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  • Carnet mathématique de l'année 2008

    Quoi de "neuf" dans le "8" ? Rien de spécial mais Culturemath nous propose en guise de carte de voeux, un carnet  original retraçant les principales dates anniversaires se terminant par 8 en rapport avec les maths et les mathématiciens !

    Il y a 150 ans, était par exemple découvert le célèbre Ruban de Möbius !

     

    Besoin d'un petit recyclage ?

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  • Question de sens - 30 - le feu

     

    c3bc10a850b9ca7aef86ebf08b6331fb.jpgQuestion de sens est une petite production personnelle centrée sur les mathématiques, au sens large, qui comptera 65 notes s'appuyant sur les hexagrammes du Yi-king pour constituer le coeur du sujet. Si vous ne connaissez pas le Yi-King, la note ICI peut vous aider mais c'est nullement utile pour lire le commentaire. Une brève interprétation de l'hexagramme précédera ce commentaire...  Comme vous vous en doutez certainement compte tenu de l'environnement de cette note, l'hexagramme 30 correspond au feu, c'est donc de lui dont il sera question dans toute cette note.

     

     

    Interprétation

    Les deux places maîtresses de cet hexagramme sont occupées par la souplesse, elles mêmes entourées de deux rigidités. Le feu est doublement présent dans cet hexagramme. La clarté intérieure ( trigramme inférieur ) est aussi présente à l'extérieur ( trigramme supérieur ). C'est sur le combustible que le feu s'attache nécessairement, ainsi les vertus élevées ne peuvent être vécues de façon solitaire. La dépendance et l'inter-dépendance sont les  conditions nécessaires de la vie et de  l'idéal lumineux que l'on se fixe.

     

     

    Commentaire:


    L'histoire de l'homme et l'histoire du feu suivent ensemble le même chemin. On pensait que leur union commençait il y a  500 000 ans, mais la copie doit visiblement être revue car les premières fiançailles entre l'homme et le feu sembleraient avoir été fêtées il y a quelques 790 000 ans... Du feu de l'homme préhistorique à la maîtrise du feu dans un moteur de voiture, un réacteur d'avion, de fusée ou de navette, c'est bien  la capacité de domestication de cette étrange compagne qu'est la flamme qui marque les progrès technologiques effectués par l'homme. De façon métaphorique, on peut étendre cette notion de puissance, au monde quantique ( fusion et fission nucléaires )  et numérique lorsqu'on l'associe aux capacités de calcul des super-calculateurs. On oublie d'ailleurs trop souvent que l'ordinateur est une formidable source de chaleur dissipée par effet joule, ce qui en fait un très mauvais élève à l'école des économies d'énergie, puisque cette énergie pourrait-être mieux récupérée comme ICI. D'ailleurs lorsque l'énergie manque pour alimenter ces monstres, on embauche des cyclistes comme ICI.

     

     

    Après avoir été apprivoisé très tôt par l'homme, le feu a bien longtemps résisté à la modélisation. Comment modéliser une flamme, la propagation d'un feu? Voilà des phénomènes qui ont donné bien du mal à tous les mathématiciens, ingénieurs et calculateurs de tous pays. La modélisation du feu est maintenant mieux maîtrisée.


     

    La simulation de la flamme de la bougie devient réaliste :

     



    La reconstitution numérique du 11 septembre est capable de reconstituer le "trajet du feu "

     


    Lors de la construction d'un tunnel autoroutier, il est possible de prendre en compte des paramètres tels que l'éventualité d'un feu se propageant  au mauvais endroit et au mauvais moment, par exemple à l'entrée du tunnel avec un fort trafic. Le modèle suivant qui concerne le tunnel de l'A86 en est un exemple ( MPEG) : ICI

     

    Les feux de végétation sont maintenant modélisés, ce qui permet de mieux les comprendre en retour. Les discontinuités de propagation causées par le rayonnement et la saute des brandons font l'objet de simulations numériques comme le montre l'exemple suivant : ICI . Désiré, c'est le nom choisi par l'INRA pour le dispositif mis en place afin de mieux comprendre le comportement du feu.

