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Pensées - Page 22

  • Ennui

    Je ne sais pas quoi faire alors je change. Petit à petit.

  • Les chapelles

    Dans les chapelles des savants, il n'est pas bon de faire preuve ni d'originalité ni de transversalité contrairement à certains discours dominants. Par exemple, les philosophes adorent les mathématiciens qui ne font pas de philosophie tout en s'exclamant qu'ils devraient en faire. Les historiens regardent d'un air amusé et lointain, l'histoire des sciences et techniques et s'étonnent même qu'il puisse exister une histoire des mathématiques. Les sociologues préfèrent étudier les scientifiques qui ne font pas de sociologie pour ne pas être influencés. Chacun se défend de savoir mieux que l'autre ce qui, dans le savoir de l'autre, peut être utile. Chacun sa place et les moutons seront bien gardés, sauf que j'ai l'impression qu'en ce moment les moutons sont un peu égarés, non ?

  • Affirmation

    Je suis souvent surpris de voir à quel point les gens affirment qu'ils savent, que c'est juste ou faux ou que d'autres ont tort. Souvent installés dans un scepticisme permanent, ou au contraire forts d'une culture sans faille, les "Dartagnan" de la Vérité assènent leurs coups mortels aux analyses trop rapides, aux articles de vulgarisation, à la pensée qui se cherche. Je suis étonné de lire des notes et des commentaires aussi catégoriques faisant soi-disant apparaitre la Vérité au grand jour, au préalable cachée et inaccessible au commun des mortels. Chacun se fait découvreur de la Vérité, elle apparait,  resplendissante, mise au jour dans son habit de virginité, exhibée par tel ou tel propriétaire. Pour ma part, j'ai tellement de difficultés à l'approcher que je suis étonné que d'autres sachent déméler autant de liens complexes avec une facilité déconcertante. Sans doute n'ai-je pas la bonne technique...

  • Ni oui, ni non

    Avez-vous remarquez à quel point la frontière entre oui et non peut être floue, variable, inaccessible ? Comment le problème du choix qui semble être résolu par la logique peut se trouver bien délicat avec la nécessité de résolution de paradoxes de type " sorites ". Il est parfois possible de basculer  par simple déplacement d'une ligne de séparation, d'un petit accroissement dans l'une des catégories, ou d'une diminution, l'arrivée d'une petite pulsion furtive mais mesurable en terme de niveau. Comment passe-t-on de oui à non, de non à oui ? C'est souvent complexe par excès de dynamisme dans la définition des catégories ou parfois il est impossible de passer de l'un à l'autre par excès de rigidité de fixation des limites catégorielles, ce qui rend la dynamique de choix impossible. On est dans ce cas prisonnier de nos propres limites figées que l'on s'est imposé. 

  • Les trous font la force

    Supposons un réseau comme le suivant, un quadrillage où les numéros correspondent à des individus et les segments à des liaisons entre individus. Otons, presque au hasard pour l'exemple, quelques uns des liens qui forment le réseau. Et observons :

    Les éléments 3 et 22 deviennent inutiles mais ils l'ont bien cherché en se disputant sans doute un peu trop.

    Les éléments 15, 20 et 21 deviennent stratégiques car ils forment un pont entre les deux demi-réseaux et si les liens coupés ne peuvent être reconstruits de suite, le numéro 21 a la position clé, il est incontournable, lui qui n'avait rien fait de particulier ( en théorie ! ).

     

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    Diviser pour mieux régner ?