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Métiers des maths - Page 7

  • Le Cristal et les médailles 2007 du CNRS

    Le Cristal du CNRS, créé en 1992, distingue chaque année des ingénieurs, techniciens et personnels administratifs du CNRS. Il récompense celles et ceux qui, par leur créativité, leur maîtrise technique et leur esprit innovant, exercent le métier d'accompagnement de la recherche et contribuent à l'avancée des savoirs et des découvertes scientifiques. Quinze lauréats ont été désignés pour l'année 2006 au Comité de direction du 7 février 2007.

     Palmarès 2007 - Les lauréats du Cristal du CNRS ICI

    On notera en particulier le Cristal qui a été remis le 11 décembre à Liliane ZWEIG, responsable de la plus importante bibliothèque de mathématiques de France, celle de Paris 6 et Paris 7 ( que je connais bien ( trop?) ) qui comporte 65 000 volumes et 500 abonnements.

    Nicolas Bergeron qui s'occupe de l'arithmétique des formes a reçu une médaille de Bronze ainsi que Fabio Lucio Tonineli qui étudie le désordre.

    Toujours au CNRS, Monique Combescure, directrice de recherche au CNRS, est lauréate du Prix "Femme scientifique de l’année": Directrice de recherche au CNRS (IPNL-Lyon) et Docteure en physique théorique, Monique Combescure dirige actuellement le Groupement de Recherches Européen « Mathématique et Physique quantique ».
     

  • Le bon boulot des sciences

    Paris capitale mondiale des mathématiques et de la mode, c'était ICI
    Pas plus tard qu'hier, je faisais une note intitulée " Inventer le marketing des mathématiques " dont le thème était principalement centré sur le luxe.

    Aujourd'hui, en lisant la BD destinée à promouvoir les métiers des sciences et réalisée par huit universités scientifiques françaises, je découvre que l'histoire traverse un laboratoire de cosmétiques d'une grande marque de luxe.

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    Voilà quelques extraits en images de cette BD de 25 pages : " Objectif Sciences, A la découverte des métiers scientifiques " " :

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     Pour l'intégralité en PDF c'est ICI
  • Bill Gates : les compétences dont vous avez besoin pour réussir

    60829127d2b2b6a685eb97fcf9f259d8.jpg" Beyond that, however, I don't think you can overemphasise the importance of having a good background in maths and science. "

    La source : l'article de BBC News en anglais : ICI

     

  • Simuler la fusion à grande échelle

    d22241e99c8a6db5d77e413157962692.jpgAvec l'action de recherche coopérative Fusion, une communauté de mathématiciens et d'informaticiens se forme autour du projet de fusion thermonucléaire mondial Iter avec pour objectif l'amélioration des modèles de comportement du plasma et l'optimisation des codes.

    Iter (International thermonuclear experimental reactor) est un projet international de grande envergure qui regroupe l'Europe et 5 pays partenaires (États-Unis, Chine, Russie, Japon et Corée du Sud). Ce réacteur expérimental fait figure de géant face aux projets précédents, le Jet en Grande-Bretagne, Tore Supra à Cadarache et TFTR à Princeton, mais tous mettent en œuvre la technologie des tokamaks inventée par les Russes à la fin des années 1950 : confiner un gaz ionisé (plasma) grâce à un champ magnétique, suffisamment longtemps pour provoquer une fusion atomique (voir encadré). Iter lui-même ne sera opérationnel pour accueillir les premières expériences qu'en 2016, mais il occupe déjà physiciens, mathématiciens et informaticiens. En effet, « la maîtrise des réactions de fusion, qui fait l'objet de recherches depuis cinquante ans, se double ici d'un changement d'échelle », explique Eric Sonnendrücker, le coordonnateur de l'Arc Fusion. « Certaines approximations peuvent être remises en cause ; des paramètres négligeables jusqu'à présent ne le seront peut-être plus sur Iter ».

    La suite ICI

  • Les diplômes qui « marchent », un dossier du Point

    Oui, un diplôme est utile. Mais lequel ? Comment choisir ? Faut-il passer par une école pour être sûr de réussir ? Peut-on choisir d’abord une filière courte si l’on veut pousser ses études à bac + 5 ? Inégalitaire, complexe, le marché de l’orientation est tout sauf transparent. Notre enquête pour y voir clair.

