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réforme - Page 3

  • Les maths et Wikio...

    L'histoire des maths et de Wikio ça a commencé comme ça, avec un petit mail, lorsque les maths avaient un peu besoin de Wikio...

    Et puis Wikio s'est mis à faire un classement Sciences où les blogs de maths ne sont pas si mal représentés malgré une certaine conjoncture défavorable, dirons nous...

    Pour ce mois-ci par exemple :

    15ème : Dr Goulu ( ce n'est pas un blog exclusivement sur les maths mais il y en a pas mal )

    18 ème : Ce blog ( le classement Wikio est impénétrable pour moi ! )

    37 ème : Le blog d'ABC Maths

    38 ème : Blog à Maths

    43 ème : Les indispensables maths et physique

    50 ème : Choux Romanesco, vache qui rit et intégrales curvilignes

    54 ème : Mathématiques du Coyote

    60 ème : Drôle de Maths

    66 ème : Le blog du professeur Rometus

    Tout ça, c'est pas mal, ça fait presque 10% de blogs catégorisés "Sciences" qui parlent de maths mais ça fait seulement 0.01% des 100 000 blogs de Wikio. Au moins on ne pourra pas nous reprocher de rechercher l'enrichissement personnel avec un blog de maths !

    Et puis l'histoire ne s'arrète pas là, car un matheux vient d'être embauché par Wikio : Vincent a 37 ans, il est ingénieur CNAM, et titulaire d'un master en Mathématiques Appliquées, Recherche Opérationnelle et Intelligence Artificielle (sa date de naissance est un nombre premier, 18101971, donc c'est normal).

    Et pour reprendre une citation qui est maintenant devenue célèbre :

    " Il n'y a peut-être pas besoin de faire des maths pour être médecin mais il en faut pour être embauché chez Wikio".

  • Un projet de réforme en quelques mots

    J'ai passé le texte de la future possible réforme de mathématiques en seconde à la moulinette du Générateur d'arbres arborés, adresse obtenue à partir de la page TreeClouds. Voilà les résultats :

     

    En 50 mots

    réforme50.jpg

     

    En 100 mots

    réforme100.jpg

     

    En 150 mots

     

    réforme150.jpg

    Occurences :

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  • Un peu d'humour ( pour spécialistes )

    Idée d'exercice de mathématiques pour le lycée de demain (de bon niveau):

    La qualité de la rédaction, la clarté et la précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l'appréciation des copies.
    Calculatrices programmables autorisées.

    L'objectif de cet exercice est de trouver tous les programmes de mathématiques de seconde optimisés pour l'hétérogénéïté des élèves qui minimisent les coûts.


    1) Restitution organisée de connaissances : Démontrer l'existence d'une solution au problème posé. On pourra penser à appliquer la méthode de programmation linéaire dans un espace dont on précisera le nombre exact de dimensions.
    2) Trouver un programme solution réel. Cette solution est-elle rationnelle ? Justifiez votre réponse.
    3) Y a-t-il unicité de la solution ?
    4) Pour tous les programmes solution, trouver leurs antécédents (si c'est possible) et déterminer leur image pour les élèves, les parents, les professeurs et l'état.
    5) Préciser toutes les solutions naturelles, rationnelles, complexes et réelles. On détaillera la démarche et on laissera les traces de construction apparentes.
    6) A l'aide de la méthode d'extrapolation linéaire, pour chaque programme, déterminer le bénéfice que peut tirer un élève entrant en seconde aujourd'hui et qui sortira du lycée dans 3 ans.
    7) Question ouverte : Peut-on généraliser la méthode à tout le lycée ? On pourra s'aider d'un programme.

    Remarque : Toute ressemblance avec un exercice existant serait purement fortuite.

