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Pour les parents - Page 10

  • Réviser le bac 2009 de mathématiques

    Le bac approche et les besoins de révisions et d'entrainement vont s'avérer croissants jusqu'au Grand Jour.

    Pour vous aider, voici une liste très complète de cours et d'annales corrigées mis à disposition gratuitement par des professeurs de mathématiques ( très courageux! ):

    Cours, exercices corrigés et formulaires 

    Annales corrigées du Bac

     

  • Kidimath, une initiative de Sésamath ouvre le 30 mai

    Kidimath est un site d'accompagnement à la scolarité pour les Mathématiques au collège.

    Kidimath est d'accès libre et gratuit à l'adresse : http://www.kidimath.net

    Ouverture officielle : 30 mai 2009

  • Estime de soi et réussite scolaire

    J'aime beaucoup la sociologie et j'ai déjà passé pas mal de soirées en compagnie de Bourdieu et Lahire. Alors que je recherchais des infos sur l'estime de soi et les mathématiques, je suis tombé sur une étude complète parue en 2005 ( Enquête 2002 panel 1995 ):

    Estime de soi et réussite scolaire sept ans après l'entrée en 6ème

    Cette enquête de 25 pages est très complète et s'appuie sur le témoignage de 12 593 jeunes, ce qui permet de définir des sous groupes représentatifs.

    L'analyse est très détaillée et j'en extrais ici quelques éléments:

    • Les filles présentent une estime de soi toujours plus faible que les garçons
    • L'estime de soi physique et sociale est plus élevée parmi les jeunes originaires du Maghreb et d'Afrique subsaharienne
    • L'estime de soi est plus forte quand le jeune communique avec ses parents ( en particulier sur l'avenir professionnel)
    • La situation scolaire influe peu sur le degré d'estime de soi du jeune
    • Le degré de confiance en soi et la réussite au baccalauréat général apparaissent très liés
    • La réussite au baccalauréat général est plus faible quand l'estime de soi est forte
    • Les filles entrées en 6ème avec un an d'avance manifestent plus de confiance en elles
    • Les projets d'études supérieures des garçons sont d'autant plus ambitieux que leur confiance en eux est élevée
    • Le redoublement au lycée entraine une légère baisse de confiance en soi
    • Tout se passe comme si le degré d'estime de soi physique et sociale fonctionnait en sens inverse du niveau de réussite scolaire
    • L'estime de soi du jeune est toujours plus faible lorsqu'il est scolarisé en première ou terminale scientifique
    • L'estime de soi est indépendante du milieu familial
    • La situation dans le groupe est plus influente que l'image du groupe dans la société (Jendoubi), c'est à dire qu'à chaque changement de groupe, l'estime de soi du jeune est remise à zéro et il va s'apprécier comparativement à ses nouveaux condisciples et moins par rapport à ceux qui ont obtenus une orientation plus favorable
    • Le degré d'estime de soi est d'autant plus élevé que le jeune est satisfait de son établissement scolaire
    • L'estime de soi sociale est d'autant plus élevée que la discipline, la sécurité et la réputation de l'établissement sont jugées positivement par les élèves
    • La confiance en soi des jeunes est d'autant plus élevée que la prise en charge des difficultés scolaires est efficace
    • Le jugement des pairs et les relations entre élèves est déterminante dans la construction de l'estime de soi
    • Le fonctionnement de l'établissement apparaît comme un paramètre important dans la construction de l'estime de soi des jeunes et ces résultats suggèrent que le développement de relations harmonieuses entre élèves et un traitement efficace et non stigmatisant de la difficulté scolaire devraient constituer des objectifs prioritaires en matière de pilotage des établissements scolaires
    • Les filles se sous-estiment sensiblement en mathématiques (mais se surestiment en français)
    • Le degré de confiance en soi pèse sur la perception des résultats en mathématiques
    • Les jeunes originaires d’Afrique subsaharienne sous-estiment leur degré de réussite en mathématiques
    • Les jeunes ayant redoublé en collège surestiment légèrement leur résultat en mathématiques

    Trois domaines ont été retenus pour cette étude :


    – L’apparence physique. On sait que, tout au long de l’adolescence, cet aspect revêt une importance essentielle et les études sur les adolescents mettent toujours en évidence une corrélation très forte entre l’estime du jeune sur cet aspect et son estime de soi globale.


    – Les relations avec les pairs. À 18 ans, l’acceptation par les pairs a souvent plus d’importance que l’acceptation par les adultes en général et les parents en particulier. Elle constitue donc un élément essentiel dans le sentiment de valeur que le jeune a de lui-même.


