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  • L'île des mathématiques

    Sur l'île des mathématiques, il y a des cours, des forums, des sujets .... : C'est ICI

  • Les signets de la BNF - suites numériques

    C'est ICI

    Et voir tout particulièrement le site permettant de trouver une suite à partir d'une séquence de nombres entiers : ICI

  • Liens Maths et "grand public"

     Une page de liens concernant des sites mathématiques publiée par la SMF : ICI

  • Peur des maths

    Pourquoi les mathématiques font-elles peur à beaucoup d'entre-nous ?


    Parce qu'elles tentent d'expliquer le monde ?
    Parce que la créativité dont elles ont besoin est limitée par les règles strictes qu'elles doivent suivrent ?
    Parce que de savoir que la plupart des choses que l'on considère comme vraies ne le sont pas ?
    Parce que de savoir qu'il existe des choses dont on ne peut savoir si elles sont vrais ou fausses est inconcevable ?
    Parce que le monde des mathématiques semble être proche de celui de Dieu ( ou des Dieux ) ?
    Parce qu'elles enlèvent la dernière couche de magie et de mystère de ce monde ?
    Parce qu'elles sont tellement omniprésentes que l'on préfère les tenir à l'écart ?
    Parce que l'on a peur de ne pas maîtriser ce cheval fougueux qui demande concentration, imagination et rigueur ?
    Parce que l'on a l'impression que c'est le langage avec lequel l'univers est écrit et par là même notre cerveau ?
    Parce que l'on préfère dire que l'on ne comprend pas plutôt que de faire fonctionner son imagination, et d'opposer ainsi les mathématiques avec l'art, position somme toute plus confortable ?
    Parce que l'on fait semblant de croire à l'inutilité des mathématiques dans un société moderne construite sur la notion de progrès scientifique?
    Parce que les mathématiques ne permettent pas seulement d'être consommateur et demandent une position d'acteur ?
    Parce que l'on a peur que de faire des mathématiques altère une certaine sensibilité, qui, de plus,dans la plupart des cas, se révèle souvent virtuelle, à bien y regarder ?
    Parce qu'on en a fait le bouc émissaire d'un certain dogmatisme, d'un certain conservatisme ?
    Parce que comme la religion et la sexualité, les mathématiques souffrent d'un déficit communicationnel ?
    Parce que l'on a la croyance que l'acquisition de connaissances mathématiques tient de l'"initiation" et non de l'enseignement ?
    Parce que les mathématiques sont enseignées commme des calculs et non comme une tentative d'explication du monde ?

    Il doit bien y avoir mille autres raisons... que vous n'aurez sans doute pas de peine à trouver.

    Mais refuse t-on d'apprendre à lire par la simple raison que Kant est trop difficile d'accès ?


    Alors que de nombreux adolescents rendent de copies vides comme s'ils n'avaient suivi aucun enseignement de mathématiques depuis le primaire - et pas nécessairement dans les classes les plus difficiles !


    Nous, les adultes sommes-nous capables de tenter une ébauche d'explication ?

    Le mystère demande éclaircissement, et s'il concerne les mathématiques, la résolution de cette question ne fait pas appel à elles !

  • Dédicace

    A ma mère ( extrait )

    Il est à vous ce livre issu de la prière,
    Qu'il garde votre nom et vous soit consacré;
    Ce livre où j'ai souffert, ce livre où j'ai pleuré,
    Ainsi que tout mon coeur, il est à vous ma Mère !

    J'y met tout ce que j'ai d'espérance et de foi,
    Ma plus ferme raison, mes ardeurs les plus hautes,
    Mon âme entière... hormis ses erreurs etses fautes;
    L'oeuvre est donc à vous, ma Mère, plus qu'à moi.

    Car dans moi, rien n'est bon qui ne vous appartienne
    A vous coeur simple et fort, d'où l'orgueil est absent,
    Ma mère ! et vous m'avez donné votre sang
    Plus qu'un enfant jamais n'en reçut de la sienne.

    Ma vie est en vous : le tronc et les rameaux
    Ne sont pas mieux soudés que mon coeur et le vôtre;
    Et chaque coup de vent qui fait pleuvoir les maux,
    S'il frappe l'un de nous deux, nous courbe l'un et l'autre.

    Nous sommes en deux parts, une seule âme encor,
    J'ai de vous, ô ma Mère! avec trop de mélange,
    Ce que l'homme tombé peut conserver de l'ange:
    Dieu mit le même sceau sur mon cuivre et votre or.

    Et le monde lui-même à tout poête hostile,
    Et Dieu, qui mit pourtant cette fièvre à mon front
    En faveur de ce chant, peut-être m'absoudront
    De tout mon sang usé dans une oeuvre inutile.

    Va donc ô poésie, ...........

    Afin qu'à votre esprit, Seigneur, je sois fidèle,
    Que je demeure en lui ferme et pur ici-bas;
    Et pour que je sois digne, après tous nos combats,
    D'aller, au sein du Christ, me reposer près d'elle.

    Poèmes évangéliques par Victor De Laprade de l'Académie Française 1860