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Paradoxes, limitations,erreurs - Page 19

  • BUP

    Le BUP, c'est le bulletin édité par l'union des professeurs de physique et de chimie. Un article s'attache à la différence ou à la ressemblance des notions enseignées entre le cours de mathématiques et le cours de physique.

    Globalement ça va.

    Il reste juste une légère imperfection entre les deux matières qui semble irréductible.

    En effet en physique, il est possible d'exprimer une quantité ( le terme est peu clair mais les physiciens travaillent à l'éclaircir ) de différentes façons avec des quantités différentes, par exemple, la puissance dissipée peut se calculer par P=RI^2=UI=U^2/R.

    Jusque là il n'y a aucun problème sauf qu'il n'existe qu'un seul nom pour la fonction puissance P en physique alors que les mathématiciens en prendraient 3 différents, un pour chaque expression.

    Je n'irai pas plus loin entre les quantités multifonctionnelles et les fonctions à plusieurs variables, mais tout ceci pour dire qu'une fois de plus le passage à la transcription semble bien source de paradoxes même au plus haut des sommets de la science.

    Je précise de plus qu'en ce qui concerne mon point de vue, le paradoxe ne se situe pas dans l'interstice du signifiant et du signifié, mais dans le phénomène de transcription lui même qui génère une limite et créé des catégories qui lui sont attaché!

  • Je ne sais pas quel est mon âge !

    Si je consulte ma maman, il n'y a aucun problème, ma date et mon heure de naissance sont claires. Mais je ne peux pas m'empêcher ces quelques remarques. Lorsqu'un enfant nait qu'est-ce que l'on considère comme heure de naissance, la sortie des pieds, de la tête ou la coupure du cordon? Enfin bref, dans tous les cas c'est une convention administrative assez grossière mais suffisante. Je ne peux pas m'empêcher non plus de considérer que la conception de ma personne s'est réalisée avant, dans le ventre de ma mère. Et les prématurés alors, on commence à compter leur âge à partir du 7ème mois, ou du 8ème mois, quelle injustice. Pas très précis tout ça. Maintenant considérons l'âge des atomes qui me constituent, là ça remonte à loin, lors de la formation de l'univers. Si un grand-père possède des atomes qui ont tous été créés après ceux de sa petite fille, il pourrait lui être des milliers voire millions d'années plus jeune qu'elle ! Et supposons maintenant qu'un observateur habite sur une autre planète qui s'éloigne ou à une vitesse assez importante de la terre. Alors mes pieds et ma tête n'ont pas la même vitesse par rapport à lui et donc comme les vitesses sont importantes, il semble que mes pieds et ma tête ne possèdent pas la même horloge !

  • Le paradoxe du professeur

    Connaissez-vous des phrases qui sont vraies mais dont l'utilisation est impossible ? Vous vous dites certainement que c'est une blague. Vous avez raison, c'est une blague, ce peut être celle d'un professeur qui annonce à ses élèves la chose suivante :

    " La semaine prochaine vous me voyez tous les jours du lundi au vendredi, vous aurez une interrogation, mais vous ne connaitrez le jour de l'interrogation qu'au moment où je vous la donnerai ".

    Alors un petit futé, voyant qu'il pouvait tirer bonne affaire de cette information décida de prédire le jour ou elle aurai lieu.

    Elle ne peut pas avoir lieu le vendredi car voyant qu'elle n'a pas eu lieu les jours précédent, les élèves pourraient facilement prévoir le jour. Ne pouvant avoir lieu le vendredi elle ne peut pas avoir lieu non plus le jeudi car là c'est facilement prévisble si elle n'a pas eu lieu les jours précédents. En appliquant le même raisonnement elle ne peut avoir lieu ni le mercredi, ni le mardi. Mais il reste un jour le lundi mais là encore c'est prévisible car c'est le seul jour qu'il reste pour que l'interrogation ait lieu. Mais alors il n'y aura pas d'interrogation. Si bien sûr, mais que faire de cet énoncé ?

  • Le paradoxe de l'avocat

    On raconte que Protagoras accepta d'enseigner le droit à un étudiant très pauvre du nom d'Euathlus à la condition qu'il lui payât ses honoraires dès qu'il aurait gagné son premier procès. Une fois achevé le cycle de ses études, Euathlus décida de se lancer dans la politique, au lieu de s'établir comme avocat !

    Protagoras, lassé d'attendre ses honoraires, demanda à son ancien élève de le payer. Euathlus refusa, faisant valoir que les termes du contrat stipulaient qu'il paierai son maître seulement après qu'il eût remporté sa première cause, ce qui n'avait pas encore eu lieu. Furieux Protagoras assigna Euathlus devant les tribunaux.

    Face aux juges les deux parties plaidèrent avec une logique impaccable :

    Protagoras affirma que si son élève perdait le procès, il devait se soumettre et rembourser sa dette; s'il le gagnait, il aurait remporté sa première cause et devait là encore le payer, selon la convention passée entre eux.

    L'argumentation d'Euathlus fut tout aussi convaincante: s'il gagnait le procès, la cour aurait tranché en sa faveur et il n'aurait donc rien à débourser; s'il le perdait, il n'aurait pas remporté sa première cause et là encore, il ne devrait rien à Protagoras !