J'ai demandé à mes élèves de réaliser quelques productions numériques sur Henri Poincaré dont c'est le 100ème anniversaire du décès.
Ces productions ne sont pas parfaites mais 2/3 de mes élèves ont répondu présents à l'appel sur ce blog.
On le trouve aujourd'hui en Une du site "Images des Mathématiques".
Je place ici le beau poème d'Hélène et de Loélie:
C’est en 1854 qu’est né,
A Nancy, Henri Poincaré.
Philosophe et physicien,
Ingénieur et mathématicien,
Son BAC de Science il l’obtient
Avec une mention assez bien.
Grandement attiré par les lettres,
Il n’en devint cependant pas illustre maître.
A Polytechnique il est inscrit,
A l’Ecole des Mines il est admis,
A la Facultédes Sciences de Paris, il réussit.
Loin d’être un mathématicien banal,
Il n’en demeure pas moins défenseur du calcul infinitésimal.
Fut-il un simple et lambda intellectuel,
Il amena tout de même au système d’équation différentielle.
Spécialiste en optique,
Il émet aussi la théorie des systèmes dynamiques.
Précurseur de la relativité restreinte,
Sur la toile de son savoir, la théorie du chaos fut peinte.
Du système des Trois Corps et de la topologie algébrique,
Il en posa les briques,
Et au risque de provoquer parmi ses collègues un schisme,
Il montra la non-pertinence du logicisme ;
Car pour le grand homme qu’il fut,
La résolution, jamais par la déduction ne s’effectue,
Mais plutôt, la continuité primant,
Par l’induction, sans négliger la théorie pour autant.
Poincaré émit une conjecture à son nom : un vrai mystère,
Qui demeura dans les mathématiques l’un des sept problèmes du millénaire,
Jusqu’à ce que Perelman trouvera la clé de l’énigme,
Les mathématiques étant pour les Sciences le paradigme.
De ses publications connues,
Il remet en cause l’Ether, l’espace et le temps absolu,
Leur universelle intouchabilité,
Et de par leurs dimensions mathématiques et philosophiques contestées,
Car Cicéron c’est Poincaré.
Nombreuses furent ses récompenses,
D’abord celle d’appartenir à l’Académie de France,
Maître de conférences,
Il était aussi membre de l’Académie des Sciences,
Lauréat du concours général, il décrochera aussi,
En 1900, la médaille d’or dela Royal Astronomical Society.
Prix de Bolyai en 1905, médaille de Bruce en 1911, commandeur dela Légiond’Honneur,
Ses importants travaux auront une grande ampleur,
Tout comme ses ouvrages, d’ailleurs
Qui bénéficieront d’une grande clameur,
En 1902 c’est La Science et l’hypothèse qu’il publie,
Où il met en évidence le lien entre les lettres et les mathématiques
Avec le cubisme pour l’exemple géométrique
Il démontre un ouvrage fort réfléchi.
Egalement auteur en 1905 de La valeur de la Science,
Ainsi que Science et méthode, en 1908, dont il témoigne une prestigieuse pertinence.
L’existence de l’homme en 1912 prit fin,
Mais ses nombreux apports ne seront jamais vains.