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Simuler la fusion à grande échelle

d22241e99c8a6db5d77e413157962692.jpgAvec l'action de recherche coopérative Fusion, une communauté de mathématiciens et d'informaticiens se forme autour du projet de fusion thermonucléaire mondial Iter avec pour objectif l'amélioration des modèles de comportement du plasma et l'optimisation des codes.

Iter (International thermonuclear experimental reactor) est un projet international de grande envergure qui regroupe l'Europe et 5 pays partenaires (États-Unis, Chine, Russie, Japon et Corée du Sud). Ce réacteur expérimental fait figure de géant face aux projets précédents, le Jet en Grande-Bretagne, Tore Supra à Cadarache et TFTR à Princeton, mais tous mettent en œuvre la technologie des tokamaks inventée par les Russes à la fin des années 1950 : confiner un gaz ionisé (plasma) grâce à un champ magnétique, suffisamment longtemps pour provoquer une fusion atomique (voir encadré). Iter lui-même ne sera opérationnel pour accueillir les premières expériences qu'en 2016, mais il occupe déjà physiciens, mathématiciens et informaticiens. En effet, « la maîtrise des réactions de fusion, qui fait l'objet de recherches depuis cinquante ans, se double ici d'un changement d'échelle », explique Eric Sonnendrücker, le coordonnateur de l'Arc Fusion. « Certaines approximations peuvent être remises en cause ; des paramètres négligeables jusqu'à présent ne le seront peut-être plus sur Iter ».

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