    Faut-il croire encore aux diplômes ? Depuis plusieurs années déjà, la persistance d’un important chômage chez les jeunes, et notamment les diplômés, a forgé la conviction qu’à moins d’appartenir à une élite de super-cracks sortis des « grandes écoles » le diplôme n’est plus en France qu’un chiffon de papier. De nombreux ouvrages ont aussi accrédité la thèse que les diplômes étaient dévalorisés car trop généreusement octroyés, position que défend ainsi Jean-Robert Pitte, président de Paris-IV, dans son ouvrage « Stop à l’arnaque du bac » (Oh ! Editions, 2007). Entre les « égalitaristes » partisans d’une école garante de la démocratie, qui réclament un large accès à l’éducation supérieure et toujours plus de moyens au nom de l’égalité des chances, et les « élitistes », qui exigent un meilleur niveau des compétences à la sortie de l’enseignement supérieur et prônent plus de rigueur comme de sélectivité, le débat fait rage. Sur un point, tous sont d’accord pourtant : difficile de s’en sortir sans diplôme, même le plus modeste. Le fossé se creuse entre ceux qui ont appris un métier et ceux qui sont sortis les mains vides du système scolaire. Et même s’ils ne sont pas parfaits, les diplômes aujourd’hui se vendent plutôt bien. D’après une enquête publiée en septembre 2007 par l’Agence pour l’emploi des cadres (Apec), la situation des diplômés s’améliore. Trois jeunes sur quatre sont en poste moins d’un an après l’obtention de leur diplôme, contre trois sur cinq il y a un an. La durée de recherche a baissé : deux mois et demi en moyenne, et la moitié des jeunes a trouvé son premier emploi en moins d’un mois. Les spécialités aujourd’hui les plus demandées ? Les enseignants du primaire, les ingénieurs en informatique, les médecins, pharmaciens et autres professions médicales. Les mathématiciens ont aussi le vent en poupe, dans l’informatique comme dans les cellules de recherche et développement de la finance ou de l’industrie. Effet d’une conjoncture économique favorable, rétorqueront les pessimistes. Peut-être, mais à long terme l’évolution de la population française - départ à la retraite des enfants du baby-boom et arrivée sur le marché du travail de jeunes en moins grand nombre - est favorable à l’emploi des mieux formés. « La guerre des talents » prédite par le cabinet McKinsey il y a plus de quinze ans est en train de prendre pied en France : les entreprises sont à la recherche des meilleurs et sont prêtes à payer le prix.

    Gare aux erreurs d’aiguillage. Reste pour les étudiants à choisir la bonne formation. Gare aux erreurs d’aiguillage : même s’il existe de plus en plus de ponts entre les différentes formations, l’orientation est primordiale si l’on ne veut pas perdre de temps. Or elle est l’un des talons d’Achille du système éducatif français, avant comme après le bac. « Les jeunes arrivent au bac sans avoir choisi leur orientation. Ce qui explique le taux d’échec de 54 % en première année à l’université : un taux record en l’Europe », constate Nicolas Fellus, directeur des médias de Studyrama, société éditrice de guides étudiants. A l’Ecole des mines de Paris, l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs, le constat n’est guère différent. « Nos étudiants de première année ont 20 ans en moyenne, mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire. L’un de nos premiers objectifs est de les faire mûrir afin qu’ils se connaissent mieux et qu’ils sachent ce que sont les entreprises. L’image qu’ils en ont est avant tout déterminée par le milieu familial », décrit Benoît Legait, son directeur. Et comme le souligne Martial Guiette, président du cabinet SMBG, spécialisé dans le conseil en orientation, le marché de la formation bénéficie d’abord à celui qui est informé, d’où, dès le départ, de très fortes inégalités « Ce marché est truffé de délits d’initiés ! Je vous rappelle qu’il n’y a qu’un conseiller d’orientation pour 3 000 élèves et, de toute façon, ceux-ci ne travaillent pas ou peu avec les professionnels. Résultat, on dit aux élèves que, s’ils sont bons, ils pourront faire ce qu’ils voudront. Et l’on oublie de leur dire que le monde de la formation est comme celui de l’entreprise : celui qui gagne est celui qui sait .»

    Beaucoup de jeunes se dirigent vers des métiers qu’ils idéalisent et dont ils ignorent complètement la réalité. Beaucoup aussi, particulièrement dans les classes populaires, renoncent avant même d’avoir essayé. Résultat, les « meilleurs » élèves, ceux qui remplissent les classes préparatoires et intègrent les écoles les plus prestigieuses, sont aussi ceux qui dès le départ savaient où et comment y aller. Ceux qui, souvent, ont été dressés dès l’enfance à gagner les concours.

    La suite de l'article du Point ICI

    Le reste du dossier ICI