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tice - Page 7

  • L'An@Chronique Numérique - Number eilleteu

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifMoins de notes...

    J'ai bien pris note, grâce à l'actualité passée, de ma soi-disant incompétence à mettre des notes! Individu très sensible et très perméable au flux médiatique, je me suis immédiatement remis en question et, comme vous l'avez sans doute remarqué, je publie moins de notes sur ce blog, espérant ainsi conserver une meilleure cohérence avec moi même et avec mes autres amis bloggeurs!

    En fait, cette prise de conscience n'est pas tout à fait la raison de mon éloignement 2.0. D'une part, la période est assez chargée en termes de corrections et d'organisation de diverses manifestations scolaires. De plus, j'ai passé un peu de temps sur les logiciels permettant de créer des cartes heuristiques. J'en ai fait une destinée aux premières S afin qu'ils me donnent le retour ( est-ce utile pour eux en fait ? ).

    Moins de notes mais plus de tableau !

    Et oui en même temps que je mettais moins de notes, je mettais un tableau à l'honneur, blanc et interactif, j'ai nommé le TBI pour les intimes ! J'ai passé l'après midi de mercredi avec des collègues de l'IREM d'Orléans qui m'ont initié au TBI. Le coté logiciel du tableau n'est pas difficile à comprendre pour ceux qui ont un peu l'habitude du travail sur ordinateur. Le logiciel fourni est convivial et on retrouve vite nos marques habituelles, les sauvegardes, l'exportation des fichiers en divers formats. Par contre, prendre en main le coté "tableau" du TBI est assez déroutant!

    Après l'avoir calibré, il faut maintenant faire apparaître la première page blanche du paperboard. Là c'est assez surprenant, on peut écrire à la main avec le stylo et utiliser ce stylo pour faire les opération usuelles que l'on fait depuis des années avec la souris. Un clic, un double clic, et du glisser-déposer avec le stylo. Vous pouvez par exemple emmener ce que vous venez d'écrire à la poubelle en bas a droite du tableau. Tout ce que vous avez écrit est susceptible d'être modifié, jeté ou réécrit. Lorsqu'une page est remplie, on fait apparaître une autre page. On peut revenir à la première, copier facilement un élément de la première sur la deuxième, le réduire ou le grossir, et tout cela au tableau ! Il n'y a plus d'ordinateur, seul un tableau, vous et les élèves qui l'adoptent assez facilement après quelques hésitations pour la sélection des outils ( stylo ou flèche de sélection ). Il faut s'entraîner à la logique du tableau car lorsque l'on utilise par exemple l'outil "stylo ligne", qui permet de tracer de magnifiques lignes droites, il faut le déselectionner en recliquant dessus pour écrire. Ce réflexe est loin d'être instantané.

    Il devient donc possible de garder des traces d'un cours sur l'autre, d'exporter une correction en PDF ou HTML.  Il est possible d'écrire sur des textes imprimés, de surligner des documents, de format PDF par exemple comme des sujets d'annales.

    Il est possible de préparer des pages de paperboard avant une séquence, d'y insérer des fichiers liés. Pour cela on peut installer le logiciel sur n'importe quel ordinateur afin de les créer et installer aussi la tablette PC pour écrire. Seule ombre au tableau : la tablette PC est bien petite et écrire proprement avec demande beaucoup d'entraînement. J'ai donc préféré la création non manuscrite, usage qui semble être réservé à la classe.

    J'ai créé une présentation du TBI assez rapidement et une page de paperboard illustrant le plan pour un chapitre de cours comme s'il s'agissait d'un document "Traitement de texte". J'aurai pu l'utiliser en classe ( si je ne l'avais pas détruit par inadvertance.. on se refait pas.. et comble de malchance, il n'apparait pas dans la poubelle windows!).

    J'ai testé le TBI pendant 4 heures devant des élèves sans préparation spécifique de séquence. Ils ont été plus prompts à la correction, sans doute grâce à l'effet "tout nouveau, tout beau". J'ai conservé toutes les pages des corrections. Je peux ainsi repartir à la prochaine séquence de ce qui a été fait sans réécrire tout, ou exporter les pages enformat PD et les publie sur le blog du lycée ( je ne le ferai dans ce cas si mais je le testerai une prochaine fois).

    Les usages du TBI sont à inventer. Je m'entrainerai ( car il s'agit bien de cela ) dès que je le pourrai et vous compterai ici les quelques expériences associées. Pour l'instant, je me déplace un peu dans la forêt de la découverte avant d'atteindre celle du savoir...


