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Enseigner en intégrant l'outil informatique. L'exemple des maths

tice et mathématiques

 

 

Commentaires

  • Beau travail.

    Pourquoi dis-tu que vidéo-projeter une animation Géogébra (que l'on a mise en ligne) relève du parcours du combattant ?

  • Parce qu'il faut :
    1) un ordinateur connecté à internet et en état de fonctionnement
    2) Geogebra installé dessus
    3) Java aussi
    4) Un vidéo-projecteur
    5) Et que les élèves soient dans la salle au moment du besoin, car faire changer toute une classe de salle pour une petite animation est du temps perdu.

    En gros, présenter une animation geogebra que l'on a placé en ligne au pied levé relève ( je trouve) du parcours du combattant.

    Autant te dire que je me retrouve souvent dans cette situation :)

    Apporter le fichier sur une clé USB peut éliminer les contraintes 1) et 5).

  • Tu as raison, Olivier ; j'avais oublié;car j'ai la chance d'avoir tous mes cours dans la même salle de classe qui satisfait en permanence (enfin quand internet fonctionne sans déconnection,c'est à dire deux jours sur trois) les 5 contraintes que tu mentionnes .
    Mais, malgré cela ,je parle en connaissance de cause ,le vidéo projecteur n'est qu'un outil de plus et c'est tout :
    Quand je l'allume en fin de séance pour visualiser des images interactives que je trouve très bien faites ,il y a toujours deux ou trois niais (au moins) qui s'imaginent que le cours sérieux est fini et qu'on entre dans une période transitoire entre cours et récréation...
    Et cela me rend furieux !!!

  • A mon avis tu as pointé sur le problème futur associé à la convergence numérique. Les élèves feront de moins en moins de la différence entre ce qui relève du savoir et ce qui relève du loisir, ce qui doit être intériorisé en tant que méthode avec ce qui relève de la recherche d'information. aujourd'hui 3-4 élèves font cette confusion et demain lorsque tout ou presque aura convergé?

  • Et pour rebondir sur mon texte, je pense que ça sera pire si on ne les forme pas et les mathématiques se trouvent encore être en position de force pour faire ces distinctions, même s'il est vrai on s'éloigne encore de la pureté initiale de notre pretigieuse discipline qui flotte au dessus de nos têtes dans le ciel des idées :)

  • Suite des commentaires :

    https://www.blogger.com/comment.g?blogID=33369353&postID=7567552412324192080

    Re-suite :

    http://bit.ly/KXvLA

  • Bonjour ol,

    Suite à ma critique virulente sur un autre blog, je tiens à nuancer mes propos à la lecture de votre réponse (il n'y a que les imbécile qui ne nuance pas après tout (ou change d'avis si vous préférez)).

    Il y a donc eu une mauvaise interprétation de ma part d'un point de votre texte qui était pourtant pour moi très clair:

    "Pour beaucoup la vision sera celle ...... avant d'être celle ...."

    Cette phrase était pour moi sans équivoque même si bien sur il y a un postulat avancer selon lequel il s'agit d'une hypothèse du futur. Et c'est presque cette phrase qui m'a fait le plus froid dans le dos.

    De plus à un moment vous parliez de changer le mode d'enseignement pour "faire sens" avec l'appareil numérique mais quel est l'intérêt en soi? J'entends en terme de gain de compréhension pour l'élève et non en terme de pseudo-production informatisée. Vous le dites vous même ne fait lorsque vous parlez du fait qu'on ne put pas utiliser ces interfaces sans parler des interfaces elles-mêmes avant même de parle de l'application qu'on peut en faire.

    Par contre, ce que je ne comprend pas dans votre réponse c'est la partie sur les textos et le gain de temps et le lien avec l'enseignement ou les TIC en soi. Car pour moi, vous parlez beaucoup de gain de temps et de minimisation d'efforts aussi. Mais est-ce que nous voulons créer une société encore plus assistée qu'elle n'y est déjà? C'est un peu une question caduque mais bon, elle se pose d'elle-même lorsque je lis ce genre de raccourci chiffré en temps ou en production.

    Enfin, poussé à l'extrême, on rejoindrait presque une réflexion fait sur les banc des IUFM par celles et ceux qui n'en font pas une et qui disent la chose suivante: "à quoi bon apprendre tout cela vu que les logiciels le font déjà et que les livres ont des cours déjà fait?". Si ce genre de réflexion était anodine voire epsilonesque, je ne la citerai même pas. Mais hélas, plus ça va et plus la génération souhaite se simplifier la vie en s'assistant de plus en plus par logiciel interposée et c'est ce qui est le plus dangereux pour l'humanité elle-même je pense (je ne parle même pas de l'éducation car nous sommes éduqué comme on veut nous éduquer à la base ensuite, on critique avecl e recule ou on approuve).

    Pour conclure, votre exemple avec la privation d'MSN pour un ado est LE soucis générationnelle de l'époque en cours. C'est une addiction totale. C'est à dire qu'à l'heure actuelle, il y a une dépendance et non une utilisation accru au logiciel ou à l'interface virtuel. Ce qui crée à terme de problèmes sociaux dont on a déjà quelque doute voire quelque cas même mais dont on ne parle pas car après tout ce ne sont que des cas isolés.