    – La confiance en soi. Au moment où ils sont placés devant des choix importants, soit pour déterminer leur orientation dans l’enseignement supérieur, soit pour s’insérer professionnellement, elle constitue a priori un aspect important pour des jeunes de cet âge.


    Le degré d’estime des jeunes dans ces trois domaines a été mesuré par un ensemble de douze items, chaque champ étant couvert par quatre items :


    1. Image de soi physique :
    – je voudrais avoir une apparence différente ;
    – je suis globalement satisfait(e) de mon physique ;
    – j’aimerais bien que mon visage soit différent ;
    – je suis satisfait(e) de ma taille et de mon physique.
    2. Image sociale :
    – je suis très apprécié(e) par mes copains ;
    – j’ai un(e) ami(e) proche auquel (à laquelle) je peux vraiment me confier ;
    – j’ai beaucoup de copains ;
    – je me sens à l’aise avec les jeunes de mon âge.
    3. Confiance en soi :
    – je suis souvent content(e) de moi ;
    – je me laisse souvent influencer par les opinions des autres ;
    – je me sens capable de faire les choses aussi bien que les autres ;
    – quand j’entreprends quelque chose, j’ai souvent peur de ne pas réussir.

     

     

    Lycée Branly, Lyon

    Photo: cfarivar

  • Tout le monde a raison

    Texte que j'ai publié sur le site de l'APMEP au sujet du projet de réforme de l'enseignement des mathématiques

     

    Un débat s'est ouvert en ce qui concerne la réforme des programmes de mathématiques du lycée en France. On arrive, en forçant à peine le trait, à deux schémas de pensée principaux : il faut que ça change car le lycée est injuste et ne satisfait pas aux besoins primaires en matière d'ouverture et d'orientation et d'autre part, il faut revenir à un système plus lisible où l'on définit clairement les exigences et l'on marque le lycée de connaissances jalonnées et précises de façon à faire émerger les compétences du futur étudiant. C'est particulièrement vrai en mathématiques, matière cumulative depuis le primaire, où l'on ne cesse de voir s'agiter (et d'agiter) le spectre de la dictature des maths dans les médias ou le mythe de la formation du futur scientifique que l'on prépare dans le chaudron de nos cours répétés.

    De plus, en apportant son lot d'informations et de biais, les études PISA permettent une comparaison internationale des systèmes éducatifs, montrant entre autre, que la France peine avec ses lycéens qui sont le plus en difficulté.

    On retrouve cette ligne de fracture et les éléments de cette brève analyse dans les premiers commentaires que j'ai lus ici. Ces différentes positions peuvent parfois être traduites en opinions politiques, en dénonçant en passant leur usage par des « adversaires ».

    On pourra remarquer que les progressistes auront un point de vue externaliste en argumentant sur le fait qu'il est plutôt nécessaire former le futur citoyen à la culture scientifique et que le lycée n'est pas une gare de triage par les mathématiques. Les conservateurs auront, quant à eux, un point de vue plus internaliste, en avançant le fait que l'on ne peut pas faire de mathématiques sans technique, sans "matière" et que c'est un leurre et de la démagogie, de vouloir faire croire à l'ensemble de la population lycéenne et plus généralement à toute la population, que ce pourrait être le cas.

    Vu sous cet angle, on peut dire que tout le monde à raison.

    Mais quatre facteurs principaux doivent être pris en compte avant de parler du contenu propre des programmes :

    1) La modification profonde des structures familiales influant directement sur la quantité de travail personnel et la concentration dans et en dehors des murs du lycée.

    2) La massification engagée depuis plus de 20 ans qui atteint maintenant « sa vitesse de croisière ».

    3) L'accès au lycée clairement démocratique en France.

    4) Une structure post-bac très spécifique en France mélant hyper-sélection précoce et sélection étagée, dans des domaines réservés ou non ( prendre l'exemple des sciences avec l'université et les prépas, le droit avec les seules universités, médecine, les BTS et IUT).

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  • Super Maths World : pour jouer aux maths !

    Super Maths World est un jeu pour petits et grands pour faire aimer les maths. Je viens de tester quelques tableaux avec un enfant de 11 ans. Il est possible de jouer contre l'ordinateur ou à deux. L'accueil a été très favorable et j'ai perdu quelques parties !

     

    4 menus : Algèbre, Données, Nombres et Surfaces

    3 niveaux de difficulté

    des activités dont quelques illusions d'optique et déplacements de courbes

    Des jeux ( difficiles pour moi ! )

    Le tout dans un environnement graphique et sonore motivant

     

    Lets'go to Super Maths World

     

    combat.jpg

     

    Heroes.jpg

     

     

     

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