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Métiers des maths - Page 7

  • Le bon boulot des sciences

    Paris capitale mondiale des mathématiques et de la mode, c'était ICI
    Pas plus tard qu'hier, je faisais une note intitulée " Inventer le marketing des mathématiques " dont le thème était principalement centré sur le luxe.

    Aujourd'hui, en lisant la BD destinée à promouvoir les métiers des sciences et réalisée par huit universités scientifiques françaises, je découvre que l'histoire traverse un laboratoire de cosmétiques d'une grande marque de luxe.

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    Voilà quelques extraits en images de cette BD de 25 pages : " Objectif Sciences, A la découverte des métiers scientifiques " " :

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     Pour l'intégralité en PDF c'est ICI
  • Bill Gates : les compétences dont vous avez besoin pour réussir

    60829127d2b2b6a685eb97fcf9f259d8.jpg" Beyond that, however, I don't think you can overemphasise the importance of having a good background in maths and science. "

    La source : l'article de BBC News en anglais : ICI

     

  • Simuler la fusion à grande échelle

    d22241e99c8a6db5d77e413157962692.jpgAvec l'action de recherche coopérative Fusion, une communauté de mathématiciens et d'informaticiens se forme autour du projet de fusion thermonucléaire mondial Iter avec pour objectif l'amélioration des modèles de comportement du plasma et l'optimisation des codes.

    Iter (International thermonuclear experimental reactor) est un projet international de grande envergure qui regroupe l'Europe et 5 pays partenaires (États-Unis, Chine, Russie, Japon et Corée du Sud). Ce réacteur expérimental fait figure de géant face aux projets précédents, le Jet en Grande-Bretagne, Tore Supra à Cadarache et TFTR à Princeton, mais tous mettent en œuvre la technologie des tokamaks inventée par les Russes à la fin des années 1950 : confiner un gaz ionisé (plasma) grâce à un champ magnétique, suffisamment longtemps pour provoquer une fusion atomique (voir encadré). Iter lui-même ne sera opérationnel pour accueillir les premières expériences qu'en 2016, mais il occupe déjà physiciens, mathématiciens et informaticiens. En effet, « la maîtrise des réactions de fusion, qui fait l'objet de recherches depuis cinquante ans, se double ici d'un changement d'échelle », explique Eric Sonnendrücker, le coordonnateur de l'Arc Fusion. « Certaines approximations peuvent être remises en cause ; des paramètres négligeables jusqu'à présent ne le seront peut-être plus sur Iter ».

    La suite ICI

  • Les diplômes qui « marchent », un dossier du Point

    Oui, un diplôme est utile. Mais lequel ? Comment choisir ? Faut-il passer par une école pour être sûr de réussir ? Peut-on choisir d’abord une filière courte si l’on veut pousser ses études à bac + 5 ? Inégalitaire, complexe, le marché de l’orientation est tout sauf transparent. Notre enquête pour y voir clair.

    Faut-il croire encore aux diplômes ? Depuis plusieurs années déjà, la persistance d’un important chômage chez les jeunes, et notamment les diplômés, a forgé la conviction qu’à moins d’appartenir à une élite de super-cracks sortis des « grandes écoles » le diplôme n’est plus en France qu’un chiffon de papier. De nombreux ouvrages ont aussi accrédité la thèse que les diplômes étaient dévalorisés car trop généreusement octroyés, position que défend ainsi Jean-Robert Pitte, président de Paris-IV, dans son ouvrage « Stop à l’arnaque du bac » (Oh ! Editions, 2007). Entre les « égalitaristes » partisans d’une école garante de la démocratie, qui réclament un large accès à l’éducation supérieure et toujours plus de moyens au nom de l’égalité des chances, et les « élitistes », qui exigent un meilleur niveau des compétences à la sortie de l’enseignement supérieur et prônent plus de rigueur comme de sélectivité, le débat fait rage. Sur un point, tous sont d’accord pourtant : difficile de s’en sortir sans diplôme, même le plus modeste. Le fossé se creuse entre ceux qui ont appris un métier et ceux qui sont sortis les mains vides du système scolaire. Et même s’ils ne sont pas parfaits, les diplômes aujourd’hui se vendent plutôt bien. D’après une enquête publiée en septembre 2007 par l’Agence pour l’emploi des cadres (Apec), la situation des diplômés s’améliore. Trois jeunes sur quatre sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme, contre trois sur cinq il y a un an. La durée de recherche a baissé : deux mois et demi en moyenne, et la moitié des jeunes a trouvé son premier emploi en moins d’un mois. Les spécialités aujourd’hui les plus demandées ? Les enseignants du primaire, les ingénieurs en informatique, les médecins, pharmaciens et autres professions médicales. Les mathématiciens ont aussi le vent en poupe, dans l’informatique comme dans les cellules de recherche et développement de la finance ou de l’industrie. Effet d’une conjoncture économique favorable, rétorqueront les pessimistes. Peut-être, mais à long terme l’évolution de la population française - départ à la retraite des enfants du baby-boom et arrivée sur le marché du travail de jeunes en moins grand nombre - est favorable à l’emploi des mieux formés. « La guerre des talents » prédite par le cabinet McKinsey il y a plus de quinze ans est en train de prendre pied en France : les entreprises sont à la recherche des meilleurs et sont prêtes à payer le prix.

