Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Utilisation du TBI en première S : suites numériques

    J'ai utilisé pour la première fois le Tableau blanc interactif en classe en paperboard de bureau, c'est à dire que j'ai utilisé le bureau comme fond pour l'écriture.

    Le but était de visualiser la représentation graphique des termes d'une suite définie par récurrence. J'ai ouvert Geogebra, j'ai représenté la droite d'équation y=x et la droite d'équation y=-0.5x+2 (en fait j'ai chargé un fichier que j'avais préalablement préparé à cet effet).

     

    11784.png

    J'ai appuyé sur le bouton "paperboard de bureau". Le fond était prêt pour permettre l'écriture. J'ai commencé le graphique, deux élèves l'ont poursuivi et voilà le résultat converti en PDF : suite par récurrence.pdf

    Comme je l'avais précisé dans une note précédente sur le TBI, il faut acquérir une certaine dextérité pour que la séance se déroule correctement. Il faut rester concentrer sur le contenu et la gestion de classe tout en rajoutant des contraintes techniques supplémentaires. Quelles sont-elles ?

    * Écrire de façon lisible sur le TBI

    * Changer d'outil avant d'écrire, il faut par exemple désélectionner l'outil ligne pour pouvoir écrire du texte, cela demande des réflexes qui ne sont pas forcément là.

    * Utiliser le stylo du TBI et le pavé tactile du portable car celui-ci ne comportant que 2 ports USB, il est impossible de connecter la souris, les 2 étant utilisés l'un pour le TBI et l'autre pour la clé USB.

    * Il faut penser à une gestion rigoureuse des couleurs ( dans le cas présent, il s'agit d'essais aussi bien pour moi que pour les élèves...)

    * L'ensemble peut s'avérer assez anxiogène surtout si la partie technique est difficile à gérer comme ça peut être le cas parfois ( passage TBI ordinateur, sauvegarde, fermeture brutale de fenêtre... )

    Je vais placer ce document sur le blog du lycée et demanderai si un élève l'a consulté.  En fait je l'ai placé en lien sur la carte heuristique du chapitre. Je le reprendrai peut-être aussi lors d'une autre séance. Il sera par contre impossible de modifier le fond, seuls les ajouts via le logiciel du TBI seront modifiables.

    Dans tous les cas je poursuis la découverte de ce nouvel objet technologique qu'est le TBI avec mes élèves.

  • Du tableau noir au tableau blanc


    Une petite histoire des tableaux scolaires par Pierre Puget : ICI

  • Le Repaire des Maths -7-

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gif




    L'actualité nationale et internationale

     

     

    • Un nouveau consortium met le supercalcul au service de l'industrie automobile (Allemagne)
      Le 7 mars 2008, le nouveau centre "Automotive Simulation Center Stuttgart" (ASCS) a été créé par des partenaires industriels et de la recherche. Cette concentration de compétences réunissant sciences de l'ingénieur, mathématiques et informatique pour la simulation numérique permettra de renforcer et de développer la position de pointe de l'industrie automobile en Allemagne. Hormis la baisse des émissions de CO2 qui représente le principal défi à relever, la réduction des émissions de particules fines, les aspects de sécurité et d'efficacité énergétique sont aussi fortement considérés. L'article de Bulletins électroniques.com

    • MarketSim Game : un jeu sérieux ! Co-labellisé avec le pôle Imaginove, MarketSim Game, porté par l'entreprise VSM, en partenariat avec Focus 21, PointCube, Héliotrope et l'Inria, est un projet dont l'objectif est de concevoir un outil serious game [1] permettant le dialogue entre utilisateurs et concepteurs pour spécifier des produits et des solutions aéronautiques, puis les promouvoir et les adapter à un contexte opérationnel. De son côté, PESTIV3D (Plateforme d'Extension de Services & Travaux Interactifs et Visuels 3D), porté par l'entreprise Grooviz, en partenariat avec Kolpi, Eurocopter, le Centre International de Mathématiques Pures et Appliquées (CIMPA) et l'ENSAM, vise à développer des solutions logicielles et matérielles pour visualiser à distance, en temps réel et de façon interactive des données numériques volumineuses (CAO, 3D, etc.) au travers de réseaux à faible bande passante et à partir d'ordinateurs standards. Les applications d'ores et déjà envisagées sont multiples : supporter une équipe de maintenance, déplacer la documentation technique sur le terrain, faire du diagnostic ou de la formation interactive à distance, etc. L'article de Bulletins électroniques.com

       

    Apprendre, enseigner, chercher

     

    Point culture qui n'est pas "point de culture"... 

    • Je vous propose un petit TP : réaliser un paraboloïde hyperbolique, je l'ai bien fait (il est en photo et ça m'a pris environ 45 mns avec du papier bristol), alors pourquoi pas vous ? Les plans sont ICI


      1405356059.jpg


      Pour la théorie, c'est sur Mathcurve !
       

    Votez pour cette note

     

  • De la bibliothèque euclidienne à la bibliothèque numérique

    Les bibliothèques « physiques » ne sont plus seules à contenir nos livres. Nos livres se sont progressivement dématérialisés et ont trouvé au sein des bibliothèques numériques un nouvel habitat.