    Pour compléter : le Tableau Blanc Interactif par L'IREM de Rennes : ICI et 2 vidéos ( pas encore de moi... je m'entraîne!)

  • Un exemple de carte heuristique en mathématiques : le chapitre " Statistique " de Première S

    1442388051.jpgLa carte heuristique est un diagramme permettant de représenter simplement des informations complexes. Elle est entièrement adaptée à l'enseignement où les présentations linéaires sont souvent trop limitées.

    Mon voisin de "Tout le monde en blog"  : Lettres et cartes heuristique est un spécialiste du sujet, j'ai donc été  chercher chez lui quelques adresses et ai récupéré au passage la licence de MindManager7. J'avais déjà trouvé il y a quelques temps le logiciel gratuit Freemind avec lequel j'ai fait mes premiers pas. J'ai découvert Mindomo qui permet un partage en ligne des cartes heuristiques et qui visiblement est gratuit pour cette utilisation.

    Je me suis toujours posé la question concernant l'utilisation et l'intérêt du cahier de textes pour les élèves. La carte heuristique peut être un bon moyen de présenter des informations, un cours plus ou moins détaillé qui puisse d'une part servir de repère aux élèves et puisse aussi être utilisé comme cahier de texte pour indiquer une progression.

    La carte heuristique me semble être un excellent outil pour dynamiser une pratique pédagogique autour du triptyque "compétences, savoirs et culture". Je vais m'exercer pendant le reste de l'année à construire quelques cartes qui ont l'avantage d'être réutilisables d'une année sur l'autre et que l'on peut partager en ligne. De plus elles peuvent aussi être facilement transformées et donc enrichies ou remaniées.

    J'ai choisi de présenter autour de la notion "statistique", la synthèse du cours où ressortent en bleu les points du chapitre qui me semblent incontournables et en vert l'utilisation des TICE. Apparaît aussi sur cette carte un pôle "Sur le Web" , où j'ai placé quelques liens ( peu ) de cours et des adresses pertinentes sur le sujet. J'ai choisi d'intituler " Ne pas oublier ", une partie plutôt réservée aux compétences attendues qui ne ressortiraient pas directement de la simple lecture du plan du cours. Un dernier point qui me semble tout aussi important quelque soit le niveau et le sujet traité, est celui de la culture et de la contextualisation historique, qutrième pôle qui est aussi présent sur la carte.

    La progression dans les notions peut être matérialisée par une icône des tâches. Le temps devient ainsi une étiquette de la notion étudiée, il n'impose plus une présentation linéaire et chronologique des évènements pédagogiques.

    Sur une même carte heuristique peuvent donc cohabiter de façon dynamique des objets numériques très divers ( documents écrits, images, sons, vidéos...) dont le choix et la juxtaposition autour d'un squelette de cours permettent l'éclairage.

    Je présente ici ma première carte, sans doute imparfaite, mais  comme tout nouvel outil, il me paraît indispensable de se l'approprier. Cela demande temps et réflexion. Je vais tenter d'éditer jusqu'à la fin de l'année, les cartes heuristiques des chapitres de première S restants.

    L'insertion du code pour embarquer la carte ici ne fonctionne pas, je place donc le lien de la carte ci-après.


    La carte heuristique : statistiques en première S

    La version MindManager de la carte ( téléchargement du viewer obligatoire pour la visualiser)

     

     

     

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  • La difficile intégration des TICE dans les pratiques pédagogiques des enseignants

    Parmi les obstacles à une plus large utilisation des TICE en salle de classe, la question de la fiabilité du matériel est souvent citée. L’utilisation d’un matériel dont on ne maîtrise pas nécessairement tous les paramètres ou qui présente un risque de défaillance (matérielle ou due à une mauvaise manipulation, voire à une panne d’équipements centraux tels que les serveurs), face à une classe dont certains élèves manquent de patience, constitue un risque indéniable pour l’enseignant.
    Mais, dans certains cas, la crainte technique peut aussi renforcer une réticence face à une réorganisation nécessaire des cours qui demande un investissement personnel conséquent.