    Gare aux erreurs d’aiguillage. Reste pour les étudiants à choisir la bonne formation. Gare aux erreurs d’aiguillage : même s’il existe de plus en plus de ponts entre les différentes formations, l’orientation est primordiale si l’on ne veut pas perdre de temps. Or elle est l’un des talons d’Achille du système éducatif français, avant comme après le bac. « Les jeunes arrivent au bac sans avoir choisi leur orientation. Ce qui explique le taux d’échec de 54 % en première année à l’université : un taux record en l’Europe », constate Nicolas Fellus, directeur des médias de Studyrama, société éditrice de guides étudiants. A l’Ecole des mines de Paris, l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs, le constat n’est guère différent. « Nos étudiants de première année ont 20 ans en moyenne, mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire. L’un de nos premiers objectifs est de les faire mûrir afin qu’ils se connaissent mieux et qu’ils sachent ce que sont les entreprises. L’image qu’ils en ont est avant tout déterminée par le milieu familial », décrit Benoît Legait, son directeur. Et comme le souligne Martial Guiette, président du cabinet SMBG, spécialisé dans le conseil en orientation, le marché de la formation bénéficie d’abord à celui qui est informé, d’où, dès le départ, de très fortes inégalités « Ce marché est truffé de délits d’initiés ! Je vous rappelle qu’il n’y a qu’un conseiller d’orientation pour 3 000 élèves et, de toute façon, ceux-ci ne travaillent pas ou peu avec les professionnels. Résultat, on dit aux élèves que, s’ils sont bons, ils pourront faire ce qu’ils voudront. Et l’on oublie de leur dire que le monde de la formation est comme celui de l’entreprise : celui qui gagne est celui qui sait .»

    Beaucoup de jeunes se dirigent vers des métiers qu’ils idéalisent et dont ils ignorent complètement la réalité. Beaucoup aussi, particulièrement dans les classes populaires, renoncent avant même d’avoir essayé. Résultat, les « meilleurs » élèves, ceux qui remplissent les classes préparatoires et intègrent les écoles les plus prestigieuses, sont aussi ceux qui dès le départ savaient où et comment y aller. Ceux qui, souvent, ont été dressés dès l’enfance à gagner les concours.

    La suite de l'article du Point ICI

    Le reste du dossier ICI

  • Prix Nobel de la Paix 2007 : Le GIEC - mieux comprendre l'apport de la France

    Une chronologie des évènements:

    Juin 2005 : La terre se réchauffe plus que jamais.

    Absents lors du dernier rapport du GIEC, les chercheurs français de l’IPSL et de Météo-France viennent de présenter les premiers résultats obtenus à partir de leurs deux nouveaux modèles climatiques. Conclusion : la Terre va se réchauffer, y compris lorsque les émissions de CO2 seront stabilisées.

    Pour tenir compte de ces facteurs, ce ne sont pas moins de onze scénarios que les deux modèles français ont testés.

