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évènement

  • Le magazine " Tangente " fête ses 20 ans

    10913beddca629aa83a11093a22423b3.jpgTangente le magazine de la culture mathématique a déjà 20 ans !

    2007 marque une date exceptionnelle dans l’histoire de Tangente. Qui aurait imaginé en 1987, quand une bande de passionés des maths s’est unie pour créer un magazine, que l’aventure continuerait encore 20 ans plus tard ?

    Tangente s’est fixé un objectif qui ne peut que séduire les lecteurs amateurs de science : porter sur le monde qui nous entoure un regard scientifique et plus spécifiquement mathématique ; une approche qui ajoute une dimension supplémentaire dans la façon de considérer notre environnement.




    A l’occasion de la Fête de la Science

    Tangente vous invite à son 20e anniversaire
    12-14 Octobre 2007
    Place du Panthéon à Paris (Mairie du 5e arrondissement)
    Ateliers, conférences, expositions, spectacles
    Sous le haut patronage de M. Xavier Darcos
    Ministre de l’Education Nationale et de
    Madame Valérie Pecresse
    Ministre de l’Enseignement Supérrieur de la Recherche

     

    Le programme de ces journées :

    Vendredi 12 octobre 2007 :
    10h30 : construction d’un polyèdre géant (François Gaudel, Hall de la Mairie)
    13h : mini conférence Cryptographie(Hervé Lehning)
    14h : Représenter l’espace avec un logiciel 3D(Jean François Rotgé)
    15h : Vous reprendrez bien un peu de mathématiques ?(Alexandre Moatti)
    16h : Maths jeux et arts(Marie José Pestel)
    17h : conférence de presse - Tangente, le jeu et la culture dans l’approche des mathématiques (Gilles Cohen)

    Samedi 13 octobre 2007 :
    10h30 : construction d’un polyèdre géant (François Gaudel, Hall de la Mairie)
    11h00 : tournoi de puzzles de bridge, avec le magazine Jouer Bridge
    11h : film mathématique (François Tisseyre)
    13h : mini conférence L’infini, entre logique et paradoxe(Hervé Lehning)
    14h : Un minimum de mathématiques (Jean Brette)
    14h : tournoi de combi logique (Bernard Novelli)
    15h : lecture Oulipienne (Marcel Benabou / Olivier Salon)
    16h : Magie, mathématiques et rythmes (Mimosa)
    17h30 : Théâtre : One zéro show(Denis Guedj)


    Dimanche 14 octobre 2007 :
    10h30 : construction d’un polyèdre géant (François Gaudel, Hall de la Mairie)
    11h : tournoi de Sudoku (Bernard Novelli)
    14h30 : Mathématiques et finances- (Nicole El Karoui ou Raphael Douady)
    16h00 : Jeux mathématiques hebdomadaires du Monde(Elisabeth Busser)
    17h : cérémonie de clôture


    Le programme complet des 20 ans de Tangente : Programme20ansTangente.pdf


    Une autre façon de voir les mathématiques

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    “ Les mathématiques ne sont pas un domaine réservé aux initiés. Elles interviennent dans tous les domaines de la vie : dans notre quotidien face à notre banquier, mais aussi dans tous les objets technologiques devenus anodins comme les puces de nos cartes bancaires ou le GPS de nos voitures. Elles permettent de comprendre en profondeur les sciences mais aussi l’économie ou même la politique. Elles sont derrière la plupart des jeux et entretiennent même des relations étroites avec les arts comme l’architecture, la musique, et même la littérature, la peinture ou la sculpture.

    D’ailleurs, faire des mathématiques pour qui les connaît bien est un jeu, et tous les mathématiciens vous diront qu’une étrange beauté émane de certaines démonstrations ”.

    Gilles Cohen, Directeur de la Publication de Tangente


    Bourse, sondages, climat, météo, médecine, téléphones portables, classements sportifs,… Autant d’activités, d’actualités, de notions qui nous sont familières et qui font appel aux mathématiques !
    Les mathématiques sont omniprésentes dans notre vie quotidienne et même sur le petit écran.
    Avec un succès qui ne se dément pas, elles sont au coeur du succès de la série TV Numb3rs qui, après les Etats Unis et
    ses 11 millions de spectateurs, a conquis la France depuis plusieurs mois.
    Utiliser les mathématiques pour résoudre des enquêtes criminelles, un pari audacieux qui fonctionne à merveille et qui séduit car le spectateur voit la finalité des raisonnements mis en place !

