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Pensées - Page 23

  • Mathématiques et marques

    En supposant qu'une des caractéristiques des mathématiques soit de "réduire en nombre", c'est à dire d'affecter à une série d'informations, une information équivalente plus concise - il est par exemple plus rapide de dire que les nombres pairs s'obtiennent en multipliant  l'ensemble des nombres entiers par 2 plutôt que de dire qu'ils s'obtiennent tous à partir de 0, en ajoutant 2 à chaque fois -, à ne pas confondre avec " réduction du nombre " qui est une diminution - nous pourrons voir dans une prochaine note à quel point se fait  d'ailleurs aujourd'hui la confusion ( volontaire sûrement ) entre les deux expressions.
    Ainsi la marque permet d'affecter le choix d'un produit à un unique produit clairement indentifié alors que sans cette donnée, l'affectation est plus large et le champ des possibles plus étendu. Les marques opèrent donc "une réduction numérique" dans le message qu'elles transportent et leur support de transmission est la publicité.
    Le chemin du consommateur au produit, associé à une espèce de preuve implicite, est ainsi tracé, défini, non ambigü. L'opération de " réduction " s'est opérée. La " réduction " permettrait la diminution des  imprécisions par manque d'information concernant la nature du produit et  faciliterait le choix.
    En cela, toute publicité permet la performation différentielle  suivante : J'entends un nom de marque, et même si je n'ai aucun renseignement précis à son sujet, j'ai enregistré de façon différentielle que ce nom contient des informations dont une " réduction numérique " a été opérée de façon plus lisible qu'un produit sans marque. C'est sans doute pour cela, que les enseignes de super et hyper marchés se sont toutes lancées dans la création de leur propre marque et en font la publicité. C'est aussi sans doute pour cela, que la qualité de la publicité n'intervient que lorsque celle-ci se détache clairement des autres, et très peu, sinon. C'est peut-être aussi de cela que provient la notion relativement nouvelle de " traçabilité ".
    La publicité entre donc en cohérence avec le fonctionnement de notre psyché, elle perdurera.

  • Après la découverte

    Après une phase de découverte du monde plus ou moins satisfaisante, on préfère souvent se contenter, par économie,  par la suite, de la représentation du monde qui nous est proposée. On s'aperçoit assez vite que les deux visions, intérieures et extérieures, ne correspondent pas forcément et la faute est souvent rejetée, à tort, sur ceux qui tentent de transmettre cette connaissance. La confusion facile est ainsi faite entre la transmission d'un sens possible, le sens lui-même et le fait que sans travail intérieur, aucune compréhension du monde ne peut être entamée. S'en suivent toutes les possibilités de manipulation par le premier discours venu, un rejet de toute forme de compréhension, ou l'affirmation de certitudes érigées en vérités absolues.

  • La communication du manque et le choix

    Vous attendez un bus. Le bus tarde, il est vraiment en retard. La question vous taraude : dois-je faire le chemin à pied ou attendre encore avec les deux possibilités qui claironnent dans votre tête : j'ai déjà passé bien trop de temps à attendre et je serai presque arrivé ou bien, j'ai déjà attendu pas mal de temps, ce serait étonnant qu'il tarde encore à venir. Mais personne pour vous répondre : entamer une marche, attendre ?
    Faire un choix, décider, parler, se taire, être en "manque de" et agir ...

  • Et l'humour dans tout cela ?

    Bien isolé, il permet de digérer  les paradoxes des sens et de leurs ensembles en conciliant l'inconciliable, en faisant du discontinu un continuum, en exagérant les décalages ou les associations.

  • Auto-définition ?

    Quel mal se donne-t-on pour satisfaire à des critères entièrement définis pas les autres.