    La mission fait sien le constat qui avait été fait par les auteurs du rapport sur l’École et les réseaux numériques :

    « L’intégration d’un objet technique dans une pratique professionnelle n’a de chance de succès que s’il est sûr et que s’il rend les services attendus. L’enseignant soucieux d’utiliser au mieux le temps de la classe et l’attention de ses élèves, ne s’exposera pas volontiers à des situations de blocage et ne tolèrera pas de longs délais d’accès aux ressources. Il ne peut préparer systématiquement deux cours, dont un de secours en cas de panne, risquer de perdre des préparations ou des travaux d’élèves, ne pas pouvoir imprimer au moment voulu le document nécessaire à une synthèse ou à un travail ultérieur de la classe, gérer les aléas informatiques en même temps que le déroulement de la séance. »

    En l’absence d’un équipement encore banalisé dans l’ensemble des établissements scolaires, la relative disponibilité (par exemple d’une salle multimédia ou d’un équipement mobile) et la faible qualité du matériel peuvent aussi limiter l’utilisation, y compris par des enseignants experts et motivés. Cela est d’autant plus problématique dans le 2nd degré où les contraintes nombreuses qui pèsent par ailleurs sur la grille horaire des enseignements limitent les possibilités pour les chefs d’établissement d’intégrer celle de la disponibilité d’un équipement.

    Pour les enseignants, ces contraintes peuvent aussi constituer un frein psychologique important à un plus grand usage des TICE. Le système d’enseignement français offre un environnement organisationnel peu propice : durée des cours, effectif des classes, « poids » des programmes, etc.

    Dans ce contexte, quel peut être le facteur d’entraînement pour l’enseignant, confronté à de multiples exigences souvent imparfaitement explicitées, sans être nécessairement doté des matériels et ressources adéquats, hormis une motivation reposant sur des convictions personnelles ?

    Les comparaisons internationales confirment que le changement des pratiques professionnelles enseignantes en vue d’intégrer les TICE ne va de soi dans aucun pays. Ces évolutions en appellent d’autres et impactent à terme l’organisation, voire les valeurs, des systèmes d’enseignement. Dans les facteurs permettant le développement des TICE, une étude de l’OCDE souligne le « rôle primordial » que joue le programme dans l’orientation des activités éducatives, notamment lorsque les examens représentent des enjeux décisifs, mais, toujours selon cette étude, « souligner les possibilités des TIC dans le cadre du programme existant n’est qu’une amorce de solution ».

    Plus généralement, l’outil informatique a contribué à changer en profondeur l’ensemble des organisations dans lesquelles il a été introduit. Il est difficile d’imaginer qu’il n’en aille pas de même pour le système éducatif français.

    Extrait du rapport sur la contribution des nouvelles technologies à la modernisation de l'enseignement.

  • Ma première formule !

    Plus de 1200 notes dans ce blog sur les maths  et pas une formule. Un record !

    Et bien voilà la première, réalisée avec Pretty Print
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  • Utilisation de Maxima et de son interface wxMaxima en classe

    J'ai utilisé Maxima ( ou plutôt wxMaxima ) en classe pendant un cours de première S lors d'un exercice de calcul de fonction dérivée.

    Il fallait étudier en fonction de R, les variations de la fonction P définie par P(R)=(E*R^2)/(R+r)^2.

    Le logiciel affiche effectivement la dérivée de cette fonction. Cependant la forme qui est présentée n'est pas la forme la plus usuelle obtenue par l'application des formules classiques du cours. Certains élèves s'empressent donc de "forcer" leurs formules pour obtenir, coûte que coûte, celle affichée.

    Il est aussi possible de simplifier cette formule auquel cas les élèves ont devant eux le résultat attendu.

    Le logiciel permet aussi en toute simplicité de modifier la variable utilisée pour la dérivation et de faire un petit test rapide des résultats attendus si la variable était E ou r.

    Là encore un échange fructueux s'est établi.

    La manipulation de ce type de logiciel demande un peu d'entraînement au préalable, mais je me suis toujours fixé des buts assez limités pour leur introduction dans mes séances de cours et d'exercices.

    C'est ainsi que maintenant j'aime bien pouvoir disposer de Geogebra, qui par sa simplicité d'accès me permet de représenter rapidement fonctions, dérivées et asymptotes très rapidement pendant un cours ou une séance d'exercices.

    Durant la séance que je viens de décrire ici, j'ai d'ailleurs utilisé les deux logiciels conjointement, visiblement pour la plus grande satisfaction des élèves. Le peu de temps passé aux quelques manipulations a été très largement rattrapé par la valeur ajouté de l'affichage et débats qui ont suivis.

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    La note de Blogmaths pour le téléchargement et des infos complémentaires sur ce logiciel : ICI

    Les leçons de prise en main du logiciel d'André Turbergue : ICI

    Manuel Maxima
     

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