    Après, on peut en effet, dire que dans l'avenir la place du virtuel sera encore plus prépondérante dans nos vie et que cela deviendra incontournable (comme l'avait prédit les film de science fiction en quelque sorte) au point même que cela ne m'étonnerait guère d'avoir une éducation nationale complètement virtuel. Ne me dite pas que je divague, les testes sont déjà en marche avec l'effet grippe A vu que des cours on été numérisés.

    Mais est-ce que se constat est plaisant? Non pour ma part, il continue à me faire froid dans le dos avec mes excuses pour la virulence de mes propos sur l'autre blog et pour le non respect de votre travail (ce qui n'est pas du tout correct de ma part après coup mais ce sujet est pour moi un sujet clé de l'avenir et j'ai tendance à ne pas rester de marbre comme vous l'avez constaté).

    Bonne continuation et continuez à écrire surtout! (le débat n'en est que plus riche :)).

    Cordialement,

  • J'ai fait une courte réponse sur le blog de Guy :) je la recopie ici.

    "A vous lire je vois que nous sommes revenus en phase et que vous m'avez mieux compris ( c'est l'occasionnalisme linguistique, le pacte :)).
    Pour ce qui est de l'exemple du téléphone portable ou de MSN, il n'est pas question de gain de temps, de facilité, mais simplement de l'intériorisation de l'objet, du logiciel comme support naturel de communication. De ce fait la symbolique est très forte, alors ma question est de savoir ce qu'il en sera lors de la grande "convergence numérique".

    Je crois vous pointez sur la majorité des problèmes futurs que nous auront à gérer ( fusion, addiction, erreurs de jugement, facilité), dont nos jeunes collègues ne sont visiblement pas exclus !!!!

    Il faudrait en effet allonger le texte avec tous ces éléments...

    Et n'ayez crainte, je ne vous tiens aucunement rigueur de faire débat suite à un texte que j'ai écrit.

    Bonne continuation et n'hésitez pas à venir laisser des commentaires sur mon blog, ils seront les bienvenus.

    A bientôt."

  • Vous prenez donc comme vision dans votre texte de faire un constat brut du fait que nous allons vers une numérisation progressive du langage (je schématise mais je crois que c'est votre propos) et que par conséquent, on ne devrait pas négliger cette aspect là et même plus le prendre en compte dès maintenant. (J'avoue que j'ai eu du mal à en arriver à cela mais avec les réponses annexes et successive, je finis, je l'espère à entrevoir plus en profondeur votre texte).

    Donc jusque là j'approuve le constat et l'idée sans aucun soucis. Mon léger soucis serait pourquoi donner la vocation au mathématiques de faire l'apprentissage du dit langage? Je sais que vous répondez à la question dans votre texte en citant la construction historique de l'algorithme et donc de l'ordinateur qui s'en est suivi. Mais ma question porterait plus sur l'aspect pourquoi imposer au mathématiques de le faire en plus ou comme cela est petit à petit en train d'arriver "au détriment des mathématiques elles-mêmes"?

    En fait vous l'aurez compris, j'ai le même constat que vous (constat qui à la première lecture était pour moi votre thèse comme quoi, c'était pas évident pour le coup) sur l'état du numérique et sa progression. Par contre, ce qui m'intéresse le plus ce n'est pas le constat mais plutôt toutes les questions que cela posent en terme de mise en place éducative d'une part (l'option informatique à l'heure actuel est bidon et il n'y a toujours pas de capes info et encore moins d'agreg info sauf erreur ce qui est presque une aberration vu le constat justement). Et sans oublier les autres question annexes qui sont lié à l'assistanat, l'addiction, .... et autre. Que voulons-nous pour l'avenir en quelque sorte en partant du dit constat?

    Ce sont ces questions clés qui sont fondamentales et surtout ce sont les réponses qu'on va y apporter qui baliseront l'avenir (cruelle dilemme pour notre génération d'être conscient des danger et d'être face à nos propres questions en quelque sorte).

  • Je vais préciser.

    Je ne pense pas que le langage va se numériser, c'est plutôt le monde numérique qui va envahir le champ du langage. Je pense que le contact prolongé avec monde numérique va modifier en profondeur l'idée des objets qu'on manipule, la façon dont on perçoit le monde et donc nos réflexes ( personnellement je n'achète plus un livre de la même façon après Amazon et Ebay, je ne recherche plus une info comme avant Google) et que la puissance de la symbolique associée va être très forte. Il s'agit donc d'une modification sous-jacente au dessous du langage ou dedans, des objets de pensée eux-mêmes, et si la symbolique comme je le pense risque d'aller principalement du numérique (idéel) vers le réel (matériel) alors nous serons bien obligés de prendre en compte ce constat. Pour vous donner un exemple vécu. De quoi parlent des comédiens après la dernière de leur spectacle ( 9 mois à l'affiche)? Des vidéos qu'ils ont posté la veille sur Facebook, et cela pendant 1 heure!