    Les maths, finalement, c’est peut-être un peu compliqué mais ce n’est pas aussi rébarbatif si elles sont présentées autrement que sur un tableau noir.
    Tout est une question d’enseignement et d’appréhension de cette discipline, beaucoup plus riche qu’il n’y paraît au premier abord, et qui est indispensable dans le monde du 21e siècle où la technologie est omniprésente.

    D’ailleurs, ne peut-on pas aussi considérer les mathématiques comme un sport des neurones où le fait de résoudre une énigme ou un défi est un dépassement de soi ? Sans aucun doute !

    C’est le pari de l’équipe de Tangente, créer des passerelles entre les mathématiques et les autres sciences, faire le point sur les savoirs, promouvoir les mathématiques par le jeu… grâce au magazine mais aussi à plusieurs collections d’ouvrages de vulgarisation, d’ouvrages dédiés aux jeux mathématiques dès la maternelle et de manuels scolaires.

    Comment réconcilier votre enfant avec les maths ?

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    Il ne veut pas entendre parler des nombres, des équations ou de la géométrie ? Rassurez-vous, ce n’est pas un cas désespéré. Il existe de nouvelles portes d’entrées pour aborder le monde mathématique sans stress et sans a priori. Les compétences demandées en mathématiques se définissent à peu de choses près comme en français. Les chemins ne sont pas différents pour accéder aux compétences fondamentales, ils s’entrecroisent, se complètent et s’enrichissent.

    Dans cette situation d’apprentissage, il est important de proposer des activités aux sources multiples : historiques, artistiques, ludiques et en rapport avec la vie quotidienne de nos enfants. Elles doivent permettre aux jeunes de devenir acteurs de leurs apprentissages.

    Apprentissage associé à l’histoire des mathématiques

    L’activité mathématique est sans doute l’une des plus vieilles activités humaines. On peut penser que les premiers signes d’écriture sont mathématiques : calculer pour les échanges, mesurer son champ, construire, se déplacer sur l’eau ou sur terre. L’histoire des mathématiques et leur évolution permet de les rendre vivantes aux yeux des enfants, de leur donner des points de repères dans le temps et leur permet de mieux appréhender les concepts abstraits de cette discipline.

    Apprentissage associé à l’art

    L’étude des oeuvres de certains peintres tels que Vasarely, Mondrian ou Kadinsky peut être un point de départ pour étudier la géométrie, tout comme certaines activités manuelles telles que l’origami, qui met en évidence des propriétés géométriques: axe de symétrie, parallélisme, perpendiculaire…
    L’art permet aux mathématiques de montrer leur beauté.

    Le jeu, une nouvelle approche du monde mathématique !

    Le jeu mathématique offre des possibilités originales et efficaces pour l’enseignement :
    - il développe l’esprit de recherche,
    - il offre à l’enfant les moyens d’organiser sa pensée
    - il permet une approche de notions nouvelles par la manipulation avec les puzzles par exemple,
    - il permet le raisonnement par essai-erreur. En jouant, l’enfant a le droit de se tromper et c’est à partir de ses erreurs qu’il va améliorer sa tactique de jeu. Dans le jeu, l’erreur a un rôle formateur qui n’est pas possible en classe où on ne lui laisse malheureusement pas le temps de se tromper de raisonnement.

    Le jeu utilise souvent le raisonnement déductif, la logique : sudoku, master minds, Magix 34 et tous les jeux de grilles à solution unique. Un jeu comme le sudoku peut être utilisé dès la maternelle afin de développer les capacités de logique et de réflexion des tous petits. Par le jeu, on aide l’enfant à surmonter les situations de blocage et on lui permet de réussir. Le jeu a un rôle social particulièrement important : respect des règles, respect de l’autre, encouragement à ne pas tricher…

    Les maths dans la vie quotidienne

    Pour les plus grands, les statistiques, les articles scientifiques, l’observation critique de graphiques dans les journaux permet de créer des passerelles et de montrer les applications pratiques des mathématiques dans la vie de tous les jours. Pour les plus petits, la simple question “ à quoi ça sert ? ” développe leur esprit critique et de réflexion.


  • Journée de lancement de la Fondation Sciences Mathématiques de Paris

    Mme Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, a inauguré la Journée de la Fondation des sciences mathématiques de Paris, le 28 septembre au Collège de France, le premier évènement organisé par la Fondation.

    Décideurs politiques, universitaires, représentants du monde industriel, étudiants et lycéens ont pu assisté aux débats et conférences sur les mathématiques fondamentales et appliquées.

