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blog - Page 8

  • Wolfram MathWorld

    wolfram numbr3rs.jpgOn connait bien Wolfram pour son célèbre et incontournable logiciel Mathematica.

    Wolfram dispose aussi d'un blog depuis mai 2007 .

    On trouvera au fil de notre promenade, un peu d'art et de géométrie différentielle ou bien les mathématiques cachées derrière les épisodes de Numb3r saison 4.

     

     


     

    De plus, Wolfram vient de rendre public un Scrapbook célébrant les 20 ans de Mathematica, l'histoire allant de la préhistoire, c'est à dire de l'ère avant Mathematica jusqu'à aujourd'hui, avec le player et le blog...

     

     

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     Avant 1984 : La préhistoire selon Wolfram....

  • Pourquoi les blogs de science ?

    J'ai tenté dans une précédente note de trouver quelques arguments à la question : Pourquoi si peu de blogs de maths ?

    Trois blogueurs du Café des Sciences tentent aujourd'hui d'apporter un éclairage sur les raisons d'existence et de réalisation d'un blog sur les sciences.

    Je laisse ci-après le début de l'article et vous invite à poursuivre sa lecture ICI

    Au XIXe siècle, la vulgarisation scientifique était partout et la science un sujet de discussion incontournable. Aujourd’hui, la presse quotidienne mêle dans une même rubrique science, technologie et environnement, réduisant les thématiques scientifiques pures à une peau de chagrin mais montrant que le progrès ne se dissocie plus des préoccupations environnementales et des technologies qui rythment notre vie quotidienne. C’est cette réalité qui pousse des scientifiques de formation ou de profession à vouloir bloguer pour partager leur vision de la science.

    En effet, la science qu’ils vivent au quotidien ou qu’ils regardent évoluer en observateurs attentifs n’a rien à voir avec le mythe de la science froide et austère. Elle est chaude, humaine, fragile et précieuse à la fois. Le blog est donc une fenêtre sur la science, permettant de court-circuiter les barrières entre public et recherche, et surtout d’entamer un échange.

    Pour compléter :

    Table ronde : bloguer les sciences

    Pour un classement des blogs "Sciences", voir celui de Wikio ICI

  • Un Skyblog de Maths est Blog Star

    Angel a eu l'idée originale de consacrer son Skyblog aux maths et l'idée paye puisqu'elle fait aujourd'hui partie des quelques Blogs Stars du moment.

     

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    Mais ce n'est pas tout, puisque le blog d'Angel est aussi 6ème du Top 100 :

     

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    Toutes mes félicitations Angel pour cette énergie déployée à changer  l'image des maths et pour montrer à tous qu'un peu de fraîcheur et d'imagination ont bien souvent raison des discours les plus pessimistes.


    Le blog " drole de maths "

  • Pourquoi si peu de blogs de maths ?

    C'est la question que pose Gaspard... un blog de maths que je viens de découvrir.

    Je vais tenter quelques réponses jetées en vrac ici:

    Ça prend beaucoup de temps
    . Lire les notes des autres blogs, alimenter le sien par des notes plus ou moins longues, c'est autant de temps utilisé à ces tâches qui peuvent parfois occuper plusieurs heures par jour. Je m'entends d'ailleurs dire à la maison non plus que je suis sur l'ordinateur mais que je suis sur mon blog ! Pendant ce temps là le repas, les courses et le jardinage attendent... patiemment !

     

    Il faut s'y mettre... à l'informatique, au web 2.0, il faut essayer, passer du temps à comprendre cet univers : del.icio.us, les blogs, les réseaux sociaux, le langage html, les flux rss. Il n'y a pas de manuel, tout se fait sur le tas, au fur et à mesure. Comprendre comment ça marche n'est pas si simple, il faut regarder les autres pendant des heures, s'essayer, abandonner, tester, reprendre. Il faut donc s'engager dans une démarche de longue haleine qui peut décourager.


    Il n'y a aucune reconnaissance institutionnelle, ce qui n'engage personne à sortir des sentiers battus. Aucun enseignant ( car se sont quasiment les seuls à pouvoir faire un blog exclusivement sur ce sujet ), alors que les discours officiels demandent de changer l'image des maths, n'est valorisé ni reconnu à réaliser un tel travail ramené au statut d'épiphénomène, au bricolage qui n'engage que la personne qui en est le créateur dans la manière d'occuper ses loisirs... L'enseignant du second degré ou l'universitaire qui se lancerait dans l'aventure serait plutôt vu comme un amusant marginal tant que ses propos sont inoffensifs et comme un dangereux polémiste si ce n'est pas le cas, pouvant être soumis à remontrance, et même être sanctionné!