     

    Mais le feu ce peut être aussi celui des armes, comme le coup feu qui a mortellement blessé Galois lors d'un duel. Le duel eut lieu le 30 au matin, de très bonne heure, près de l'étang de la Glacière, sur le territoire de Gentilly. La balle qui atteignit Galois avait, d'après l'autopsie, été tirée à vingt-cinq pas : elle entra dans le ventre par le côté droit et traversa à plusieurs reprises l'intestin, pour venir se loger sous la fesse gauche. Le paysan qui releva le blessé l'amena à neuf heures et demie du matin à l'hôpital Cochin.

     

    J'imagine que la question du feu, des mathématiques et de la modélisation est loin d'être close mais je vais m'arréter ici... Et puisque nous sommes le 22 décembre, il est difficile de ne pas relier le feu et Noël, la bûche, les illuminations et le sapin. Mais quel est donc ce lien si proche entre les deux, pour que maintenant les guirlandes soient passées de l'intérieur des maisons sur le sapin à l'extérieur de ces dernières?

    En France, l'arbre de Noël fut introduit à Versailles par Marie Leszcynska, femme de Louis XV en 1738 et En 1837 Hélène de Mecklembourg, duchesse d'Orléans et d'origine allemande fait décorer un sapin aux Tuileries. Au XVII et XVIIIe siècle on commence à voir des premiers sapins illuminés. Comme la cire était couteuse, on plaçait des coquilles de noix remplies d'huile à la surface de laquelle une petite mèche flottait ou des chandelles souples que l'on nouait autour des branches.


    Nous nous retrouverons dans quelques temps pour poursuivre ces ballades, autour de l'hexagramme numéro 2 : La terre, et en attendant je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël.

  • Flatland - Vers la troisième dimension

    Edwin A. Abbott, pasteur anglais et précurseur de la pensée à quatre dimensions de la fin du XIXe siècle, est l'auteur d'une fable mathématique ("Flatland") qui a été exhumé à la suite des théories relativistes et quantiques.

    La vidéo : ICI


    Pour poursuivre la promenade vers la quatrième dimension, c'est ICI

    L'hypercube emprunté à Gigistudio

     

     

    La note de Blog a maths ( version française du livre Flatland ) : ICI

  • Garder la tête froide sur un sujet brûlant : le réchauffement climatique.

    Le réchauffement climatique est un sujet brûlant, très politisé et hyper-médiatisé transportant avec lui un message direct et bien simple vers le public:

    Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre

    Les sociétés industrielles produisent du gaz carbonique

    Les sociétés industrielles ou celles devant poursuivre leur industrialisation sont et seront responsables du réchauffement climatique.

    Voilà, en gros, le message du réchauffement climatique relayé par les médias. Pourtant sous cet aspect simple et trop simpliste se cache une problématique scientifique beaucoup plus complexe, des enjeux financiers énormes, et une interaction forte entre les décisions politiques, les choix économiques et la modélisation numérique du phénomène qui ne manqueront pas d'agir sur les résultats des prévisions et aussi sur les choix stratégiques eux-mêmes. Beaucoup de questions se posent et le simple fait d'énoncer les résultats sous un certain angle, d'émettre des certitudes ou les plus grandes réserves quant à la situation future,  de surestimer ou de sous-estimer la sensibilité à certains paramètres, d'identifier tel ou tel moteur du réchauffement  aura des conséquences définitives et irréversibles quand à l'avenir du comportement de la planète et sur de nombreux habitants de cette terre, principalement ceux que l'on nomme déjà les futurs réfugiés climatiques et tous ceux dont le comportement quotidien devrait se modifier.


