Variable muette, publicité parlante !
On n'écrit pas :
On écrit plutôt :
Mais on va s'habituer avec les nouvelles calculatrices : ICI
(Cliquez sur l'image pour agrandir l'écran de la calculatrice)
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On n'écrit pas :
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Mais on va s'habituer avec les nouvelles calculatrices : ICI
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Deux morceaux choisis que l'on trouvera dans les sous-titres "En résumé" et "En guide de conclusion"d'un très bon texte de Marc Legrand :
Mathématiques, mythe ou réalité, un point de vue éthique sur l'enseignement scientifique
Revenant aux enseignements des mathématiques proprement dites, je défends donc la thèse que l'étude objective de domaines de réalité extérieurs aux mathématiques, la construction théorique d'éléments ou de concepts mathématiques ad hoc pour tenter de résoudre les problèmes qui se posent dans ces domaines externes, et le retour à ces domaines de réalité pour voir les nouveaux éclairages que cette construction mathématicienne y projette (confrontation qui n'a lieu ni dans une présentation utilitariste des mathématiques, ni dans une présentation purement mathématicienne) sont des préalables nécessaires pour que les mathématiques que nous enseignons puissent prendre une réalité scientifique chez nos interlocuteurs élèves ou étudiants culturellement éloignés, pour qu'elles deviennent pour eux aussi un objet de pensée valide et intéressant en soi, et finalement pour qu'il soit "bon" éthiquement parlant (car respectueux de la dignité des personnes) de proposer à tous les citoyens de s'initier par l'enseignement à cette forme de culture.
Je me dis par suite : n'hésitons donc pas, malgré les multiples pressions externes, à prendre le temps de vivre des situations où la philosophie de la science se montre particulièrement pertinente, des situations dans lesquelles l'élève ou l'étudiant est progressivement amené à sentir qu'il obtiendra difficilement de bonnes explications et des certitudes s'il veut rester à un niveau trop particulier, trop familier, donc trop implicite, des situations où pour comprendre, il va devoir s'engager personnellement dans un double mouvement à la fois généralisateur et réducteur, des situations où il lui faudra accepter de théoriser ses pratiques, définir ce dont il veut parler, dire dans quel modèle il se place, faire des hypothèses explicites dans ce modèle, accepter les facilités mais aussi la dureté qu'il y a à exprimer ses idées dans un modèle mathématique.
J'ai basculé mon flux RSS d'Actualités Mathématiques sur Twitter:
il s'agit de Mathsnews .
Je vous rappelle aussi qu'il y a l'agrégation du flux du Mathoscope sur Twitter où il est d'ailleurs possible de me retrouver.
Les deux flux, Mathoscope et Mathsnews, ne coïncident pas. J'extrais manuellement et quotidiennement (et même plusieurs fois par jour) les notes de mon Google Reader parmi celles que je juge les plus pertinentes et les plus intéressantes (blogs, bookmarks, articles, actualisations, articles en anglais). Il y a certains doublons avec le flux du Mathoscope, mais aussi de nombreuses notes que je ne sélectionne pas et d'autres liens qui me semblent importants que je diffuse.
Mettre mon cahier de textes en ligne est je pense, ce qui m'a demandé le plus de temps et d'énergie. Tout a l'air pourtant très simple mais si l'on est un tant soit peu exigeant comme par exemple avoir la folle idée de vouloir publier une formule de maths on s'arrache vite les cheveux.
J'avais commencé à le publier sur Euler mais l'obligation de saisir un mot de passe complexe a découragé mes élèves.
J'ai ensuite pensé à l'idée d'utiliser le Google Agenda, c'est une idée intéressante mais les options de publication sont très limitées et il est impossible d'écrire des maths.
L'idée de rédiger directement le cahier de texte en classe m'a parcouru pour ensuite le publier en ligne. L'idée n'est pas mauvaise mais l'édition d'un document Word ou Open Office converti en pdf demande à ce que les élèves disposent d'un lecteur de pdf sur l'ordinateur qu'ils possèdent, ce qui n'est pas forcément le cas et en limite l'accès. La lenteur du tablet PC, la conversion manuelle du fichier en pdf et la connexion obligatoire pour actualiser sont assez fastidieuses.
L'idée qui me parait la plus simple à mettre en oeuvre ( j'ai abandonné la rédaction du cahier de texte en classe, mais pas l'utilisation de la Tablet PC !) est celle d'associer un fichier tableur de Google Docs et d'utiliser CodeCogs pour insérer des images mathématiques ( il suffit pour cela de récupérer l'URL via le petit menu de format déroulant en bas de la page et de l'insérer dans votre document). Pour les modifications, je vous conseille d'utiliser le navigateur Google Chrome, c'est le plus adapté pour ce travail. Le fichier est sauvegardé automatiquement sans manipulation et disponible immédiatement.
Il y a un onglet par classe et par trimestre, que l'on peut déplacer.
Pour vous aider :
Tutoriel pour créer un cahier de texte en ligne avec Google Docs du prof Geek
Ecrire des maths avec un éditeur Latex en ligne
Je publie cette page HTML directement sur l'Univers Netvibes
J'aime beaucoup la sociologie et j'ai déjà passé pas mal de soirées en compagnie de Bourdieu et Lahire. Alors que je recherchais des infos sur l'estime de soi et les mathématiques, je suis tombé sur une étude complète parue en 2005 ( Enquête 2002 panel 1995 ):
Estime de soi et réussite scolaire sept ans après l'entrée en 6ème
Cette enquête de 25 pages est très complète et s'appuie sur le témoignage de 12 593 jeunes, ce qui permet de définir des sous groupes représentatifs.
L'analyse est très détaillée et j'en extrais ici quelques éléments:
Trois domaines ont été retenus pour cette étude :
– L’apparence physique. On sait que, tout au long de l’adolescence, cet aspect revêt une importance essentielle et les études sur les adolescents mettent toujours en évidence une corrélation très forte entre l’estime du jeune sur cet aspect et son estime de soi globale.
– Les relations avec les pairs. À 18 ans, l’acceptation par les pairs a souvent plus d’importance que l’acceptation par les adultes en général et les parents en particulier. Elle constitue donc un élément essentiel dans le sentiment de valeur que le jeune a de lui-même.
– La confiance en soi. Au moment où ils sont placés devant des choix importants, soit pour déterminer leur orientation dans l’enseignement supérieur, soit pour s’insérer professionnellement, elle constitue a priori un aspect important pour des jeunes de cet âge.
Le degré d’estime des jeunes dans ces trois domaines a été mesuré par un ensemble de douze items, chaque champ étant couvert par quatre items :
1. Image de soi physique :
– je voudrais avoir une apparence différente ;
– je suis globalement satisfait(e) de mon physique ;
– j’aimerais bien que mon visage soit différent ;
– je suis satisfait(e) de ma taille et de mon physique.
2. Image sociale :
– je suis très apprécié(e) par mes copains ;
– j’ai un(e) ami(e) proche auquel (à laquelle) je peux vraiment me confier ;
– j’ai beaucoup de copains ;
– je me sens à l’aise avec les jeunes de mon âge.
3. Confiance en soi :
– je suis souvent content(e) de moi ;
– je me laisse souvent influencer par les opinions des autres ;
– je me sens capable de faire les choses aussi bien que les autres ;
– quand j’entreprends quelque chose, j’ai souvent peur de ne pas réussir.
Photo: cfarivar