  • Quelques réflexions supplémentaires sur une future réforme du lycée

    Une réforme du lycée en mathématiques sera, de mon point de vue,  majeure si les contenus proposés sont assortis de réelles nouveautés dans la façon d'enseigner, de motiver les élèves, de les entraîner, de réorganiser la classe, de définir des exigences et les moyens de transmission des connaissances et des techniques, de proposer et d'imposer des laboratoires de mathématiques comme ils existent déjà en physique et en SVT. Il faudrait  que des nouveautés pédagogiques apparaissent clairement dans les ouvrages ou sur le Net et soient citées dans le corps du texte officiel. Il pourrait être intéressant de demander à ce qu'apparaissent dans les nouveaux manuels et les programmes, des formulations qui ne s'adressent pas à l'élève seul mais aussi à un petit groupe d'élèves homogène ou hétérogène, que de réelles pistes motivantes soient trouvées et que ce ne soit pas toujours le prof, seul dans son coin avec sa classe, qui soit invariablement à l'origine de la demande vers le groupe, mais que celle-ci puisse parfois être développée et prise en charge par les élèves eux-mêmes. On peut penser à l'écriture ou la réécriture, individuelle ou collective d'un cours avec certaines contraintes à partir d'un manuel ou du net par les élèves, la publication en ligne, trouver des exemples l'illustrant, réaliser un exercice "lourd" en mettant en commun plusieurs groupes. Autant d'idées possibles qui peuvent se développer mais dont le professeur ne doit pas être à chaque fois l'artisan. Pour cela, il faut réorganiser les espaces, certaines heures de classe, construire différemment les manuels, ne pas les concevoir comme un cumul de chapitres que l'on doit égrainer un à un jusqu'à épuisement du prof, de la classe ou du temps, penser à la publication en ligne ( coté prof et coté élèves) et concevoir qu'un même exercice doit impérativement se rédiger sous diverses formes, tout comme on peut traiter un problème mathématique avec la géométrie pure ou la géométrie analytique.

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  • Tout le monde a raison

    Texte que j'ai publié sur le site de l'APMEP au sujet du projet de réforme de l'enseignement des mathématiques

     

    Un débat s'est ouvert en ce qui concerne la réforme des programmes de mathématiques du lycée en France. On arrive, en forçant à peine le trait, à deux schémas de pensée principaux : il faut que ça change car le lycée est injuste et ne satisfait pas aux besoins primaires en matière d'ouverture et d'orientation et d'autre part, il faut revenir à un système plus lisible où l'on définit clairement les exigences et l'on marque le lycée de connaissances jalonnées et précises de façon à faire émerger les compétences du futur étudiant. C'est particulièrement vrai en mathématiques, matière cumulative depuis le primaire, où l'on ne cesse de voir s'agiter (et d'agiter) le spectre de la dictature des maths dans les médias ou le mythe de la formation du futur scientifique que l'on prépare dans le chaudron de nos cours répétés.

    De plus, en apportant son lot d'informations et de biais, les études PISA permettent une comparaison internationale des systèmes éducatifs, montrant entre autre, que la France peine avec ses lycéens qui sont le plus en difficulté.

    On retrouve cette ligne de fracture et les éléments de cette brève analyse dans les premiers commentaires que j'ai lus ici. Ces différentes positions peuvent parfois être traduites en opinions politiques, en dénonçant en passant leur usage par des « adversaires ».

    On pourra remarquer que les progressistes auront un point de vue externaliste en argumentant sur le fait qu'il est plutôt nécessaire former le futur citoyen à la culture scientifique et que le lycée n'est pas une gare de triage par les mathématiques. Les conservateurs auront, quant à eux, un point de vue plus internaliste, en avançant le fait que l'on ne peut pas faire de mathématiques sans technique, sans "matière" et que c'est un leurre et de la démagogie, de vouloir faire croire à l'ensemble de la population lycéenne et plus généralement à toute la population, que ce pourrait être le cas.

    Vu sous cet angle, on peut dire que tout le monde à raison.

    Mais quatre facteurs principaux doivent être pris en compte avant de parler du contenu propre des programmes :

    1) La modification profonde des structures familiales influant directement sur la quantité de travail personnel et la concentration dans et en dehors des murs du lycée.

    2) La massification engagée depuis plus de 20 ans qui atteint maintenant « sa vitesse de croisière ».

    3) L'accès au lycée clairement démocratique en France.

    4) Une structure post-bac très spécifique en France mélant hyper-sélection précoce et sélection étagée, dans des domaines réservés ou non ( prendre l'exemple des sciences avec l'université et les prépas, le droit avec les seules universités, médecine, les BTS et IUT).

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