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Activités et jeux - Page 14

  • Binary game : un jeu sérieux

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    Les jeux sérieux, c'est du sérieux. Ils constituent une catégorie très bien définie des jeux vidéos dont certains d'entre eux peuvent avoir un usage pédagogique.

    Les Serious Games (ou jeux sérieux) sont des applications développées à partir des technologies avancées du jeu vidéo, faisant appel aux mêmes approches de design et savoir-faire que le jeu classique (3D temps réel, simulation d'objets, d'individus, d'environnements…) mais qui dépassent la seule dimension du divertissement.
    Véritable outil de formation, communication, simulation, ils sont en quelque sorte une déclinaison utile du jeu vidéo au service des professionnels.


    Cinq catégories ont été proposées par Les universitaires Julian Alvarez et Olivier Rampnoux pour classer ces "serious games": Advergaming, Edutainment, Edumarket game, Jeux engagés et Jeux d’entraînement et simulation.

     

    1. Advergaming

    Ces serious games se destinent principalement à la publicité.

    2. Edutainment

    Ces serious games ont une vocation éducative.

    3. Edumarket game

    Le néologisme “Edumarket game” a été créé en 2006 par les universitaires Julian Alvarez et Olivier Rampnoux, les créateurs d’un serious game nommé Technocity. Edumarket game vient de l’anglais edu pour « education », de market « marché » et de game, « jeu » et pourrait se traduire par “jeu dont l’intention est d’éduquer sur un type de marché”. Les Edumarket games s’inscrivent donc dans le registre des outils dédiés à la stratégie de communication en s’appuyant sur les ressorts du jeu vidéo, mais en intégrant également un aspect éducatif.

    Les Edumarket games permettent d’aborder notamment le registre des enjeux sociaux. Comme par exemple, le jeu Food Force qui a été lancé par les Nations Unies courant 2005, en libre accès sur le web, avec des localisations par pays (Italie, France, Pologne, Chine, Japon,…) et dont la vocation est de sensibiliser les enfants aux missions humanitaires que mènent les Nations Unies dans leurs combats quotidiens contre la famine.

    4. Jeux engagés

    L’objectif de cette catégorie de serious games est de détourner soit :

    • les règles classiques des jeux vidéo. Par exemple en privant le joueur de la possibilité de pouvoir gagner un jour (September the 12th), ou encore en lui demandant de perdre pour gagner (AntiWar game)…
    • les graphismes de titres connus : par exemple Anne-Marie Schleiner, Brody Condon et Joan Leandre proposent aux joueurs d’apposer des patches graphiques de propagandes pacifistes (Velvet-Strike) au sein du jeu de tir à la première personne (FPS) “Counter Strike”.
    • à la fois les règles et les graphismes : Appelés Mods (abréviation de “Modifications”), ces patches modifient en profondeur des jeux connus. Comme par exemple le Mod “Escape from Woomera” qui transforme le FPS “Half Life” en un camp de réfugiés réellement situé en Australie, pour dénoncer l’existence de ce camp.

    Les jeux détournés ont souvent pour vocation de dénoncer de façon directe des problèmes d’ordre politique ou géopolitique. Gonzalo Frasca, chercheur au Center for Computer Game Research de l’université de Technologie de l’information (IT) de Copenhague, Danemark, est un expert reconnu dans ce domaine. L’une de ses réalisations, September the 12th, par exemple, dénonce l’utilisation de la violence pour tenter d’endiguer le terrorisme.

    5. Jeux d’entraînement et simulation

    Ces serious games ont pour vocation soit :

    • de permettre à l’utilisateur de s’entraîner à exécuter une tâche ou une manœuvre donnée
    • d’étudier un phénomène s’inspirant du réel qui a été reproduit dans un environnement virtuel.

    Vous trouverez toutes les informations sur un blog consacré à ce sujet : http://www.jeux-serieux.fr/ édité par le non moins sérieux CERIMES : Centre de Ressources et d'Information sur les Multimédias pour l'Enseignement Supérieur.


    Mais revenons à notre jeu sérieux :

    Binary Game est un casual game  réalisé pour CISCO. Binary Game montre qu’il n’y pas besoin de concevoir forcément des jeux de grande envergure pour qu’ils aient une utilité reconnue. Conçu comme un classique casual game pour le web, ce jeu utilisé par CISCO dans la formation aux mathématiques binaires a connu un très grand succès auprès des utilisateurs.

    J'avais fait une note sur les bases des bases, voilà la séance de Travaux Pratiques pour la base 2 :

    BINARY GAME

    Mais attention, une fois que vous aurez compris le principe... l'addiction est garantie, je veux vous revoir passer sur mon blog régulièrement....

    Sur l'utilisation pédagogique des jeux : ICI

  • Séance de présentation du nombre dérivé avec Geogebra

    L'avantage de cette présentation est de pouvoir être faite en totalité et en direct devant les élèves sans aucune préparation.

    1) Entrer dans la fenêtre de saisie la fonction de votre choix, j'ai choisi : f(x)=x^3-2*x+1/2 et afficher la grille.
    2) Placer deux points sur l'axe des abscisses, celle de votre choix, j'ai choisi -0.5 pour le premier. Tracer les perpendiculaires à l'axe passant par ces points. On renommera A le premier point d'intersection de Cf et de cette droite et M le second, pour cela il suffit d'utiliser le clic droit lorsque la souris est sur chacun des points et sélectionner "renommer". Effacer les deux droites verticales en cliquant droit dessus puis décocher " Afficher l'objet, afficher l'étiquette ".
    4) Tracer la demi-droite [AM) ou la droite (AM)
    5) Sélectionner l'outil "distance", les points A1 ( renommé ainsi par Geogebra) et B, elle s'affiche dans la fenêtre algèbre, et avec un clic droit la renommer h.
    6) Faire varier h, en déplaçant B.
    7) Afficher la tangente à Cf en A ( il y a le bouton Tangente ), faites un clic droit pour afficher le menu contextuel et modifier son aspect, j'ai grossi le trait, pointillés rouges.
    8) A utiliser sans modération pour la suite du cours !

