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  • Un tableau blanc participatif - pour faire des exos ensemble ?

    f2538f488a2d39bccaa96ec8fedda5f4.jpgAvec Scriblink, il est maintenant possible d'utiliser un tableau blanc participatif. Il suffit pour cela d'envoyer un e-mail afin d'inviter une personne à écrire sur le tableau. Chaque participant possède une couleur par défaut.

    J'ai testé, l'idée est intéressante, mais il est préférable d'utiliser un stylet et une tablette graphique pour écrire car c'est assez fastidieux avec la souris.

    Cliquez sur l'image pour visualiser le résultat. Il est possible de l'imprimer et de l'envoyer par mail. Il est sauvegardé pendant 2 mois.


    La source : ICI

  • Question et réponses sur l'épreuve pratique de mathématiques au baccalauréat en France

    La question

    Dans la plupart des pays, les programmes de mathématiques mettent de plus en plus l'accent sur la dimension expérimentale de l'activité mathématique ainsi que sur l'aide que peuvent apporter les TIC à la mise en place effective de pratiques expérimentales dans les classes. A travers elles, au-delà de l'acquisition stricte de connaissances, on cherche à développer les compétences des élèves à poser des problèmes, les explorer, élaborer des conjectures et les tester, systématiser une étude, produire des argumentations convaincantes et des preuves, communiquer leur travail et les résultats obtenus.
    Comment évaluer de telles compétences ? Est-ce que la nouvelle épreuve expérimentale qui a été testée cette année dans quelques académies pourrait constituer un compromis acceptable, compte tenu des contraintes qui pèsent sur une évaluation en temps limité ? Sous quelles conditions ?

    Un éventail de réponses  ICI sur le site Educmath de l'INRP.

  • Regards sur l'éducation 2007 - OCDE

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    Dans tous les pays de l’OCDE, les gouvernements cherchent à accroître l’efficacité de leur système éducatif tout en s’employant à trouver les ressources supplémentaires pour faire face à la demande grandissante de formation.

    Conçue pour permettre aux pays d’évaluer la performance de leur système d’enseignement à la lumière de celle d’autres pays, l’édition 2007 de Regards sur l’éducation présente une imposante batterie d’indicateurs actualisés et comparables sur les résultats des systèmes éducatifs. Les indicateurs montrent qui participe aux activités éducatives, quelles dépenses leur sont affectées, comment les systèmes éducatifs fonctionnent et quels sont les résultats obtenus. Les indicateurs de résultats portent sur des aspects très variés, allant de la comparaison des performances des élèves dans des disciplines fondamentales jusqu’à l’analyse de l’impact de la formation sur les revenus et sur les possibilités d’emploi à l’âge adulte.



    C'est ICI

  • D'Al-Khayyam à Descartes: sur les courbes

    Le sujet de cet article ( PDF ) de Roshdi Rashed, ICI,  est entièrement contenu dans le titre, et en guise d'introduction, je vous propose la... conclusion:

    La modernité mathématique au XVIIe siècle ne serait-elle alors qu’une reproduction de celle qui est advenue au XIe siècle ? Nullement. Serait-elle, comme on se plaît à l’affirmer, un commencement radical ? Non plus.

    Nous venons de montrer qu’une telle alternative n’est en fait pas pertinente : pour lire la Géométrie de Descartes, il faut aussi regarder en amont vers al-Khayyam et al-Tûsî et, en aval, vers Newton, Leibniz, Cramer, Bézout et les frères Bernoulli. Il en est de même s’il s’agit de situer l’Isagogè et la Dissertation de Fermat : un retour en amont à des écrits comme ceux d’Ibn al-Haytham et de Descartes s’impose en effet, de même qu’il faut avoir le regard dirigé en aval vers les Bernoulli, Cramer et Bézout. Alors seulement tous ces livres novateurs trouveront la place qui n’a jamais cessé d’être la leur. La Géométrie, par exemple, n’est nullement un commencement absolu, mais, au même titre que les autres oeuvres fondatrices, elle inaugure un style : celui d’une reprise, d’une adaptation et d’une rectification des traditions dont elle est l’héritière. Mais, comme ces oeuvres, elle ouvre la voie à d’autres évolutions – en géométrie algébrique, et aussi en géométrie différentielle. La modernité se présente ainsi comme la réalisation de quelques potentialités héritées de la tradition, en même temps qu’elle est génératrice de potentialités neuves pour le futur. Mais pouvait-il en être autrement ? Rien n’empêche, si l’on ne pense que par concepts tout faits, de soutenir que continuités et ruptures sont inscrites les unes dans les autres. Mais tout discours sur la Géométrie de Descartes, ou sur les deux livres de Fermat, est condamné à être oblique s’il néglige les liens intimes qui enracinent ces oeuvres dans la tradition, aussi bien que les nouveaux possibles qui les habitent, et qui devront attendre pour se réaliser effectivement que la modernité soit elle-même devenue tradition. La véritable force intellectuelle de J. Vuillemin est précisément d’avoir parfaitement appréhendé cette dialectique latente, alors que la tradition était encore si mal connue.


    Entretien de Roshi Rashed ( passionnant !) en PDF : ICI