    Le dioxyde de carbone est-il le « moteur » principal du réchauffement climatique? Est-ce le soleil? L'origine anthropique de ce réchauffement est-elle avérée? Le dioxyde de carbone n'est-il pas une victime sacrificielle symbolique, désignée comme le symbole négatif du progrès, dont il faudra  limiter la production par tous les moyens, ceci permettant en passant à l'homme de dire qu'il est capable d'agir? Les modèles sont-ils suffisamment précis? Comment modéliser des phénomènes complexes tout en conservant la possibilité de réaliser les calculs en un temps raisonnable? Qu'en est-il du rôle des particules en suspension? Du rôle des forêts, des océans? Du calcul de l'albédo et de ses variations? Le maillage des modèles est-il adapté et quel est son impact sur les résultats? Peut-on créer des modèles climatiques prenant en compte de façon réaliste des scénarios intégrant des choix économiques et politiques? Peut-créer des modèles économiques prenant en compte le réchauffement climatique? Peut-on lier les deux? Est-il réaliste de dire que l'homme peut agir sur le climat? Le remède n'est-il pas pire que le mal, sachant que le ralentissement de la croissance pénalisera en tout premier lieu des populations déjà fragilisées et les plus exposées au réchauffement? Les médias aident-ils à la lisibilité de la problématique d'ensemble? Toute information doit-elle être divulguée, sachant qu'elle pourra être utilisée de façon stratégique? Le GIEC est-il une organisation qui veut "le bien du monde" ou est-ce une organisation noyautée par un parti écologiste mondial qui prend de l'ampleur? Les opposants au GIEC ne seraient-ils pas quant à eux des scientifiques à la botte de grandes sociétés pétrolières? Les scientifiques du GIEC, sont-ils indépendants et peuvent-ils produire un autre message que celui qu'ils donnent, leur permettant ainsi de garder une manne financière importante? Comment garder la tête froide dans un climat si brûlant ? Comment alerter les pouvoirs politiques d'un danger réel ou d'une réalité potentielle? N'y aurait-il pas dorénavant un besoin de séparation de ce pouvoir que serait l'expertise scientifique? Comment faire la distinction entre ce qui est du  de la science et ce qui appartient au discours autour de la science, c'est à dire à l'interprétation, celle-là même qui fait aussi débat en recherche fondamentale? Qui suivre dans une démarche rationnelle, lorsque l'on connaît toutes les précautions que demandent l'interprétation de résultats scientifiques sur les causes et les conséquences à court, moyen et long terme?

    Toutes ces questions sont mélées les unes aux autres dans ce débat brûlant. Certaines sont d'origine scientifique, d'autres économiques ou politiques. Chacune de ces questions et les réponses qui leur sont, ou seront apportées, seront lourdes de conséquences.

    Ce débat et ces positions sont d'autant plus importants que 4 sondés sur 5 dans 21 pays, se disent d'accord pour changer leur mode de vie, y compris les habitants des pays les plus peuplés comme l'Inde, la Chine, les Etats-Unis. Il y a donc un quasi consensus autour de cette question qui rend d'autant plus important la précision et la qualité des informations transmises ainsi que leur utilisation dans une dynamique politique et économique à l'échelle mondiale.


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    Source BBC : ICI

    Qu'en est-il de l'Afrique dans ce débat? Peut-elle agir ou son incapacité à le faire sonnera-t-elle définitivement le glas d'une petite possibilité de développement et la laissera ainsi sous l'emprise d'autres nations plus avancées?

    Dans le grand marché complexe du réchauffement climatique, a-t-on les moyens de faire des choix "rationnels" et d'avoir accès à des informations "neutres" ?

    La revue "La Recherche" de Décembre propose un dossier spécial très intéressant intitulé " Réchauffement climatique " passant en revue le rôle complexe des forêts dont l'action dépend de la position qu'elles occupent sur le globe. Le rôle des turbulences océaniques est aussi important. Elles sont associées à des mouvements ascendants qui augmentent l'apport de matières organiques à la surface et diminuent par le même mécanisme, l'effet "pompe à carbone." Les aérosols ( nom utilisé pour qualifier les fines particules en suspension dans l'air: ce sont souvent des gouttelettes condensées ) ont des comportement liés au refroidissement quand ils obscurcissent l'atmosphère mais aussi au réchauffement. La modification de la taille des gouttelettes des nuages est de toute première importance, car la vapeur d'eau qu'ils contiennent représente 95% des gaz dits à "effet de serre"..

    Une planche récapitulative  de ce dosssier intitulée "Un mode d'incertitude" pointe les différents points d'interrogations scientifiques:

    Les effets des nuages.
    L'incidence des aérosols.
    L'adaptation des écosystèmes.
    La stabilité des hydrates de gaz ( méthane ) enfouis dans les mers et océans.
    L'activité solaire.
    Le dégel du permafrost.
    La fonte des glaces.
    Les rejets humains des gaz à effet de serre.
    La prise en compte des phénomènes climatiques extrêmes.
    La capacité d'absorption du dioxyde de carbone des océans.

    Quelques remarques de ce dossier m'ont particulièrement interpellé.