    Le premier, dit de référence, simule un climat « non perturbé », celui du début du XIXe siècle, avant la révolution industrielle. Le second correspond à l’évolution du climat au cours du XXe siècle (de 1860 à 2000) : il doit permettre de mieux comprendre comment les différents facteurs (gaz à effet de serre, aérosols sulfatés, modification de la constante solaire et volcanisme) ont contribué à l'évolution du climat sur cette période.

    Tous les autres scénarios correspondent à des projections pour le XXIe siècle ou au-delà. Certains privilégient une croissance démographique et économique rapide (scénarios de type A), d’autres considèrent que des mesures environnementales vont être prises (scénarios de type B), avec transferts de technologie* (type 1) ou sans (type 2). On comparera ainsi le scénario le plus pessimiste, A2 (« on ne fait rien »), au plus optimiste, B1 (« on met en œuvre des mesures draconiennes contre les émissions de gaz à effet de serre »). Plus original, les chercheurs ont également cherché à savoir comment évoluerait le climat si les émissions de CO2 pouvaient être stabilisées.

    22 600 heures ( 2 ans et demi ! ) de calculs pour Météo-France, 20 000 heures pour l’IPSL… comme pour toutes les modélisations climatiques, les résultats français ont nécessité des temps de calculs considérables.

    Dans tous les scénarios : la Terre se réchauffe

    L'intégralité de l'article : ICI

    Les résultats de l'Institut Pierre Simon de Laplace : ICI

     

    Comparaison de 2 modèles Météo-France et IPSL pour le scénario A2 : ICI

     

    Janvier 2007 : Le livre blanc des nouvelles simulations climatiques françaises.

    La communauté climatique française publie le 31 janvier 2007 un Livre blanc sur de nouvelles analyses des simulations climatiques françaises dont une partie a contribué à la préparation du prochain rapport du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC).

    L'intégralité de l'article : ICI

    Octobre 2007 : Le Prix Nobel de la Paix est conjointement décerné au GIEC, le Groupe intergouvernemental sur l'Evolution du Climat et à Al Gore

    L'américain Al Gore et le GIEC, le panel d'experts sur l'évolution du climat se partagent le Prix Nobel de la Paix. Ancien vice-président de Bill Clinton et candidat démocrate malheureux à la Maison Blanche en 2000, Al Gore, est revenu sur le devant de la scène l'an dernier avec son livre et documentaire "Une vérité qui dérange". Primé deux fois aux Oscars, le film contribue à vulgariser un sujet complexe et à sensibiliser l'opinion publique à la menace climatique.

    Le prix Nobel de la Paix leur est décerné conjointement "pour leurs efforts de collecte et de diffusion des connaissances sur les changements climatiques provoqués par l'homme et pour avoir posé les fondements pour les mesures nécessaires à la lutte contre ces changements", a expliqué à Oslo le président du comité Nobel norvégien, Ole Danbolt Mjoes. Le GIEC est le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, un organisme chapeauté par l'ONU et présidé par l'indien Rajendra Pachauri.

    Ses rapports fournissent un solide socle de connaissances aux décideurs politiques. L'attribution du Prix Nobel de la Paix à Al Gore et au GIEC lance un signal fort à la communauté internationale à quelques semaines de la conférence de Bali.
    Cette conférence qui se tiendra début décembre doit tracer la feuille de route pour de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre au-delà de 2012, après l'expiration de la première phase du protocole de Kyoto.

    Le prix Nobel de la Paix sera remis le 10 décembre, à la date anniversaire de la mort d'Alfred Nobel. Les lauréats recevront une médaille d'or, un diplôme et un prix d'une valeur de 10 millions de couronnes suédoises, soit environ 1,08 millions d'euros.

    Source Euronews : ICI

    Les lanceurs d'alerte du GIEC, 11 questions à la climatologue Valérie Masson-Delmotte, co-auteur du 4ème rapport du GIEC : ICI

    Le portail français du GIEC : ICI

    L'homme responsable du réchauffement ? et Comment va la banquise aujourd'hui. Deux vidéos du CNRS : ICI et ICI et plus généralement le PODCAST du CNRS : Alerte aux pôles : ICI


    Giec : le rapport est prêt et le réchauffement… officiellement irréversible, l'article de FuturaSciences : ICI

    Tous les articles du blog sur le sujet ( dont celui-ci) : ICI