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Inclassables M@thématiqu€s - Page 545

  • Mais où est donc passé Gödel ?

    Lire les conséquences du théorème de Gödel dans l'article suivant :

    http://www.jutier.net/contenu/kgodel.htm

    " Les conséquences du théorème "

    Les deux théorèmes de 1931 de Gödel sur l'inconsistance et l'incomplétude de l'arithmétique du premier ordre ont eu des répercussions importantes sur la pensée philosophique moderne.

    La première conséquence de ces théorèmes est que la Vérité ne peut pas être exprimée en terme de démonstrabilité. Une chose prouvable n'est pas nécéssairement vraie et une chose vraie n'est pas toujours prouvable. Beaucoup de philisophes ont pensé le contraire et ont essayé de définir la vérité comme étant égale aux choses démontrables. De manière générale, dans quasiment toutes les entreprises intellectuelles conséquentes, on peut exprimer des arguments mathématiques simples et on risque donc de rentrer dans le cadre du théorème de Gödel. Je peux ainsi prétendre des choses fausses sans qu'on ne puisse démontrer le contraire.

    De la même manière, je peux prétendre des choses vraies sans pouvoir me justifier par une démonstration De la même manière que l'ensemble des vérités est plus important que l'ensemble de ce qui est démontrable, la réalité est plus importante que l'ensemble des connaissances possibles. Contrairement aux enseignements de nombreux philosophes, être raisonné n'est pas simplement une question de règles. La raison est créative et originale. Pour trouver des vérités dans un système donné, il faut pouvoir s'en extraire et pour cela il faut une raison qui soit capable non pas de simplement rajouter des axiomes à un système mais d'en créer un nouveau dans lequel l'ancienne vérité indémontrable deviendra au contraire tout à fait démontrable.

  • Enfance et télévision : effets désatreux sur la communication

    Lire :
    http://www.tout-pour-la-science.com/article-1803906.html

  • Prépa ENS

    Je suis étudiante en classe préparatoire à l'ENS de cachan (économie et gestion), la particularité de cette prépa étant le fait que nous suivons aussi des cours à la fac'. Ainsi, par semaine, j'ai 3heures de maths à laprépa, 3h30 à la fac', et en ce moment nous avons un TD de stats d'une durée de 3h par semaine...ce qui nous fait si je compte bien 9h30 de maths. Je suis issue d'une terminale ES où je m'en sortais très bien en maths sans fournir d'effort particulier. A cette époque j'aimais bien les maths, c'était presque un jeu, tout était si logique...mais voila, les maths ne sont pas très à la mode parmi les élèves et je me sentais souvent obligée de dire que ce n'était pas ma matière préférée. A la prépa, je me suis mise à desaimer les maths, surtout en analyse, parce que j'avais des lacunes par rapport à mes collègues issus de terminale S, et notre professeur ne semblait pas tenir compte de cet handicap, et il y avait tellement de notions qui m'étaient inconnus et que je n'arrivais pas à rattraper que je sentais cela comme une injustice. Pourtant en fournissant des efforts, je me suis difficilement hissée vers le haut, je suis 8eme de ma classe en maths. A la fac, certes il ya avait des difficultés en analyse,mais on tenait à gommer un tant soit peu les inégalités entre ES et S. J'ai réappris à aimer les maths avec l'algèbre linéaire car tout était nouveau, on repartait sur des bases nouvelles, et je n'avais plus de handicaps par rapport aux autres. Les maths pouvaient redevenir une histoire de logique, et je ne me sentais pas amoindrie par rapport à mes collegues. En résumé, je me mets à détester les maths lorsque je me retrouve en situation d'échec et ce malgrè mes efforts. Parce qu'au fond tout le monde devrait pouvoir y arriver, je ne pense pas qu'il y ait quelquechose d'insurmontable à notre niveau, nous ne faisons pas de la recherche en maths, alors pourquoi parfois, même si on essaye, même si on essaye trés fort, on ne reussit pas?

