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Vulgarisation - Page 20

  • Un point sur la vulgarisation scientifique

    La note de Enro, scientifique et citoyen : ICI

  • Cont'science - Association de vulgarisation des sciences

    Tout a commencé avec quelques conférences de Xavier Viennot dans des colloques scientifiques sur le thème des mathématiques combinatoires, où le caractère visuel de cette nouvelle façon de voir les mathématiques classiques se prête à l’accompagnement du violon de Gérard Duchamp. Les bijections ou constructions algorithmiques permettent de donner des “preuves sans mots” de formules ou de théorèmes de mathématiques. L’idée de la preuve, illustrée à travers un exemple, devient un film muet avec sous-titres, le violon jouant un rôle d’accompagnement, voir parfois plus, soulignant les traits essentiels de la construction bijective.

    Le site de l'association, avec des photos mais malheureusement sans vidéo, permettant de se représenter "l'ambiance" en musique et avec conteuse, des conférences: ICI

  • Mathématiques et vulgarisation

    Pour traduire ma pensée profonde sans en faire une note trop longue, je dirai qu'il manque un maillon de transmission mathématique, celui de la vulgarisation. Même s'il y a des soubressauts avec l'émergence du Net, des initiatives diverses, cela reste bien timide. Il est frappant de noter que les quelques blogs de vulgarisation sont tenus en grande partie par des enseignants du secondaire et que peu d'universitaires s'y collent. C'est aussi ce qu'a consataté Bruno Jensen en étudiant le phénomène de la vulgarisation au CNRS et a dressé un bilan plutôt inquiétant.

    L'article de Wikipédia répondant à "Mathématiques" en est le symptome, survolez-le  (ou lisez-le, c'est mieux ! )


    Comptez le nombre de parties n'ayant que des liens rouges ( ce sont ceux qui ne sont pas actifs ).


    Vous allez constater qu'il n'y en a qu'UNE, la plus maigre de toutes, c'est celle nommée

    VULGARISATION MATHEMATIQUE.

    Et oui, qui ne serait pas effrayé par cette définition :


    La vulgarisation mathématique a pour objectif de présenter les mathématiques en un langage dénué de termes techniques.



    C'est certainement
    l'une de tâches les plus difficiles à accomplir...


    Quel challenge pour celui qui entreprendrait cette mission à haut risque mais heureusement , la parade est à la ligne suivante de cette même définition:

    Comme l'objet d'études des mathématiques n'est pas réel, elle use souvent d'un vocabulaire imagé, et de comparaisons ou analogies non rigoureuses, pour faire sentir l'idée des développements mathématiques.

    La vulgarisation est presque née mais elle n'est guère fréquentable car elle use d'un vocabulaire imagé, bouh la représentation, quelle horreur, d'autant plus qu'elle pourrait dire des mensonges. En plus elle use aussi ( j'aurai choisi un autre terme ) de manque de rigueur, et là je suis vraiment désolé, la vulgarisation est morte née, c'est un argument redhibitoire en ce qui concerne les mathématiques  ( plutôt par dogmatisme d'ailleurs que par une réalité historique avérée ), mais l'argument "massue" est avancé: inutile de poursuivre plus loin.


    La Vulgarisation n'aura pas sa place à coté du trône de la reine "Mathématiques".



    En lisant une telle description, je comprends tout à fait que la rubrique soit.... VIDE.

    Une pensée me vient, j'ai parfois l'impression que l'on veut vulgariser les mathématiques comme on voudrait raconter une énigme policière en montrant seulement le rapport d'enquête. Il n'y aurait pas grand monde devant la télé, mais on ne pourrait pas s'offusquer devant le manque de rigueur!

    A méditer sérieusement.

  • 0.1%

    Oui 0.1%, c'est un tout petit pourcentage, et c'est le pourcentage de blogueurs qui ont choisi la catégorie "Sciences" sur Boosterblog, un site plutôt dédié à des blogueurs jeunes soit 126 ( dont le mien ) sur 130 677. C'est aussi la catégorie la moins représentée. Il y vraiment du travail et quelques questions à se poser. Le chiffre est à méditer !!!!

    Je pourrai même pousser  plus loin le constat en ne m'attachant qu'aux "mathématiques", et compter le nombre de blogs qui ont choisi d'en faire leur sujet principal, comme ça a été le cas pour moi. Il y a quelques mois, j'ai transformé l'essai d'un blog personnel ( il en reste quelques traces, en cherchant bien ) en un blog plus tourné vers les mathématiques. Quel est ce constat ? Je n'ai pas vu le nombre de blogs sur le sujet, augmenter de façon sensible. Il y a, en tout et pour tout, au plus une petite dizaine de blogs  actifs francophones, avec le mien, dont les notes s'éloignent souvent d'un contenu purement mathématique.

    Poussons encore un peu plus avant le constat, otons de ce chiffre, les blogs des personnes qui l'ont attaché au site qu'ils ont construit, ou au livre qu'ils ont édité, non pas pour critiquer cette démarche, mais simplement parcequ'ils possèdent un niveau mathématique et informatique bien supérieur à la moyenne... Non, là je ne compte plus....

    Alors de deux choses l'une, ou les mathématiques sont encore affaire de spécialistes, ce dont  personne n'a jamais douté, ni les élèves, ni les enseignants, ni les spécialistes eux-mêmes, ou les mathématiques prennent le chemin de la pédagogie et de la vulgarisation en dehors des " gens qui savent déjà à peu près " ( en oubliant les querelles de chapelles ), et là, force est de constater qu'il y a vraiment du chemin à faire. Le nombre de blogs dédié à ce sujet en sera peut-être un indicateur ( à vérifier ) et comme on dirait en économie, le potentiel de croissance est énorme, compte tenu du niveau de départ !

    Les mathématiques, comme il semble que ce soit le cas aujourd'hui, prennent le pas de la démocratisation, nous le voyons au niveau scolaire, mais ne risque-t-on pas le difficile réveil de la démocratisation sans public, ce qui serait la pire des punitions ?

    J'en ai encore fait un tel constat lors de la présentation de la "spécialité maths" en Première S par des élèves de Terminale S. Bon nombre d'élèves de Première de se demander comment est-ce que près d'un tiers des élèves de Terminale peuvent choisir " maths comme spé en Term !", c'est la plus dure disent-ils, celle qui demande le plus de travail, il faut être fou pour faire ce choix. Pourquoi les mathématiques véhiculent-ils toujours une telle image? Est-ce toujours de la faute à Monge et à Polytechnique? Doit-on changer les choses? Peut-on les changer? Autant de questions dont les réponses sont absentes, ou tardent à venir... Entre élection élitiste et outil de connaissance du monde, il faudra que les mathématiques "du haut" rencontrent les mathématiques "du bas" et se parlent? Y-a-t-il un médiateur dans la salle ?

  • Vulgarisation

    L'étude de Bruno Jensen au CNRS ( PDF ) : ICI

    Il semblerait que seulement 1/3 des chercheurs s'y interesse.
    Les chercheurs se répartiraient actuellement dans les actions de vulgarisation en trois catégories :
    2/3 ne font presque rien
    30% mènent des actions de temps en temps.
    3% se démènent vraiment.

    Tiré d'une interview de Bruno Jensen - La Recherche - Avril 2007