    Une bibliothèque numérique ne peut être embrassée d’un seul regard par ces capteurs que sont nos yeux. L’impuissance de nos yeux à restituer la bibliothèque numérique alors qu’ils nous permettent de saisir la bibliothèque physique est un aveu qui mérite qu’on s’y arrête, qu’on en « mesure » les implications. C’est précisément le propos de cet article qui se veut une invitation à une promenade un peu particulière, une promenade géométrique. Pourquoi géométrique ? Parce que dessiner, comme le Petit Prince le demande au pilote perdu, c’est faire de la géométrie. Il s’agit de représenter dans le plan qu’est la feuille de papier une figure donnée. Déambuler le long des rayonnages d’une bibliothèque municipale, c’est aussi faire de la géométrie. Nos yeux balaient ces lignes droites et parallèles que sont les étagères. Classer les livres sur des étagères, c’est encore faire de la géométrie. Cela implique de placer dans un ordre pré-établi des livres à angle droit avec les planches destinées à les accueillir. Mieux encore, recommander des livres à un lecteur dont on connaît les goûts, c’est toujours faire de la géométrie. Mais, là, cela se complique et mérite quelques explications supplémentaires.

    "S'il vous plaît, dessine-moi une bibliothèque" un texte original à dévorer d'autant plus qu'il vient directement des Antilles...

     

    160308918.jpg
  • L'An@Chronique Numérique - Number eilleteu

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifMoins de notes...

    J'ai bien pris note, grâce à l'actualité passée, de ma soi-disant incompétence à mettre des notes! Individu très sensible et très perméable au flux médiatique, je me suis immédiatement remis en question et, comme vous l'avez sans doute remarqué, je publie moins de notes sur ce blog, espérant ainsi conserver une meilleure cohérence avec moi même et avec mes autres amis bloggeurs!

    En fait, cette prise de conscience n'est pas tout à fait la raison de mon éloignement 2.0. D'une part, la période est assez chargée en termes de corrections et d'organisation de diverses manifestations scolaires. De plus, j'ai passé un peu de temps sur les logiciels permettant de créer des cartes heuristiques. J'en ai fait une destinée aux premières S afin qu'ils me donnent le retour ( est-ce utile pour eux en fait ? ).

    Moins de notes mais plus de tableau !

    Et oui en même temps que je mettais moins de notes, je mettais un tableau à l'honneur, blanc et interactif, j'ai nommé le TBI pour les intimes ! J'ai passé l'après midi de mercredi avec des collègues de l'IREM d'Orléans qui m'ont initié au TBI. Le coté logiciel du tableau n'est pas difficile à comprendre pour ceux qui ont un peu l'habitude du travail sur ordinateur. Le logiciel fourni est convivial et on retrouve vite nos marques habituelles, les sauvegardes, l'exportation des fichiers en divers formats. Par contre, prendre en main le coté "tableau" du TBI est assez déroutant!

    Après l'avoir calibré, il faut maintenant faire apparaître la première page blanche du paperboard. Là c'est assez surprenant, on peut écrire à la main avec le stylo et utiliser ce stylo pour faire les opération usuelles que l'on fait depuis des années avec la souris. Un clic, un double clic, et du glisser-déposer avec le stylo. Vous pouvez par exemple emmener ce que vous venez d'écrire à la poubelle en bas a droite du tableau. Tout ce que vous avez écrit est susceptible d'être modifié, jeté ou réécrit. Lorsqu'une page est remplie, on fait apparaître une autre page. On peut revenir à la première, copier facilement un élément de la première sur la deuxième, le réduire ou le grossir, et tout cela au tableau ! Il n'y a plus d'ordinateur, seul un tableau, vous et les élèves qui l'adoptent assez facilement après quelques hésitations pour la sélection des outils ( stylo ou flèche de sélection ). Il faut s'entraîner à la logique du tableau car lorsque l'on utilise par exemple l'outil "stylo ligne", qui permet de tracer de magnifiques lignes droites, il faut le déselectionner en recliquant dessus pour écrire. Ce réflexe est loin d'être instantané.

    Il devient donc possible de garder des traces d'un cours sur l'autre, d'exporter une correction en PDF ou HTML.  Il est possible d'écrire sur des textes imprimés, de surligner des documents, de format PDF par exemple comme des sujets d'annales.

    Il est possible de préparer des pages de paperboard avant une séquence, d'y insérer des fichiers liés. Pour cela on peut installer le logiciel sur n'importe quel ordinateur afin de les créer et installer aussi la tablette PC pour écrire. Seule ombre au tableau : la tablette PC est bien petite et écrire proprement avec demande beaucoup d'entraînement. J'ai donc préféré la création non manuscrite, usage qui semble être réservé à la classe.

    J'ai créé une présentation du TBI assez rapidement et une page de paperboard illustrant le plan pour un chapitre de cours comme s'il s'agissait d'un document "Traitement de texte". J'aurai pu l'utiliser en classe ( si je ne l'avais pas détruit par inadvertance.. on se refait pas.. et comble de malchance, il n'apparait pas dans la poubelle windows!).

    J'ai testé le TBI pendant 4 heures devant des élèves sans préparation spécifique de séquence. Ils ont été plus prompts à la correction, sans doute grâce à l'effet "tout nouveau, tout beau". J'ai conservé toutes les pages des corrections. Je peux ainsi repartir à la prochaine séquence de ce qui a été fait sans réécrire tout, ou exporter les pages enformat PD et les publie sur le blog du lycée ( je ne le ferai dans ce cas si mais je le testerai une prochaine fois).

    Les usages du TBI sont à inventer. Je m'entrainerai ( car il s'agit bien de cela ) dès que je le pourrai et vous compterai ici les quelques expériences associées. Pour l'instant, je me déplace un peu dans la forêt de la découverte avant d'atteindre celle du savoir...


    Pour compléter : le Tableau Blanc Interactif par L'IREM de Rennes : ICI et 2 vidéos ( pas encore de moi... je m'entraîne!)