     

    A quoi ça sert un blog ? Telle est la question à laquelle on est forcément confronté lors de la lecture ou de la création d'un tel objet numérique. Le blog permet de traiter le flux informatif, or les mathématiques, dans la façon dont on les enseigne depuis des années répondent plus au statut de stock qu'il faut ingurgiter, qu'à l'idée de flux sur lequel on peut parler, avoir un avis, émettre des idées. L'idée d'actualité, forcément associée à l'idée de blog et de flux, émerge en ce qui concerne les mathématiques en France. Il est possible de faire un blog plutôt site, détaché du flux des nouvelles fraîches mais dans ce cas il devra apporter une vison nouvelle, une présentation originale, des éléments nouveaux, sans quoi il verra son lectorat se détacher de lui.

    Quel intérêt pour les élèves? La question estc entral lorsqu'un enseignant se lance dans l'aventure, à moins qu'il ne choisisse une autre orientation plus personnelle auquel cas on ne peut pas tellement parler de blog de maths. Le débat est ouvert et la réponse ne me semble pas si évidente.

    L'idée d'actualisation des connaissances n'est pas naturelle en mathématiques et si elle me parait évident par une formation plutôt orientée vers les sciences de l'ingénieur et la veille technologique, je ne suis pas persuadé qu'elle le soit pour un étudiant qui sort de l'université pour rentrer à l'école, aussi diplomé soit-il ! Il n'est donc pas étonnant que la plupart des matheux regardent un blog avec un étonnement non dissimulé, une incompréhension à peine voilée, en se demandant à quoi ça peut servir !

    Faire un blog sur les maths s'est aussi avoir une certaine croyance que l'on peut changer les choses, que l'on peut changer l'image d'un domaine, que l'on peut-être utile, que le temps que l'on passe, s'il s'agit d'un enrichissement personnel est aussi utile pour les autres auquel cas, nombre de notes ne seraient pas écrites.

    La création d'une identité numérique n'est pas encore implantée. Or je suis persuadé que d'ici quelques années elle sera au centre de toutes les considérations, qu'elle fera partie intégrante du CV. A savoir si le monde de l'enseignement restera aveugle à ce changement qui s'amorce à l'extérieur.

    Faire un blog c'est avoir un lectorat et cette idée n'est pas si naturelle que cela, c'est d'ailleurs ce point qui m'a le plus troublé. Quoi dire? Comment le dire ? Faire des maths et parler autour des maths ne demandent pas les mêmes compétences. La première n'implique pas la seconde qui est pourtant à la base de la création d'un blog de maths.

    Il faut se lancer dans l'inconnu, prendre des risques, être soumis à la critique, admettre que l'on est faillible, que l'on peut se tromper, que l'on peut être en difficulté à trouver un chemin, que l'on doit changer de trajectoire, que l'on doit essayer sans savoir, etc,... autant de compétences qui sont plutôt vues comme des défauts en maths !

    Il ne faut pas avoir peur du jugement, de ses pairs, de personnes qui ont plus de connaissances que soi. Il faut accepter l'idée que des personnes plus érudites, plus cultivées, plus intelligentes, vont lire ces modestes lignes. Il faut aussi accepter l'idée qu'un lecteur n'est absolument pas obligé de revenir. Impossible de contraindre une personne à revenir. Seul le talent de l'auteur, la pertinence de ses articles fidélisent le lectorat, sachant que les lecteurs potentiels n'ont souvent guère de temps à consacrer à cette activité.

