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Pensées - Page 24

  • Remarques en rapport avec "Psyché"

    Poser la définition comme a priori et la faire intérioriser en norme dominante est le rôle des "pouvoirs" ( inversion inversée ).

    La modernité vise à la transformation systématique du concept en nombre ( réduction généralisée).


    Cela n'a rien de révoltant en soi à condition d'en avoir connaissance et de pouvoir CREER ses propres définitions.

  • Psyché

    Elle pourrait se décomposer en quelques opérations élémentaires dont l'ordre peut être bouleversé après que certains cycles primaires aient été initialement effectués et répétés dans cet ordre pour permettre sa consolidation. l

    1) Opération d'acquisition ( images, sensations, informations,.... )
    2) Opération de réduction ( transformation en graduations, niveaux, classements, nombres,.... )
    3) Opération d'inversion ( tentative de définitions, de caractérisations, d'étiquetage,...)
    4) Opération de catégorisation ( affectations des résultats en classes analogiques )
    5) Raisonnement holistique ou réductionniste ( généralisation ou exemplation )
    6) Autoréférence ( application à Soi , soi ( incluant le corps ), système composé avec un tiers ou des tiers ), Exoréférence ( application à l'Autre ( catégorie ), autre ( personne physique ), autres ).

    Les chemins suivis semblent former des quasi-réseaux d'inspiration fractale ( la forme des réseaux secondaires ne coïncide par forcément avec le réseau d'ordre supérieur et il ne s'agit pas de mathématisation mais d'une métaphore)  pondérés par la fréquence de parcours ( répétion de l'utilisation de chemins privilégiés ) et soumis à des règles pseudo-logiques ( raisonnement, intuition, imagination, transcription,... ) ou paradoxales ( passage en force entre deux positions inconciliables ).


    C'est synthétique mais c'est une première approche qui doit être développée.

    La validité de ce modèle serait indépendante de l'âge.

    Il est possible que l'opération 3 soit  simultanée à l'opération 4.

  • Pensée du jour

    Désapprendre pour apprendre, apprendre à désapprendre.

  • La définition

    Il est fort surprenant de faire croire que la connaissance de la définition d'un concept, d'une notion, est  nécessaire à sa compréhension. Dans la majorité des cas, arrivée en dernier, acouchée du consensus douloureux des experts, elle apparait magiquement comme initiale, pure, vierge, immaculée, Vérité, Parole, Genèse.
    La présentation des sciences n'est pas structurée comme le sont les sciences ni comme l'intellect lui-même.
    Il est d'ailleurs remarquable, que la philosophie, telle qu'on demande de la produire scolairement sous forme de dissertation, soucieuse de paraître rigoureuse, entame toujours son propos par une tentative de définition des concepts qu'elle va utiliser. N'est-ce pas un peu cavalier que de vouloir se parer des attributs de la science, elle même déjà maquillée ? Il n'a pas pu lui échapper que la chronologie logique du cheminement intellectuel ne suivait pas cet ordre.

  • Vulgarisation

    La mauvaise presse faite à la vulgarisation provient certainement du fait que le spécialiste se trouve en très grande difficulté pour définir ce minimum consensuel de sens qu'il doit négocier avec son interlocuteur profane, chose dont il n'a pas à se préoccuper entre pairs et qu'il peut arguer comme motif d'évitement avec le non-spécialiste.