    Réseau d'excellence unique au monde dans sa discipline par sa dimension et son potentiel scientifique, la Fondation rassemble près de 1000 scientifiques de 6 grands organismes et établissements de recherche parisiens.

    Le discours de Jean-Charles Pomerol, président de l'UPMC et président de la Fondation Sciences mathématiques de Paris
    Le discours de Valérie Pécresse
    Le communiqué de presse 
    Le site de la Fondation Sciences mathématiques de Paris

  • Paris, capitale mondiale des mathématiques

    125dc004ec5942554bfea07971e842de.jpgParis n'est pas uniquement la capitale du luxe ou de la mode. Elle peut aujourd'hui revendiquer un titre moins glamour de capitale des mathématiques. Au Collège de France se réunit le gratin des matheux français, des virtuoses de Harvard, d'Oxford, du MIT ou de Chine. Au menu, quelques happy few dégusteront un exposé de haute volée sur l'algèbre de cohomologie ou le groupe de Lie E8. Le grand public préférera les tentatives de séduction de quelques mathématiciens qui relieront leurs travaux à l'océanographie ou à la cryptologie. On apprendra en biologie que les mouvements et la vie des bactéries suivent un modèle qui se rapproche de l'équation de la chaleur.

    Les mathématiques sont la seule discipline où la France figure en second au classement Thomson, derrière les Etats-Unis. C'est pour tenter de conserver cette place de choix que plusieurs laboratoires parisiens lanceront aujourd'hui la Fondation Sciences mathématiques de Paris. Son directeur, Jean-Yves Chemin, assure qu'il s'agit du plus grand regroupement au monde de chercheurs et de doctorants en mathématiques. Les universités Paris-V, Paris-VI, le CNRS, l'ENS, l'université Paris-Dauphine et le Collège de France revendiquent un millier de scientifiques en commun, dont 500 chercheurs, et profitent du nouveau statut de fondation de coopération scientifique offert par la création des réseaux RTRA du pacte pour la recherche. Il permet aux centres de recherche de profiter d'une dotation d'Etat et de mettre des moyens financiers en commun avec la souplesse de la gestion privée.

    Attirer les étrangers

    Contrairement aux autres RTRA, le réseau mathématique a privilégié l'embauche d'étudiants et de jeunes chercheurs, en particulier des postdoctorants. « Il faut une dizaine d'années de travail intense dans l'enseignement supérieur pour faire un chercheur en mathématiques », explique le texte fondateur du réseau. La fondation mathématique veut profiter de ses statuts pour rivaliser sur le marché de la science mondiale. Les laboratoires publics ont souvent des difficultés pour s'aligner sur les salaires internationaux et donc attirer les meilleurs chercheurs français ou étrangers. La fondation aidera ses laboratoires universitaires à embaucher au taux européen. « Il était jusqu'ici impensable d'attirer des postdocs américains », lâche Jean-Yves Chemin.

    La fondation commencera bientôt sa « chasse » aux postdocs, en fonction du calendrier international. Un appel d'offres sera publié en octobre, les candidats se présenteront en décembre pour une sélection en février. Cette année, seuls 5 recrutements auront lieu mais le régime de croisière prévoit 15 postdoctorants. Ceux-ci passeront jusqu'à deux ans à Paris. La souplesse du statut lui permet aussi d'intégrer rapidement des thésards très demandés sans intervention du lourd circuit administratif. La fondation a ainsi permis de financer la venue d'un petit génie australien, une belle prise qui fait la fierté de l'Institut de mathématiques de Jussieu. Alertés par le cas d'un étudiant de vingt ans suffisamment précoce pour faire une thèse si jeune, les responsables de l'IMJ ont contacté ses professeurs. La fondation a pu valider son dossier en 15 jours et le ravir à d'autres universités étrangères rivales. Le même cas de figure s'est produit avec une brillante Italienne qui voulait suivre le cours de Claire Voisin, professeur convoité. La fondation peut s'appuyer sur son école doctorale à Jussieu, qui forme 450 doctorants déjà à 40 % étrangers. « Notre sélection est extrêmement sévère, notre action est très élitiste, nous voulons faire de la haute couture », insiste Jean-Yves Chemin.

    Convaincre les entreprises

    La fondation veut maintenant convaincre les entreprises d'investir dans les mathématiques. Ses laboratoires travaillent déjà sous contrat avec quelques industriels mais elle souhaite attirer des financements « désintéressés ». « Nous souhaiterions que les entreprises financent les mathématiciens comme elles le font pour l'Orchestre de Paris », espère ce spécialiste des équations de la mécanique des fluides. Les mathématiciens devront convaincre qu'ils ne sont pas les théoriciens que les industriels fuient. La fondation pourra faire valoir que son projet scientifique est très orienté vers les applications, notamment financières.

