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Infos - Page 62

  • Le site qui veut noter les profs : note2be.com

    Stéphane Cola est l'un des fondateurs du site note2be.com qui propose de noter les profs qui ne sont pas vraiment d'accord comme en témoignent de très fortes réactions négatives personnelles et des syndicats, un blog contrenote2be s'est créé, une pétition contre ce site a été lancée et la condamnation du ministre prononcée. Les libertés individuelles sont-elles garanties? Telle est la question posée à la CNIL à laquelle 6 plaintes et 160 signalements ont été soumis.

    Ce que j'en pense:

    Si je me suis déjà froté à mon évaluation chiffrée avec feedback par mes élèves, expérience fort enrichissante mais restreinte à l'intérieur des classes dans lesquelles j'enseignais, je ne pense pas qu'une généralisation de celle-ci, de plus rendue publique soit souhaitable. Dans un système d'éducation de masse où les performances des élèves ne sont pas nécessairement corrélées avec celles des enseignants, laisser faire ce type de procédure ne me parait pas sain. Certains enseignants sont parfois en difficulté passagère, d'autres au contraire plutôt en forme ce qui influe fortement sur l'image qu'en ont les élèves. Pour ce qui est de la notation professionnelle, des personnes compétentes et habilitées me semblent tout à fait en mesure de produire ce type d'information sans la rendre publique. Imaginez les conversations entre élèves dans la cour de récréation, les regards génés en salle des profs. En plus évaluer pour qui, pourquoi? Les enfants en classe de CP vont-ils noter leur institutrice? Les 6èmes leurs tous nouveaux professeurs? J'ai même vu les écoles maternelles sur le site! Qui va noter, qui va être noté? Le prof désigné par le copain influent? Le prof de la matière détestée ou de celle adorée. La proportion de ceux qui aiment par rapport à ceux qui n'aiment pas produira une moyenne? Qu'est-ce qu'un bon prof, qu'est-ce qu'un mauvais prof? Les évaluations ne me semblent pas nominatives... imaginez que le prof connaisse la note que lui a mis l'élève, ce qui n'est visiblement pas possible avec le site, quelle valeur donner à cette note si l'identité du votant n'est pas garantie et quel intérêt de la rendre publique dans ce cas ? Les évaluations des élèves ne sont pas le pendant de la notation de l'enseignant qui fait partie intégrante de son métier. Les adolescents ont souvent bien du mal à évaluer leurs propres compétences et ils seraient en mesure de fournir des évaluations fiables sur des tiers en y ôtant tout l'affectif et en y apportant tout le recul nécessaire? Je doute!
    Je suis allé sur le site. Déjà 3 enseignants de mon établissement actuel sont notés et 8 de mon précédent établissement, j'ai vu leurs notes, est-ce normal?  Je n'y suis pas présent, jusqu'à quand, avec quelles notes et quels messages envoyés ? Et si les profs s'inscrivent en se faisant passer pour des élèves ? Ils sont somme toute assez nombreux dans un établissement scolaire pour infléchir les moyennes. Quel intérêt à tout cela?

    Alors en conclusion je dis tout simplement NON à ce type de pratiques.
    Ajout du 15/02 : Extrait de la revue de presse des Cahiers pédagogiques :
    On peut lire dans plusieurs journaux dont 20 minutes que Stéphane Cola, cofondateur du site de notation des professeurs note2be.com, a annoncé jeudi qu’il renonçait à la course municipale à Paris (il était en 9ème position sur la liste UMP du VIIIe arrondissement de Paris) afin de clarifier « la confusion entretenue par certains » entre son activité professionnelle et son engagement.
    Il a donc refusé d’être "évalué" par les électeurs ?
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  • Les maths et la finance à la lumière de l'actualité

    Je ne connaissais guère les subprimes ni le travail d'un trader (ni son salaire!). J'ai donc tapé quelques mots clés dans mon méta-moteur de recherches et voilà les liens qui m'ont le plus éclairé dans l'ordre:

     

    • Kerviel pendant la crise des Subprimes : extrait du Monde.fr

      Fin juillet, le marché craque sous les subprimes et les marchés se retournent. Je déboucle ma position qui est dès lors à zéro. Mon résultat grimpe : 500 millions d'euros (…) je me retrouve dans la même situation que précédemment, et ce à la hausse, et ne déclare pas ce résultat qui n'apparaît pas dans les livres. Je masque par une opération fictive d'achat-vente. Il est vrai que je me retrouvais très intimidé par ce montant de 500 millions et surtout de ne pas savoir comment l'annoncer."

