Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Le mathématicien Edward Lorenz vient de mourir. Qui était-il ?

    130939426.jpgPour mieux comprendre l'apport d'Edward Lorenz et aborder les notions difficiles de théorie du chaos, d'attracteur étrange, de déterminisme, d'effet papillon, de prévision météorologique, de fractale, de problème à 3 corps, je vous propose à la lecture ce brillant et accessible document PDF de 37 pages " Quelques éléments sur la théorie du Chaos " de Philippe Etchecopar du Cégep de Rimouski dont voici un bref extrait :

    Le coup de génie de Lorenz a été de comprendre que l'utilité de l'ordinateur ne se limitait pas à effectuer inlassablement les mêmes opérations. Il comprit que l'ordinateur lui permettait d'expérimenter ses idées, de tester le rôle d'un paramètre, de simuler des hypothèses et d'établir par essais et erreurs un modèle qui correspondrait de plus en plus à la réalité observable. Cette façon de travailler détonnait parmi ses collègues mathématiciens davantage portés sur la spéculation. Un pur mathématicien vous dira, que comme les Grecs, qu'il n'a besoin que d'un crayon, d'une règle et d'un compas. Et encore. Les bourbakistes, les purs parmi les purs, mettaient même leur point d'honneur à utiliser le moins de figures possible, pour eux, associer une image à un concept, c'est introduire le vers de fausses réalités dans le fruit du monde des idées, comme l'aurait dit Platon.

    Lorenz s'était donc équipé d'un ordinateur, un Royal McBee LGP-300. Cette machine était encore munie de tubes à vide, elle occupait la moitié de son bureau et le chauffait comme l'enfer lorsqu'elle fonctionnait. Il n'y avait pas d'écran et les résultats sortaient sous forme de colonnes à six décimales qu'il fallait interpréter. Pour avoir une idée de sa puissance, elle effectuait soixante multiplications par seconde, alors qu'un ordinateur personnel bon marché d'aujourd'hui en effectue plusieurs dizaines de millions et que les ordinateurs des services météo modernes peuvent effectuer mille milliards d'opérations par seconde...

    Donc Lorenz travaillait à améliorer son modèle en testant les différents facteurs qui yentraient, en simulant, en bâtissant des scénarios de beau temps et de tempêtes, cherchant toujours à comprendre comment évoluaient les masses d'air.

    Nous arrivons à cette fameuse journée de l'hiver 1961. Lorenz avait fourni une série de données à son Royal McBee. Celui-ci les avait longuement digérées, puis les avait longuement traitées et quelques heures plus tard, avait imprimé ses colonnes de chiffres. Lorenz examina ces résultats et décida de refaire une passe pour s'assurer de certains résultats. Mais la chaleur dégagée par son Royal McBee lui avait donné soif et, pressé d'aller se chercher un café, plutôt que de rentrer de nouveau les données avec leurs six décimales, il n'en garda que trois...

    Bonne lecture. Et n'oubliez pas de cliquer sur l'image avant de partir...

     

  • Les BD mathématiques de Jean-Pierre Petit

    1082418791.jpgJ'ai téléchargé sur ISSUU les BD mathématiques de Jean-Pierre Petit : Les nouvelles aventures d'Anselme Lanturlu.

    Il est possible de les  lire directement en ligne en plein écran avec possibilité de zoomer et de dézoomer en cliquant sur les pages :

    Le Logotron

    Le Topologicon

    Le Geometricon

     

    Dans le Logotron, Jean-Pierre Petit rend accessible le théorème de Gödel.

    Le Topologicon et le Géométricon proposent une "initiation" aux géométries non-euclidiennes.

  • Einstein

    La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent.

    La seule chose absolue dans un monde comme le nôtre, c'est l'humour. 

    Et de nombreuses autres citations : ICI

  • L'An@Chronique Numérique number 9

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifLe ministre et les lycéens...

    Pendant que notre ministre de l'éducation se débat avec la règle de trois, la réforme du primaire et  quarante mille profs et lycéens dans la rue, un jeune lycéen  allemand de 13 ans corrige tout seul quant à lui un calcul de la Nasa sur le risque de chute d'un astéroïde sur la terre. Il a corrigé la probabilité d'impact d'un facteur 100 passant de 1/45000 à 1/450.

    Alors l'éducation : problème de moyens ou d'organisation ? C'est effectivement, la question principale que doivent résoudre nos politiques. J'étais heureux de voir que je n'étais pas le seul à me poser la question et que Libération y avait consacré un papier, curieux je clique sur le lien et que trouve-je ? Ça, un peu court non? Le papier aurait-il été enlevé ou le sujet était-il trop délicat, trop sensible ? Allez savoir !

    Mon avis sur le sujet...

    Lire la suite

  • Epouser un mathématicien...

    — ... et il est hors de question que tu épouses un garçon qui n’a pas de métier !

    — Mais, papa, il est chercheur, mathématicien, c’est un scientifique ! C’est un métier, ça ! D’ailleurs il cotise à la sécu...

    — Ça ne veut rien dire. Mathématicien, ce n’est pas un métier, pas un vrai...


    L'intégralité de l'excellent dialogue ICI

     Et ça m'a fait penser à ça :