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axiome

  • Les 10 axiomes (mathématiques) du Flux Intégral

    Le Flux Intégral désigne l’intégration dynamique de quatre composantes fondamentales :

    RIACP : Régulation et Inhibition Adaptative du Champ Pulsionnel

    ICPME : Intégration des Champs Pulsionnels Multi-Échelles

    Flux-Joie : Orientation vers l’intensification fluide de la dynamique pulsionnelle

    Posture-Flux : Ancrage corporel et perceptif permettant la stabilisation et la syntonie des flux

     

    Il repose sur les axiomes suivants, considérés comme indépendants, nécessaires et non réductibles.

     

    Axiome 0 — Ouverture du Réel

    Le réel est un système ouvert, structuré par variation et tension entre centres dynamiques.

    Il n’existe pas de fondement fixe ou absolu. Toute réalité locale est le produit d’une ouverture dynamique entre au moins deux attracteurs en interaction.

     

    Axiome 1 — Primauté de l’intensité dynamique

    Tout phénomène pulsionnel est défini par son intensité, sa modulation et sa variation, non par son identité statique.

    Ce qui caractérise une configuration du flux, ce sont ses propriétés dynamiques (amplitude, fréquence, orientation), non sa nature intrinsèque.

     

    Axiome 2 — Fractalité régulée

    Les processus pulsionnels sont organisés en boucles imbriquées selon des échelles multiples.

    Chaque niveau d’organisation influence et est influencé par les autres. Il n’existe pas d’échelle indépendante ni hiérarchiquement supérieure.

     

    Axiome 3 — Régulation adaptative continue

    Tout système vivant ajuste en permanence son champ pulsionnel selon un mécanisme de régulation adaptative.

    Ce mécanisme implique des boucles de rétroaction intégrant inhibition, modulation, décharge et réorientation.

     

    Axiome 4 — Instabilité constructive

    Le déséquilibre est une condition nécessaire à l’émergence de nouvelles formes d’organisation.

    La stabilité absolue est une illusion ; seuls les états métastables peuvent perdurer en autorégulant leurs tensions internes.

     

    Axiome 5 — Orientation vers la Joie

    La dynamique du flux tend vers l’expansion qualitative du champ pulsionnel, identifiable par une augmentation de la Joie.

    La Joie est définie comme l’indicateur interne d’une compatibilité entre l’organisation actuelle du flux et son potentiel d’actualisation.

     

    Axiome 6 — Connexion posture-perception

    Le système corporel (yeux, pieds, colonne vertébrale, respiration) conditionne directement la stabilité et l’orientation du flux.

    Aucune régulation ne peut être considérée comme complète sans prise en compte de l’ajustement postural et perceptif.

     

    Axiome 7 — Co-émergence du champ et de son observateur

    L’observateur fait partie du champ qu’il observe.

    Toute intervention ou représentation est co-produite avec le champ pulsionnel et modifie ses conditions de manifestation.

     

    Axiome 8 — Dissipation productive

    Toute transformation pulsionnelle implique une dépense d’énergie, mais cette dissipation peut produire une structuration supérieure.

    L’énergie perdue localement peut générer une organisation plus cohérente à une autre échelle du système.

     

    Axiome 9 — Non-clôture logique

    Le système du Flux Intégral n’est ni formellement clos ni totalement déterminable.

    Il accepte l’incomplétude, la plasticité des configurations et l’apparition de nouvelles règles locales selon les tensions du champ.

     

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  • Vérité , axiome, postulat et René s'invite à la maison.

    Leibniz disait " Qu'un et un font deux, ce n'est pas une vérité mais la définition de deux". Alors qu'est ce la Vérité si 1+1=2 passe au rang de définition et perd son statut de vérité ? La question mérite d'être posée mais j'ai bien peur de rendre encore plus dense le problème initial.

    D'une façon plus générale, ajouter un à un nombre donné serait donc un axiome avant d'être une vérité. Nous pouvons donc nous demander à juste titre ce qu'est un axiome. Alors là je suis un peu allé voir ce que disait le dictionnaire. J'en ai pris un au hasard, en fait pas tout à fait, c'est le seul dont je dispose: le Maxidico, mais si, rappelez vous, c'était le dico à 99 Frs de MaxiLivre, il avait été interdit.... Enfin bref, nous avons le choix  entre : "Proposition reçue pour vraie sans le recours d'une démonstration du fait de sa primauté psychologique oude sa primauté logique" ou  " Dans un système hypothético-déductif, toute proposition qui ne se déduit pas d'une autre et qui est posée par hypothèse, en vue d'une démonstration".
    Sommes-nous plus avancé ? J'ai la conviction que non car la première définition nous ramène à la Vérité déclarée comme évidence et la deuxième définition nous invite à penser que 1+1=2 est une proposition. C'est pourtant sur cette deuxième assertion que nous allons nous appuyer pour poursuivre. En effet, il n'y est aucunement mention d'une vérité quelconque mais d'un point de départ sur lequel repose le raisonnement hypothético-déductif. L'axiome serait donc d'une part initial et d'autre part universel ce qui ferait sa différence avec le postulat qui aurait un caractère plus local, plus temporel, même si ce n'est pas aussi net dans le dictionnaire. Le postulat serait à l'axiome ce que la vérité ou la véracité serait à la Vérité, si j'ai bien compris.

    En fait, chez les mathématiciens-philosophes grecs, un postulat est un principe d'un système déductif qui ne peut-être utilisé sans l'accord de l'interlocuteur. Si ce dernier accepte le postulat, il doit en accepter toutes les conséquences, et les résultats qui en découlent. Et à l'inverse, si on le refuse, il faut abandonner toutes les conclusions qui en découleraient. En résumé, si vous invitez votre copain René chez vous, vous devez en accepter toutes les conséquences y compris les plus lourdes ( entre autres qu'il s'invite tout seul ! ) et si vous le laissez à la porte , ne venez pas pleurnicher qu'il ne vous aidera pas en cas de difficultés.

    Revenons à notre problème initial concernant la confusion entre vérité, axiome et postulat. Je dirais que chez les grecs 1+1=2 était une vérité, chez les algébristes, il devenait axiome et à l'ère de l'informatique il se réduit à un postulat, localement vrai mais certainement beaucoup moins général que la célèbre table de Vérité de l'addition binaire que je rappelle : 0+0=0 ; 1+0=0+1=1 et le fameux : 1+1=0 sans lequel nos ordinateurs auraient bien du mal à fonctionner !!!!

    Et si l'on vous prend pour le roi ( ou la reine) des imbéciles d'énoncer que 1+2 = 5, n'oubliez pas que la personne qui prendra son téléphone portable ou son ordinateur pour communiquer votre folie à son proche entourage, aura accepté, mais elle sans le savoir, que 1+1=0 et comme un homme averti en vaut 2 vous voilà bien paré pour lui démontrer ce que vous voulez!
    La difficulté n'est donc pas tant d'accepter une "Vérité" ou une "Non-Vérité" mais bien d'accepter toutes les conséquences qui en découlent.

    Accepter que 1+1=2  est plus naturel que d'accepter que 1+1=0 mais la deuxième proposition n'en reste pas moins valide. Veillons donc à ne pas confondre Vérité et acceptation implicite de conséquences visibles.

    Merci Leibnitz.

    Le postulat - la méthode d'exhaustion PDF d'André Ross : ICI

    Les axiomes en mathématique selon Blanché : ICI
    Citations de Blanché : ICI

    La méthode axiomatique et la philosophie : ICI
    Citations logique et mathématiques : ICI