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  • Vous lisez "les Inclassables Mathématiques" en F et les pages de recherche en Triangle

    7625bdbc624480e5c65b16151cfef3a7.jpgQue vous lisiez un blog de mathématiques en F n'a rien de surprenant, mais de façon plus générale, il s'agit du mouvement de base que font vos yeux lorsque vous vous déplacez sur le Web. Si cette lettre vous est apparue comme une révélation ou un cauchemar pendant votre adolescence, la voilà qui fait sa réapparition derrière votre regard comme une emprunte laissée par chacun de vos mouvements oculaires, une façon de vous rappeler l'amour ou l'aversion que vous entretenez envers la 6ème lettre de l'alphabet.

    Christophe Foraison sur son blog SOS...SES décrit cela de façon très claire dans une note intitulée Comment-lisez vous le Web ?

    Il revient sur le eye-tracking, une technique qui permet de mesurer le déplacement de votre oeil sur l'écran. On peut par exemple l'appliquer à la recherche de résultats avec un moteur de recherche. Et comme le célèbre dicton le laisse présager " On ne dit jamais 1 sans 2", la figure décrite par votre oeil lors d'une recherche est un triangle d'ailleurs nommé "triangle d'or". La vidéo suivante vous permet de vous en convaincre dans une joie non dissimulée ou bien en prenant la tête entre vos main en voyant cette figure géométrique honnie réapparaître sous vos yeux !




    J'espère que Christophe m'excusera d'avoir mathématiquement déformé l'esprit de sa note et en avoir tiré avantage ici mais lorsque l'on a du talent on est souvent repris et réarrangé...

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  • Issuu pour lire et transporter les pdf

     

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    Je viens de découvrir Issuu qui permet une lecture agréable de fichiers  PDF. Il vous permet aussi d'ouvrir un compte et de devenir votre propre éditeur. J'ai utilisé cette possibilité pour... publier une correction manuscrite de DS réalisée par une élève. Je trouve le résultat plutôt intéressant... J'ai noté certaines lenteurs et des difficultés d'affichage de mes fichiers uploadés, la version est encore béta.

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  • Le livre numérique de l'environnement et du développement durable

    Offrir une vision globale et cohérente du fonctionnement de notre planète, tel est l'objectif de ce nouvel outil numérique. L'ouvrage constitue une véritable introduction aux Sciences de l'environnement et du développement durable. Près de 80 scientifiques, tous experts dans ce domaine, ont participé à sa conception. Destiné aux étudiants de niveau Licence ainsi qu'au public averti, cet ensemble, unique en France, s'avère également un excellent outil de formation pour les enseignants du primaire et du secondaire. Il est en libre accès.  

    Créée sous l'impulsion de la Sous-Direction TICE, Service des Technologies et des Systèmes d’Information du Ministère de l’Education nationale (SDTICE). L'Université Numérique Thématique Environnement et Développement durable prend le nom d'UVED (Université Virtuelle Environnement et Développement durable) et est à l'origine de ce projet.