    Les universitaires n'ont jamais été très amis avec la vulgarisation, pour la transmission exotérique des connaissances. L'idée est plutôt: on sait, on crée des diplômes, on donne les diplômes à ceux qui savent. Une sorte de transmission en vase clos qui atteint maintenant ses limites par le manque de personnes disposées à rentrer dans ce système ( du moins en sciences ). Le blog n'a pas encore de place dans ce monde universitaire pour qui le seul intérêt d'Internet est la facilité d'accès à des contenus et non un moyen de modifier leur présentation, pratique supposée inutile et même nuisible à leur utilisation. Si c'est vrai pour le professionnel, il n'en est pas de même pour le grand public qui sera demain le client de ces mêmes institutions... C'est à l'université que sont formés les enseignants, celle-ci élisant ceux qu'elle juge les meilleurs dans ce travail en leur attribuant l'agrégation où seul le contenu est important. Quel serait donc l'intérêt de transmettre autre chose que des contenus ? Rien au regard de la performation diplômante du système universitaire qui produit les membres de l'institution et leurs élites. Si le discours autour de l'interdisciplinarité et de divers procédés pédagogiques enrobant la connaissance est ( a été ?) dispensé , rien n'a été modifié dans les modes de sélection des enseignants. Ces discours se trouvent confrontés à l'immobilisme du système qui les contredit et annulent de facto! Le blog, avatar de la vulgarisation et du discours vain autour d'un sujet bien trop sérieux pour être abordé par l'opinion commune, se trouve donc balayé d'un revers de main et chassé des choses sérieuses et utiles du monde des connaissances dont les universités sont les gardiennes. Et pourtant, si je prends l'exemple de ce blog, je ne compte pas les documents pdf que j'ai extraits des sites universitaires pour les exposer ici. Y aurait-il un décalage entre l'image véhiculée et la réalité souhaitée qui ne peut être dite, être mise dans le discours dirigé vers l'extérieur? L'analyse fine et les moyens à mettre en oeuvre pour modifier les choses ne sont pas à ma portée ...

    Un blog pour parler de quoi? De soi? Bof. Des autres? Bof. Du monde? Mouais. Des maths? D'autres l'ont tellement bien fait et le font si bien au travers de brillants livres? Qui suis-je pour me permettre de parler? Ai-je les compétences? Il faut trouver quoi dire, de quoi parler et ce n'est pas une mince affaire, encore une question de temps.

    Alors un blog pour quoi faire?
    Pour reprendre une image qui m'a marqué, je dirai pour apprendre à nager! Surfer à la surface de choses ou plonger dans les profondeurs des connaissances. L'un n'exclue pas l'autre et le blog me semble être le point de convergence des deux. Pour surfer sur la toile et nager dans l'océan des connaissances, il faut un surf et le surf numérique s'appelle le blog, sans lui on reste spectateur. Aller vite, à la surface et plonger en profondeur, voilà l'exercice quotidien que nous demande cet objet nouveau qu'est le blog. Ici, rien de statique, on ne sais jamais de quoi demain sera fait, il y a quelques instants je ne savais même pas que j'allais écrire cette note et il y a deux heurs je ne savais pas non plus que j'allais écouter un cours du Collège de France sur les fondements cognitifs de l'arithmétique élémentaire. Alors je confirme, ce blog m'apprend à nager car sans lui je n'aurai pas mené ces deux actions dans un temps aussi restreint ( et avec des paquets de copies qui attendent encore désespérément d'être corrigées ! ).  Je dirai que le blog apporte non seulement un renouveau des connaissances en les mettant en mouvement mais aussi un vent de libertés dont il serait dommage de se priver.

    Compte tenu de ces quelques points jetés en vrac, peut-on s'étonner du faible nombre de blogs de maths ?
    J'ai du oublier mille points mais je sais que vous êtes là pour rattraper mes déficiences !

    Je vais vous avouer un secret : moi je fais un blog pour être cité dans les futures études sociologiques qui seront publiées dans 50 ans lorsqu'un étudiant aura choisi comme objet de thèse " Les blogs de maths francophones " et que son travail sera d'éplucher toutes les notes de ce blog. Alors je lui fais un petit coucou ici !!!


  • L'An@Chronique Numérique - Number tri

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifRecyclage des philosophes et philosophie bio

    Je le sentais. Un jour viendrait où il faudrait recycler les philosophes. Out, les vieux philosophes, vive le bio, le nature, le durable.  An@Chronique - Number TRI ( sélectif ) oblige, il va falloir s'y coller. Alors commençons dès maintenant.

    Socrate est passé au bio, c'est mortel !

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    Descartes : "je pense donc je suis"... non, plus maintenant.

    Et si je pensais mais que je n'étais pas réél. Si j'étais une simulation extrêmement évoluée , que je vivais dans un monde simulé en étant dans l'incapacité de le savoir. Des arguments bien difficiles à contrer qui mettent à mal le maintenant trop classique " Cogito ergo sum" de Descartes. Vivons-nous dans une simulation où les seuls bugs seraient nos comportements irrationnels? C'est la question que nous renvoit Nick Bostrom qui nous affirme que nous pourrions déjà bien vivre dans un tel environnment créé par une civilisation qui aurait atteint la maturité technologique, c'est à dire dont les simulations seraient indépendantes de leur substrat. En gros, NOUS!.  En guise de démonstration, il nous propose les 3 arguments suivants dont la réfutation des 2 premiers entraîne l'acceptation du 3ème.