    blog : www.20six.fr/enrouteverstodai

  • Denis, juriste

    J'ai toujours été animé d'un désir de comprendre. Encore aujourd'hui, j'aime comprendre. Malheureusement affligé de dyslexie et de dyscalculie, ma scolarité a été semi -aisée.
    Les maths, j'ai été assez bon, mais je me plantais dans les opérations. J'adorais la géométrie. Puis, je me suis découragé. Cependant je peux comprendre encore des choses, lorsque ça se pose, mathématiques financières mmm... mathématique des partages. Je n'ai été rééduqué de ma dyslexie (et jamais de ma dyscalculie, mais ça va de pair, qu'à l'âge de dix-huit ans, trop tard pour les maths.)
    Un peu trop d'anxiété, un manque de décontraction et voilà, je suis juriste. Il ne faut pas croire que le droit, c'est une science "molle" (selon moi il n'y a pas de science molle), non, c'est une science de logique, mais alors que les mathématiques sont de la pure logique sur des termes que l'on domine totalement, et donc la démonstration est certaine, le droit raisonne sur des situations dont la configurations est infinie. Il fait appel à l'imagination que l'on doit conjuguer avec la logique. Les solutions, dans les détails, ne sont jamais certaines et peuvent entraîner des discussions parfois sans fin où en définitive l'arbitraire ne sera pas absent.
    Cependant le droit est nécessaire à la vie en société et il repose sur un principe d'égalité, un peu comme une équation.
    Pour en revenir aux chères mathématiques, affectivement, je les vois comme une science claire, certaine, où l'esprit de l'homme se meut dans d'absolues certitudes et ça c'est très gratifiant. Il y manque la couleur, la qualité ("qualité"au sens philosophique et sans jugement de valeur, vous l'aurez compris) que le mathématicien retrouve dans la joie de comprendre, de dominer absolument son sujet, ce qu'aucune autre science ne peut donner. Il est aussi dans la situation de celui qui domine les autres par sa science à laquelle peu accèdent. Les autres dépendent totalement de lui sous ce rapport.
    Bref, je regrette de ne pas être plus mathématicien, je suis trop vieux aujourd'hui pour le devenir. Je les jalouse donc de me dominer ainsi. :-)

  • Isab'L

    J'ai toujours été bonne en math. Bien plus qu'en français. Du moins du point de vue de mes moyennes générales. Je n'ai jamais su si j'aimais les maths ou pas. Je notais mes cours, m'en souvenais sans jamais vraiment les apprendre, répondais convenablement et avec rapidité lors des contrôles. Ma prof de collège était une vedette, mais vous la raconter demanderais au moins 100 lignes, alors une autre fois peut être! Je l'aimais beaucoup et j'étais sans doute la seule. Elle avait pris l'habitude de photocopier mes contrôles pour les distribuer en lieu et place de correction, sans avoir oublié au préalable, de grassement souligné "LA" rature qui me coûterait le 20/20. Logique! Sans écueil donc jusqu'au lycée. Je rêvais d'une section "C" (heu!!! Je crois que c'est "S" maintenant). Mon 18 de moyenne en math et le reste très honorable m'en ouvraient les portes. Mais c'était compter sans une situation familiale des plus complexes et une mère des plus "égoïstes" qui décréta que me supporter encore les deux années nécessaire à un CAP bureautique était l'ultime effort qu'elle pourrait faire. J'ai donc, avec l'appui de mes chers professeurs, farouchement négocié .... un BAC G2 en trois ans. Dès le premier trimestre de ma seconde, j'étais descendue sous la barre des dix de moyenne. En fin d'année, je flirte avec le 2. Dans un effort surhumain, j'ai décroché un 4.5 au BAC. Beaucoup on pensé que ma chute était due à ma mésentente avec la prof de math du lycée, Mais je sais moi, qu'elle n'y est pour rien ...

    Blog d'Isab'L.: www.20six.fr/les_doux_leurres