    Pour ce qui est de l'introduction en mathématiques au dépend d'autres choses, je ne détiens pas les rennes du pouvoir et je ne pense pas qu'il faille compter sur du "en plus". Une discipline supplémentaire ferait encore plus d'éparpillement et serait de toutes façon à volume constant. Alors qui se sacrifie? Je ne vois guère de candidats, mais certainement que l'on y parviendra avec du temps.

    Je ne pense cependant pas que d'apprendre telle ou telle forme de programmation nous aide sur la problématique que j'ai soulevé alors qu'au contraire, manipuler des objets mathématiques le permet. Car justement notre force c'est de pouvoir nous extraire du code pour faire et voir les choses, nous pouvons aussi décider de la forme que doit prendre le code. La portée des mathématiques, en termes d'apprentissages, est à mon avis sans commune mesure avec l'apprentissage d'un langage de programmation. C'est pour cela que les mathématiques me paraissent excellentes pour d'une part utiliser l'outil, connaître ses limites et son potentiel, et d'autre part servir de support à l'étude. Je ne vois pas de contradiction. Le phénomène de distanciation par rapport au logiciel doit impérativement se faire, il est difficile pour les élèves lorsqu'ils doivent rédiger une démonstration en dehors de l'écran. Entrainer les élèves à se distancier après s'être trop rapprochés de l'écran est fondamental, comment peut-on le faire si justement on les éloigne de tout cet univers, pour soi disant les préserver et que l'on ne ferai pas les mêmes maths. Le tout c'est de ne pas créer des activités trop artificielles, de créer des activités qui font sens et que le logiciel ne soit pas "rajouté" juste en vue de son utilisation.

    Un bon travail avait été fait par les collègues de l'APMEP à ce sujet très intelligemment intitulé "Maths entre papier et crayons"

    http://www.inclassablesmathematiques.fr/archive/2008/02/06/maths-et-tice-en-lycee-brochure-de-l-apmep.html

  • Aujourd'hui, je dirai que le logiciel à vocation plus pédagogique qu'autre chose et les fervant défenseurs des TIC n'argumente que sur cette aspect-ci d'ailleurs n'ayant pas beaucoup d'argument viable autre le fait que "aujourd'hui l'informatique est partout autant s'en servir".

    J'avoue que ce qui me gène le plus dans les TICE c'est leur aspect complètement obsolète pour la matière elle-même. Il n'y a pas de plus dansl a matière mis à part vouloir changer son statut d'hypothético-déductive (axiomatique si vous préférez) à un statut de sciences expérimentale ("je regarde, je conjecture, je démontre") La seul chose mathématique en soit dans la démarche expérimentale est justement le "je démontre" le reste est plus lié à une démarche des sciences physiques, biologique si vous préférez.

    Je lirai votre lien sur l'APMEP même si mon opinion sur cette association reste tranché (hélas pour moi d'ailleurs car j'aimerai la faire changer mais son action ne me permet pas de considérer un changement d'opinion à son sujet).

    La modélisation intéressante et sans artifice arrive lorsqu'on exploiter le vectoriel ou le différentielle par exemple ou encore le 3D si vous voulez pinaillé mais sinon je trouve que les TIC sont une chose artificielle à vocation pédagogique (branlage intellectuelle si je peux être vulgaire en quelque sorte je dis cela lorsque je l'applique au maths car je ne remet pas en cause l'utilité de la manipulation de logiciel loin de là).

    Intéressante réflexion en tout cas!

  • En fait pour encore préciser ma pensée, je ne pense pas que les TICE soient à voir en termes de plus ou de moins, mais en terme de lieu de travail et de forme des objets manipulés.

    On est certainement au début, mais je pense que comme le plumier a été remplacé par le stylo, le cahier et notre bon stylo, le compas, la règle et autres instruments de tracé seront remplacés par des homologues numériques, qui et c'est bien là le noeud du problème auront aussi de nombreuses autres fonctionnalités!

    On pourra faire un hyperlien avec un fichier contenant un compas numérique, mais pas avec une page de cahier qui de plus devrait contenir un compas actif en fer.

    Là encore je ne porte aucun jugement sur le fait que ça soit bien ou non, positif ou négatif, que ça soit mieux de faire des maths en dehors d'une couche logicielle, c'est juste mon sentiment profond en voyant les choses évoluer.

    Je crois donc que le débat sur les Tice cache en fait une très grande peur de dématérialisation du temps et de l'espace de la classe, de la modification de la forme de objets qui y sont produits mais je pense qu'à terme c'est ce qui se produira.

    Je n'inscris pas les TICE dans une modification de la nature de la pratique des mathématiques, mais dans la modification des procédés d'écriture et de communication de l'humanité.

    A l'enseignement d'être capable de l'accepter sous cet angle, et seulement sous cet angle. D'une part ce serait plus facile, et d'autre part ça décrisperait un peu le débat mais je pense que c'est encore trop tôt.

  • Un texte intéressant qui peut être mis en relation avec notre conversation :

    http://www.cornu.eu.org/cgi-bin/display_news.pl?site_id=cornu&news_id=196&skin_file=public/print.html

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