     

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    Les quatre entrées du livre:

    1. CHANGEMENTS GLOBAUX

    2. DYNAMIQUE DES RESSOURCES NATURELLES

    3. ANALYSE ET GESTION DES RISQUES

    4. INSTITUTIONS ACTEURS SOCIETES ET TERRITOIRES

    Pour consulter  l'ouvrage, c'est ICI

    On y trouvera en particulier pour la partie qui nous intéresse ici :

    Le monde réel est-il prédictible ?
    La première de ces limitations est intrinsèque au système climatique lui-même : ce n’est tout simplement pas un système entièrement prévisible. Cette caractéristique est associé à une propriété mathématiques des équations, qui ne sont pas linéaires, et mélangent les échelles de temps et d’espace. C’est d’ailleurs pour cela qu’elles ne peuvent se résoudre de manière analytique, et que le recours à l’ordinateur est indispensable. Il existe ainsi une limite de prévision particulièrement courte pour la composante atmosphérique : à échéance de dix jours environ, l’évolution météorologique ne peut plus être prédite, parce que le caractère instable de l’écoulement a répercuté à l’ensemble du globe une toute petite erreur initiale. C’est l’effet bien connu, découvert par Edward Lorenz en 1963, popularisé sous le nom d’« effet des ailes de papillon » : il exprime que toute perturbation, aussi minime soit-elle, modifie irréversiblement l’histoire de l’atmosphère. Certaines composantes du système climatique, telles la végétation, présentent également une complexité intrinsèque qui résulte plutôt de la diversité des processus qui entrent en compétition : il est ainsi impossible de prévoir avec certitude l’évolution de toutes les essences d’un massif forestier et leur impact climatique en retour. Mais ces incertitudes ne signifient pas qu’aucune information ne puisse être obtenue sur l’évolution du climat. Plusieurs processus guident ainsi les mouvements de l’atmosphère ou de la végétation, et organisent leur comportement. Certains sont externes au système climatique, tels les fluctuations du rayonnement solaire incident, par exemple à l’échelle saisonnière, ou les émissions de gaz à effet de serre par les activités humaines. D’autres sont internes et correspondent aux composantes lentes du système climatique, telles que l’océan, ou les grands glaciers, qui organisent son évolution à des échelles allant de quelques années (pour les couplages de l’océan tropical avec l’atmosphère) à quelques milliers d’années.

    Les modèles sont-ils perfectibles ?
    Les modèles ont subi au cours des années récentes une évolution très importante vers un réalisme accru, qu’il s’agisse d’une augmentation de la résolution spatiale ou encore l’intégration d’un ensemble de processus de plus en plus grand. Ce processus n’est pas achevé. Les modèles sont encore le plus souvent des modèles physiques, qui négligent les composantes biologiques ou chimiques du climat, dont le rôle essentiel apparaît pourtant de plus en plus clairement. Les aérosols soufrés, par exemple, ont été reconnus comme l’un des facteurs importants susceptibles de masquer, dans l’hémisphère nord tout au moins, les manifestations initiales de l’effet de serre. La teneur atmosphérique en CO2 dépend aussi d’un cycle complexe où interviennent à la fois la formation du phytoplancton ou du zooplancton dans les océans, et la photosynthèse ou la respiration de la végétation continentale. On sait qu’une moitié seulement du CO2 émis par les activités humaines reste dans l’atmosphère, le reste étant repris par les océans ou la biosphère. La chimie du méthane, de l’ozone constitue aussi un ensemble de processus complexes qui intègre peu à peu les modèles pour former ce que l’on a appelé plus haut les modèles du « Système terre ».
    L’accumulation de ces éléments de complexité pose problème. On pourrait même dire, en forçant le trait, que plus la recherche progresse, plus se révèle l’énorme complexité des processus qui participent à l’évolution de notre environnement, et plus s’éloigne la possibilité de prévoir en détail l’évolution future du climat. Mais en même temps, et de manière apparemment contradictoire, la capacité d’expertise face à ce système a considérablement augmenté, et le niveau de certitude quant à la réalité du réchauffement futur est devenu beaucoup plus grand. La variété des processus dont le rôle a été étudié qualitativement est désormais très grande. Ainsi le fait que des modèles toujours plus nombreux et sophistiqués indiquent sans exception un accroissement de température important dans le futur constitue une indication très forte. En dépit de la complexité du système étudié, de la diversité des pays et instituts engagés dans la recherche sur le climat, de la diversité des modèles, de l’effet de publicité énorme qui serait attaché à un tel travail, personne n’est parvenu à mettre au point une expérience numérique crédible conduisant le système climatique à ne pas se réchauffer en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre.



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