    Nathalie de Noblet-Ducoudré et Jean-Luc Dupouey soulignent " Contrairement à l'idée naîve que nous nous en faisons, le climat est sous fort contrôle biologique".Dans ce même article, ils ont pris l'exemple suivant très symptomatique de l'utilisation d'une information. Les scientifiques ont prévus une disparition presque totale de la forêt amazonienne  avant la fin du XXIème siècle.... ce qui s'est transformé en : à quoi bon l'épargner aujourd'hui?.

    J'ai aussi noté, dans l'interview de Amy Dahan Dalmerico du CNRS, sa réponse à la question " Quelles sont les relations entre les modèles climatologiques et économiques ?" : Il s'agirait de relations qualifiées d'incestueuses car si les modèles scientifiques prennent en compte les choix économiques représentés dans différents scénarios, les conséquences du réchauffement climatique ne sont quant à elles, absolument pas introduites dans les modèles économiques. Comment dans ce cas ne pas être dans l'incertitude avant une mise en symbiose  de ces modèles?

    J'espère que cette note atteindra son but très limité: celui de clarifier un peu  l'état des lieux de la problématique globale du réchauffement climatique en faisant apparaitre les différentes questions que l'on peut se poser. Elle n'a pas la prétention d'y répondre, tellement un tel sujet demande, si l'on veut avoir une idée claire et large sur la question, à ce que l'on cherche l'information de façon personnelle afin d'en intérioser les tenants et les aboutissants et se forger ainsi une solide une "intime conviction" sur ce vaste sujet.



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    On trouvera des points de vues très divergents ( liste non exhaustive ) dans tous ces articles et vidéos suivants:

    Sur le GIEC ICI et  les conférences d'Hervé Le Treut ( CERIMES ) ICI et ( Académie des Sciences ) ICI

    Le réchauffement de l'arctique est un signal des activités humaines ( CNRS ) ICI

    Une sensibilité difficile à cerner ( Le Figaro ): ICI

    Le débat sur l'origine solaire du réchauffement ( Futura Sciences ): ICI

    Le réchauffement climatique: le combat d'arrière garde des sceptiques ( blog ) : ICI

    Tout ce que dit la blogosphère sur le sujet : ICI

    Le tag de ce blog " modélisation des évènements terrestres " : ICI

    Le soleil est le moteur du réchauffement climatique, les intérêts politico-financiers sont énormes, les scientifiques du GIEC ne sont pas indépendants et n'ont pas intérêt à produire d'autres conclusions que celles qu'ils produisent ( Vidéo américaine ): ICI

    Les modèles mathématiques ne sont pas une preuve ( Société de Calcul Mathématique): ICI

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    Et tout récemment, le 10/12/07, La conférence de Bali"Agir pour le climat c'est agir pour la paix..." :( Nouvel Observateur ) ICI

    La surchauffe causée par la saturation en gaz à effet de serre risque de déstabiliser dans quelques années des régions entières, expliquent les auteurs du rapport, des scientifiques suisses et allemands pour lesquels "agir pour le climat est agir pour la paix".

    "Si le réchauffementclimatique n'est pas jugulé , des Etats fragiles et vulnérables, qui sont déjà aujourd'hui assez mal gérés, pourraient imploser sous la pression du réchauffement global, puis générer des ondes de choc vers d'autres pays", a affirmé Hans Schellnhuber, directeur de l'Institut de recherche sur l'impact du climat de Potsdam.

    aea39333632ce9f359f146f700d0a121.jpg12/12/2007 - L'action visant à lutter contre le changement climatique devra être conduite pour l'essentiel dans les pays en développement, mais il incombe aux pays développés d'en assumer le coût dans sa majeure partie, a estimé le Secrétaire général de l'OCDE, Ángel Gurría, dans un discours prononcé aujourd'hui à Bali, où se tient la Conférence des Nations Unies  sur les changements climatiques.

    L'intégralité de l'article ICI

    15/12 La conférence de Bali sur le climat aboutit à un accord ICI


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    En vrac:

    Vidéo Arte : Climat Histoire d'une guerre secrète : ICI

    Lettre ouverte au président d'Arte : ICI

    Réchauffement climatique : réponse à quelques questions élémentaires : ICI

    En matière de sciences: le scepticisme est un devoir : ICI

    Les causes de l'augmentation du CO2 mieux identifiées   ICI

    Ajout du 05/02/08 : Réchauffement climatique: qui croire ? ICI

  • La mathématisation du temps épuise-t-elle la question du temps?

    Conférence donnée par Etienne Klein : ICI