    L'expérience du RTRA inspire d'autres laboratoires tout aussi excellents comme Orsay, l'IHES, l'Ecole polytechnique, l'ENS Cachan ou d'autres, qui y réfléchissent. Selon un mathématicien d'Orsay, cette initiative permettrait de financer des activités supplémentaires comme des conférences, des bourses de masters ou des recrutements étrangers. Les laboratoires franciliens pourraient surtout êtres tentés de s'aligner sur leurs rivaux pour rester visibles et attractifs. La « guerre » du savoir ne fait que commencer en France.

    MATTHIEU QUIRET: Les échos.fr : ICI

    L'article du Monde : ICI

  • Sciences pour tous : le premier salon de la vulgarisation

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    Je me posais la question dans une précédente note de la place de la vulgarisation en mathématiques, en remarquant que dans l'article " Mathématiques " de Wikipédia, la partie "Vulgarisation" occupait ( et occupe toujours ) 3 malheureuses lignes, ( ICI ) et plus généralement je m'interroge sur la place de la vulgarisation ICI.

    Voilà qu'une avancée importante s'est produite avec la naissance, car c'est bien d'une naissance dont il s'agit, du

    Premier Salon de la Vulgarisation : ICI

    Enfin, le mot tabou de la science possède son Salon ! Si ce n'est pas un accouchement dans la douleur, on pourra dire que le bébé n'était pas pressé de sortir.

    Il aura lieu du 30 novembre au 2 décembre 2007 à l'Espace Champerret à Paris

    Je reprends le mot du commissaire Philippe Boulanger et souhaitons longue vie à ce Salon, car il y a du pain sur la planche!

    Professionnels de la vulgarisation, étudiants, scientifiques,
    journalistes, industriels, citoyens parlons-nous !
    Parlons de questions rarement abordées ensemble.
    Telles que :
    Qu'attendent les étudiants de la science ? La vulgarisation
    remplit-elle son rôle ? Crée-t-elle des vocations ?
    L'industrie peut-elle faire passer ses messages scientifiques
    par les médias ou a-t-elle perdu toute espérance,
    se limitant à des messages publicitaires ?
    Les journalistes pensent-ils que la science est plus difficile
    à expliquer aujourd'hui qu'autrefois ? Se sentent-ils libres ?
    Existent-ils de nouveaux moyens d'expliquer la science ?
    Peut-on analyser - sans animosité - les avancées de la science ?

    Sciences pour tous - Salon de la vulgarisation permettra
    par des animations pour le public,
    des rencontres avec les industriels et des débats
    de nouer un dialogue entre professionnels de la vulgarisation,
    scientifiques, étudiants, journalistes, industriels et citoyens.
    Les hommes s'entendent lorsqu'ils travaillent ensemble,
    ce salon permettra de les réunir.

    A noter le Salon est gratuit pour tous.

    Je tiens de plus à faire apparaître dans cette note,
    les noms des valeureux membres du comité de parrainage du Salon :

    Anita Bersellini

    Présidente de l'Université
    Paris-Sud 11

    Bernard Bigot

    Haut-Commissaire à
    l'Énergie Atomique

    Catherine Bréchignac

    Présidente du CNRS

    Édouard Brézin

    Ex-Président de
    l'Académie des Sciences

    Laurent Broomhead

    Journaliste, Radio France

    Éric Buffetaut

    Paléontologue,
    Directeur de recherche
    au CNRS

    Vincent Courtillot

    Géophysicien, directeur
    de l'Institut de Physique
    du Globe de Paris

    Jean-François Dars

    Réalisateur, CNRS Image

    Jack Guichard

    Directeur général 
    du Palais de la Découverte

    Étienne Guyon

    Physicien, ESPCI -
    Directeur honoraire de
    l'École Normale Supérieure

    Jean-François Hébert

    Président de la Cité des Sciences
    et de l'Industrie

    Étienne Klein

    Physicien, Directeur adjoint
    aux Sciences de la Matière,
    CEA

    Hervé Le Bras

    Démographe, EHESS

    Jean-François Minster

    Directeur scientifique de Total

    Anne Papillaut

    Réalisatrice, CNRS Images

    Hervé This

    Physico-chimiste, INRA