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La Recherche - Page 11

  • Jeux sérieux : J’ai fait 3000 points en jouant à MathOverflow !

    Le site MathOverflow (http://mathoverflow.net/), que j’abrègerai en MO, vous a été présenté ici par Benoît Kloeckner (http://images.math.cnrs.fr/Les-revolutions-informatiques.html). C’est un site interactif où l’on peut poser des questions de maths de niveau recherche, et y répondre.

     

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    La suite ICI.

    Il y a quelques jours, j’ai atteint 3000 points de réputation : pour cela, j’ai posé 7 questions et répondu à 79 (on voit le côté addictif du réseau social). Trois mille points, c’est un cap sur MO : cela vous donne le pouvoir de voter pour la fermeture d’une question que vous estimez mauvaise, ou triviale, ou « homework ». Tout en savourant ce pouvoir tout neuf, je me pose encore bien des questions sur MO : jeu ou outil ?

    [...]

  • Le réchauffement climatique va réduire les populations de mangeurs de plantes

    Selon une biologiste de l'université de Colombie-Britannique à Vancouver (UBC), l'augmentation des températures va induire une diminution de la plupart des populations d'herbivores, incluant les poissons mangeurs de plantes.

    Cette prédiction est le résultat de la mise à jour de modèles mathématiques qui intègrent les effets biologiques fondamentaux de la température sur la manière dont les plantes et les herbivores interagissent. Comme prévu, la hausse des températures augmente le métabolisme (c'est-à-dire la conversion des ressources en énergie) à la fois des plantes et des animaux, l'effet sur ces derniers est alors le plus important. Les plantes, elles, ne suivent pas le rythme de régénération imposé par l'augmentation de l'appétit des animaux, ce qui explique leur déclin. "Les herbivores vont avoir besoin de plus de nourriture que les plantes, et cela uniquement à cause de l'augmentation des températures", dit Mary O'Connor, maître de conférences en zoologie, et co-auteur de l'article publié récemment dans American Naturalist. "Le système est limité par la rapidité de croissance des plantes".

    O'Connor prédit qu'une augmentation de température de 3°C, qui est attendue dans plusieurs endroits du globe, pourrait entraîner un déclin de 10% de la population des herbivores. Dans les océans tropicaux, cela signifierait probablement une diminution des poissons mangeurs de plantes et des crustacés. L'effet dans les zones plus froides, comme par exemple le Pacifique Nord, serait moins important car on pense que le réchauffement devrait augmenter les nutriments dans ce type d'eaux, ceci permettant de compenser l'augmentation de l'appétit animal.

    O'Connor, membre du Centre de Recherche sur la Biodiversité de UBC, précise que cette découverte pourrait être également appliquée à des écosystèmes terrestres, mais que les implications sont beaucoup plus difficiles à prédire car l'environnement thermique y est plus complexe. O'Connor cherche maintenant un point commun à toutes les espèces étudiées. "Ce que nous suggérons, c'est que nous pouvons nous attendre à un déclin en masse des herbivores, même si la population de certaines espèces pourrait augmenter et d'autres diminuer. Avec cette approche en tête, nous devrions obtenir une image plus précise de ce qui est susceptible de se passer".

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/68020.htm

  • Les robots écrivent de mieux en mieux... enfin aussi mal que les humains !

    Des robots capables de produire des séries de mouvements fluides

    http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67970.htm

    La plupart des mouvements humains sont constitués d'une multitude d'actions simples liées automatiquement les unes aux autres. A l'inverse, les robots peuvent jusqu'à présent réaliser uniquement des séries de gestes indépendants, les uns à la suite des autres. L'équipe de chercheurs autour de Florentin Wörgötter, coordinateur du Centre Bernstein en neurosciences de Göttingen (Basse-Saxe) à l'Université de Göttingen, a développé une méthode permettant aux robots de lier dynamiquement les mouvements les uns aux autres [1]. En cela, ces robots se rapprochent du modèle biologique humain, et peuvent par exemple reproduire des écritures cursives de manière complètement fluide.

    Pour cela, les chercheurs ont modifié quelques détails décisifs dans les bases mathématiques des contrôles de commande. Cette méthode mathématique est transposable à une multitude de séries d'action, et permet de produire des mouvements particulièrement souples. "Dans 15 ans, les robots de service joueront un grand rôle. Il est alors important que les mouvements des machines s'approchent de plus en plus de ceux des humains, afin de pouvoir les anticiper et ainsi pouvoir travailler avec les robots sans soucis d'accidents", explique Florentin Wörgötter.

    Le Centre Bernstein en neurosciences de Göttingen fait partie du réseau national Bernstein en neuroscience computationnelle (NNCN) [2]. Le NNCN a été fondé par le Ministère fédéral de l'enseignement et de la recherche (BMBF) avec l'objectif de lier et de développer les capacités dans le domaine de la nouvelle discipline scientifique de neuroscience computationnelle.

     

  • Vocation et passion des mathématiques


    Vocation et passion des mathématiques - JM Coron... par Sciences_Maths_Paris

  • Indiscrétion psychologique de mathématiciens: le fossé de Sloane

    La base de Sloane (Online Encyclopedia of Integer Sequences) réunit plusieurs dizaines de milliers de suites mathématiques considérées comme « intéressantes » par certains mathématiciens. La représentation graphique de la fréquence d’occurrence de n en fonction de n montre une fonction rapidement décroissante, et un nuage qui semble séparé en deux par une zone claire qu’on nomme ici le fossé de Sloane.
    La décroissance et la forme générale s’expliquent assez facilement mathématiquement, mais l’explication du fossé nécessite d’autres considérations.

     

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    L'article de Nicolas Gauvrit, Jean-Paul Delaye et Hector Zenil qui vient d'être mis en ligne.

    L'origine de la découverte par Philippe Guglielmetti sur son blog Pourquoi Comment Combien.