur 39 pays). A titre de comparaison, en Norvège et au Japon, deux pays qui obtiennent systématiquement des scores supérieurs à ceux de la France, le redoublement n’existe pas.
    De plus, les experts de l’OCDE soulignent que ce recours récurrent au redoublement est inutile car, en plus de son inefficacité contre l’échec scolaire, il coûte cher en augmentant le nombre d’années passées à l’école.
    Cette dernière indication se vérifie également dans le rapport : en France, les dépenses d’éducation publiques et privées sont supérieures à la moyenne des pays évalués (6,3 % du PIB, contre 5,9 %). « Ce pourcentage élevé est certes rattaché à la pratique fréquente des redoublements, mais provient également du grand nombre d’heures de cours dispensés par les enseignants », souligne Eric Charbonnier, analyste à la direction de l’éducation de l’OCDE.
    Il semble qu’en France, le poids des inégalités soit plus important qu’ailleurs. Un élève issu d’un milieu défavorisé a en effet 4,3 fois plus de risques qu’un élève de milieu privilégié de se situer en bas de l’échelle d’aptitudes en mathématiques. Chiffre qui n’est que de 3,5 dans les autres pays évalués.

    Lien PDF - regards sur l'éducation 2006 - OCDE : ICI

    Sciences humaines - décembre 2006