    Argument 1 : Toute civilisation technologique disparaît avant d'arriver à maturité.

    Argument 2 : Les sociétés technologiques arrivées à maturité abandonnent les simulations de grande précision incluant le cerveau humain.

    Argument 3 : Ma vie et mon environnement sont des illusions car je vis dans une simulation.

    Pour un peu plus de détails sur le sujet c'est ICI et la note que j'avais fait à ce sujet est ICI

    "Je pense donc je suis une simulation"... dixit Bostrom : Descartes : recyclé !

    D'autant plus qu'on pourrait affirmer, non sans une pointe d'humour, à l'image d'un étudiant du professeur Brian Whitworth : "Si je suis dans une réalité virtuelle, les graphismes sont superbes, mais l'intrigue craint un max." Le professeur Brian Whitworth est Docteur en Systèmes d'Information et maintenant Maître de conférences à l'Institut de l'information et des sciences mathématiques à l'université Massey à Auckland. Il se pose lui aussi la question: pouvons-nous être dans un monde de réalité virtuelle produite par une intelligence supérieure où l’ordinateur en coulisse fonctionne à une vitesse de traitement de 186 282,397 miles par seconde - la vitesse maximale de la lumière?

    Des matheux à la place des philosophes et hop , un p'tit coup de bio et de recyclage.

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    Leibniz le savait déjà lorsqu'il affirmait : "Chaque corps organique d'un vivant est une espèce d'automate naturel" mais reste-t-il crédible après Kerviel pour avoir écrit : «L’homme doit agir le plus possible car il doit exister le plus possible et l'existence est essentiellement action.» ? : Allez on recycle Leibniz.

     

    Et Finkielkraut qui veut débrancher l'école. On recycle, on recycle pas? Allez on recycle, c'est à la mode et ça créé des emplois. Et en plus on fait un prix de gros :  l'école, les bouquins, les philosophes et Internet aussi...

     

    En philo, le développement durable et le bio, c'est porteur.

     

    Même les adeptes de Krishna  vont devoir se mettre au vert (naturel) ....

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    Et pour les autres, je vous laisse la liste. Par contre faites attention à certains philosophes comme Nietzsche qui ne se laisseront pas faire facilement. Par exemple, en ce qui le concerne, il fut déjà très proche de la nature ( d'un cheval ) à la fin de sa vie...

    Ensuite, un petit coup de Möbius pour tout ce petit monde, programme "délicat" pour commencer, on ne sait jamais...
       

     

    Et voilà le travail :

     

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    Voilà un vrai problème moderne, bio, philosophique, associé au développement durable et bien posé !


    Je ne sais pas si on a gagné au change, les futurs historiens feront le bilan...

     

    Pochard, Rocard: quel rapport ? Un arc en ciel de couleurs...

    Rocard démissionne de la commission Pochard.
    Pour un rapport en or? Non pas de doré c'est pas assez bio.
    C'est un livre vert et les recommandations se feront dans un petit livre blanc... Mais, la colère de Rocard qui se fâche tout rouge: c'est la fin de l'ouverture en MP3
    Et, ce petit livre vert, c'est quoi en fait? Petit?  Non pas vraiment, il fait 271 pages en PDF, allez on s'y colle, lisez au moins les titres pour vous faire une idée.... et pas d'impression papier... sinon au recyclage! Le rapport Pochard c'est "The rapport sur l'évolution du métier d'enseignant" et ça ne concerne pas moins de 900 000 personnes en France. Jetez y un coup d'oeil, vous pourrez ainsi découvrir que le titre du livre vert est écrit en bleu et que le texte est quant à lui écrit en noir... Un arc en ciel de couleurs qui se dévoile sur  l'horizon du métier?... Regardez bien dans la marmite, il y a de l'argent. Mais non c'est de l'or. Ah non l'or est interdit, alors c'est peut-être un mirage... attendons pour voir, mais pas trop car les arcs-en-ciel sont éphémères...


    Parfois les mathématiques, c'est les boules.

    A Orléans, au mois de Mars, se tiendra le très sérieux colloque "Mathématiques et billard" . Si vous avez quelques lacunes en maths, vous pouvez toujours tenter une reconversion dans le billard... Voilà quelques exercices de "base".

     

    Illustrations : Cliquer sur les images pour accéder aux sites de Daniel Secconni et de Didier Müller