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Culture Générale - Page 75

  • Tristes mathématiques

    Turing ( père de l'informatique ) : suicide au cyanure certainement suite à un traitement chimique de son homosexualité

    Gödel ( certainement le plus grand mathématicien du XXème siècle ): mort de faim

    Lovelace ( première programmeuse ) : sa mère cacha la morphine pour obtenir la redemption de sa fille alors qu'elle mourrait d'un cancer

    Cantor ( a étudié la notion d'infinis ) : meurt à l'hopital psychiatrique

    Riemann ( père de l'intégration ): meurt à 39 ans

    Hypatie ( néo-platonicienne, disciple de Pythagore ) : tuée par les chrétiens pour paganisme en lui arrachant la peau avec des coquilles d'huitres et ses membres furent livrés aux flammes.

  • Francis Bacon

    Les mathématiques sont soit pures soit mixtes ( c'est à dire mélées de matière ). Appartiennent aux mathématiques pures les sciences qui traitent de la quantité définie, absolument séparée de tout axiome de philosophie naturelle; il y en a deux, la géométrie et l'arithmétique. La première traite de la quantité continue, la seconde de la quantité discrète. Les mathématiques mixtes ont pour objet quelques axiomes ou parties de la philosophie naturelle, et elles s'occupent de la quantité déterminée en tant que celle-ci leur est annexe et secondaire. Car nombreuses sont les parties de la nature qui ne peuvent être découvertes de manière suffisamment sagace, ni mise en évidence de manière suffisamment fine, ni adaptées à l'utilité d'un manière suffisamment adroite, sans l'aide et l'intervention des mathématiques. De cette espèce sont l'optique, la musique, l'astronomie, la géographie, l'architecture, la science des machines, et quelques autres.

    Pour les mathématiques, je ne relève aucune lacune. A ceci près que les hommes ne comprennent pas assez quel usage excellent les mathématiques pures peuvent avoir en ce qu'elles apportent remède et guérison à de nombreux défauts de l'esprit et des facultés intellectuelles. Car si l'esprit est trop obtus, elles l'aiguisent, s'il a trop tendance à vagabonder, elles le fixent, s'il est trop plongé dans le sensible, elles le rendent abstrait. Ainsi, il en est des mathématiques comme du tennis , qui est un jeu en lui même sans utilité, mais qui est fort utile en tant qu'il rend l'oeil rapide et le corps prêt à se plier à toutes sortes de postures; l'utilité qu'ont les mathématiques, de façon accessoire et latérale, a tout à fait autant de valeur que leur utilité principale et voulue. Quant aux mathématiques mixtes, je me permettrais simplement cette prédiction: de  plus nombreuses espèces de ces mathématiques ne peuvent manquer d'apparaître à mesure que la nature sera davantage découverte".

  • Et pourtant elle tourne...

    Ce n'est pas Copernic qui a découvert que la terre tournait autour du soleil mais bien avant lui  : Aristarque de Samos

  • Page histoire des maths de l'Académie de Bordeaux

     

    ICI

  • Courants philosophico-mathématiques

    Il y a l'inventionnisme issu de l'empirisme selon lequel les mathématiques sont une invention de l'être humain. La principale objection de ce point de vue est de savoir pourquoi les découvertes mathématiques se font de façon presque identique independemment de la culture.

    Il y a le platonisme mathématique, issu de l'idéalisme pour lequel les mathématiques existent bel et bien en dehors de l'esprit humain. Le nombre Pi existerait indépendemment du fait qu'on l'ai découvert. La principale objection est de savoir comment entrer en contact avec ce monde, par l'intuition ? Alors cela nous ramène à l'intervention de l'homme dans les découvertes mathématiques.

    Il y a le formalisme issu du logicisme pour lequel les mathématiques sont une manipulation de symboles sans signification et ne cherchent pas à rendre compte de leur lien avec le réel. La principale objection est de se demander pourquoi les mathématiques décrivent aussi bien le réel s'il n'y avait pas de lien entre les deux.


    Il y a le constructivisme ou intuitionnisme issu de l'opérationnalisme pour lequel les mathématiques ne doivent accepter comme point de départ que les nombres entiers, les notions mathématiques les plus simples et déduire tout le reste par étapes successives à partir de ces notions intuitivement évidentes. La principale objection est de justifier pourquoi partir des nombres entiers ? Qu'est ce qu'une étape de construction ? Pourquoi l'intuition de l'infini ne serait pas recevable alors qu'elle a donné des résultats interessants ?


    Bon choix Madame, bon choix Mademoiselle, bon choix Monsieur...