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Inclassables M@thématiqu€s - Page 532

  • Le hasard

    Il est difficile de comprendre que le hasard nait facilement  de règles, de procédés s'appliquant  à eux-mêmes et  l'existence de ce hasard venu d'un déterminisme profond fait que le cadre des vérités est plus large que le cadre des preuves. Il semble donc que toutes les théories fermées soient à remettre en question dès leur naissance. Une théorie un peu plus juste que les autres est une théorie qui laisse suffisamment de place au hasard et doit accepter par là-même son insuffisance. On a des doutes sur le passé, on a bien du mal à comprendre le présent, alors prévoir l'avenir...

  • L'oxymore

    L'oxymore conceptuelle semble être à la mode, telle une redécouverte des traces du yin et du yang. Les analyses fines seraient celles qui mettent le doigt sur cette néo-trouvaille. Cependant l'idée de cette ambivalence n'est pas si bien répandue dans le sens commun et c'est ce qui fait sa force souterraine.

    Qu'un éminent scientifique puisse être un homme à femmes, un alcoolique invétéré ou que chacun d'entre nous se livre à des pratiques illégitimes  rapporté à son milieu, qu'un savant regarde la Star Ac ou qu'un ouvrier écoute de la musique classique, contredit largement ce que l'on peut penser par paresse intellectuelle. A ce propos deux ouvrages me semblent illustrer ce point de vue, d'une part La culture des individus- Dissonances culturelles et distinction de soi de Bernard Lahire qui remet en cause l'analyse de La distinction de Bourdieu en augmentant le nombre de facteurs étudiés rendant ainsi la notion de distinction bien moins nette et d'autre part Il était sept fois la révolution d'Etienne Klein qui remet en question notre vision idéalisée de quelques chercheurs qui ont fait le 20e siécle. A part cela, et c'était plutôt là le sens recherché pour cette note, je trouve de plus en plus fréquent dans les analyses, l'apposition de contraires, sans grande finesse, dans le simple but de jouer d'esprit afin de montrer que l'on sait placer de la verticalité sur des concepts platement monolithiques ou sur une pensée outrageusement intransigeante.

    Ca me fait un peu le même effet  lorsque l'on demande de dire, lors un entretien d'embauche, en réponse à la question " Quel est votre défaut principal ? ": "Euh ( hésitation ) , je crois que je suis trop gourmand et que je mange trop de chocolat ". C'est l'arbre qui masque la forêt ! Tous ces concepteurs de concepts archi-rigides, les enrobant d'une teinture oxymorique adoucissante semblent à la mode. Et que plane au dessus de nos têtes un discours poly-sémantique...

  • L'agitation

    Il me semble que l'agitation possède une certaine vertu pour un groupe. En effet, les agitateurs assoient leur emprise sur le groupe en les entrainant et demandent à l'autorité un accroissement de moyens afin d'abaisser le plus rapidement possible le niveau d'agitation. Les élements plus modérés trouvent dans l'augmentation de leur agitation un bouclier différentiel en arguant d'une part qu'ils ne sont pas les plus agités et élèvent d'autre part le seuil d'acceptation du niveau moyen d'agitation. Chacun semble donc y trouver un avantage. Il semble donc que l'agitation ait une tendance facheuse à s'auto-alimenter  avec une énergie minimale.

  • boosterblog

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  • 9ème dialogue

    Sacdos : Tu le trouves bien ce blog ?
    Sigrave : Ben oui.
    Sacdos : Tu comprends quelque chose à ce qui est écrit ?
    Sigrave : Bof pas grand chose.
    Sacdos : Et tu reviens ?
    Sigrave : Ben oui.