     

  • Lorsque le sport et l'enseignement des mathématiques ne sont pas incompatibles

    Qui fait le lien entre ces deux images ?


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    A vous de jouer !

  • La base des bases

    528f0b477aef6ef4e9d6d478e7fcee04.jpgLorsque l'on est mathématicien, informaticien ou ingénieur, la base binaire ou hexadécimale ne comporte aucun secret. Cependant lorsque l'on a fait une terminale L, que l'on est étudiant(e) en sciences du langage et que l'on a choisi l'option maths, calculer en base 4 n'a rien d'évident comme de se rappeler du cours de primaire sur la numération de position.

    Depuis bien longtemps, on n'a plus besoin du concept de base pour comprendre 2 345 et pour faire une addition simple. Du moins on a oublié ce qu'était la base de la base 10 et la numération positionnelle.


    Retour sur la base 10

    Nous écrirons les nombres avec des séparateurs et nous les lirons dorénavant en commençant par la droite contrairement à ce que nous faisons usuellement.

    2345 devient 2.3.4.5 et on lit le 5 puis le 4 puis le 3 puis le 2

    La première place ( à gauche ) est celle des unités, ici c'est 5

    Pour écrire des unités en base 10 il nous faut 10 caractères ( ce sont nos chiffres ):

            - Le premier pour indiquer qu'il n'y a pas d'unité, nous choisirons le caractère 0
            - puis 9 autres caractères pour comptabiliser, nous choisirons 1,2,3,4,5,6,7,8,9

    En base 10, la deuxième place, ici occupée par 4 est celle des "10"aines, 10 est justement lié à la base dans laquelle on compte.

    En se décalant encore vers la gauche d'un cran, la troisième place occupée par 3 est celle des "10x10" aines, donc des centaines.

    On se décale encore vers la gauche, la dernière place ( ici) occupée par un 2 est celle des "10x10x10"aines que l'on appelle les milliers.

    Ainsi par reconstruction additive de ce nombre, il correspond exactement à 3 unités + 4 dizaines + 3 centaines + 2 milliers !

    Vous avez sans doute remarqué que les mêmes caractères sont utilisés pour la comptabilité des dizaines, des centaines et des milliers et que l'on peut poursuivre ces raisonnements pour des nombres contenant plus de chiffres et donc s'augmentant vers la gauche suivant le même principe.


            L'addition en base 10.

          C'est très simple lorsque l'on est à 9 unités et que l'on veut en ajouter 1 supplémentaire:

         - d'une part je n'ai plus de caractère à ma disposition pour indiquer 10 unités à la place des unités
         - d'autre part j'ai un moyen très simple de le faire en indiquant que :

           9 unités + 1 unité = 1.0  qui se lit " zéro unité + une "10"aine"

         C'est le principe "élémentaire" de la retenue, principe qui peut se reproduire sur les "10"aines, les "10x10" aines,   etc

    L'exemple de la base 4

    Nous allons reprendre les mêmes raisonnements:


    Combien faut-il de caractères pour écrire un nombre en base 4 ?

    Par analogie avec la base 10, il en faut 4: le 0 pour indiquer l'absence et 3 autres caractères 1,2,3.

    Considérons le nombre 321 que l'on écrit 3.2.1 et qu'on lit à partir de la droite

    Le 1 est à la place des unités
    Le 2 est la place des "4"aines, 4 est lié à la base, nous sommes en base 4 !
    Le 3 est à la place des "4x4"aines soit des "16"aines

    Par reconstruction additive, on obtient la valeur de ce nombre dans notre bonne vieille base 10

    3.2.1 en base 4 est égale à 1 unité + 2 "4"aines + 3 "16"aines soit 1+8+48=
    57 en base 10


           
    Et l'addition en base 4 ?

            On utilise le même principe de retenue qu'en base 10, sauf qu'en base 4, le dernier caractère  permettant la comptabilité est 3, ainsi:

             3+1 = 1.0
             3+2 = 1.1
             3+3 = 1.2
             3+ 1.0 = 1.3
             3 +1.1 = 2.0 etc


    Un autre exemple, celui de la base 12

    Toujours par analogie avec la base 10, il faut 12caractères, le 0 pour l'absence, 1,2,3,4,5,6,7,8,9 mais il manque 2 caractères, on ne peut pas utiliser 10 et 11 car il sont formés de plusd'un caractère et on perdrait le coté " positionnel " de notre numération.

    Par exemple 101 pourrait se lire 1.0.1 ou 10.1 !

    Nous allons donc utiliser les lettres de l'alphabet: le A correspondra au 10 et B au 11.

    Ainsi le nombre 1.A.B correspondra à B ( 11 en fait ) unités + A ( 10 en fait ) "12"aines + 1 "12x12"aine soit 11+120+144 = 275 en base 10

          
      Et l'addition ?
            En base 12 : B+1= 1.0   !


    Et pour vous aider dans votre travail, un petit convertisseur bien sympathique ( utiliser impérativement le pavé numérique ) :
    ICI


    Vous pouvez par exemple, essayer de convertir un nombre donné en base 10 vers une base quelconque !

    Par exemple convertir 121 en base 12 puis en base 5 puis en base 2 !

    C'est à vous et on ne copie pas...