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humour - Page 14

  • Lorsqu'un mathématicien fabrique de l'or...

    Contrairement à une idée largement répandue selon laquelle tout mathématicien se contenterait pour vivre, d'un peu d'eau et de quelque problème ardu, l'exemple suivant nous prouve le contraire et montre même, que comme beaucoup, le mathématicien peut aussi être bassement attiré par les richesses matérielles et le gain d'argent. En mathématiques, on nommerait cela  un contre-exemple qui, à lui seul, a la faculté ( économique elle )  d'invalider la proposition générale.

    Dans un article de "Pour la Science" de Juin 1989, le rédacteur de la rubrique "Créations informatiques", E. Dewdney, fait part au public de la réception d'une étrange lettre d'un mathématicien, qui, voulant garder l'anonymat, avait pris le pseudonyme de A. Cranu. Ce dernier appuyait son récit sur le théorème paradoxal de Banach-Tarski affirmant que l'on peut découper un solide en morceaux et obtenir un solide deux fois plus gros ou deux solides identiques.

    En fait de paradoxe, le théorème utilise la propriété d'équivalence d'ensembles d'intérieurs non vides et bornés de l'espace à 3 dimensions usuel (  on dirait les volumes ) pour démontrer qu'il est possible de découper l'un d'entre eux et obtenir un solide plus volumineux ou deux solides identiques au premier, tout morceau du volume de départ pouvant être superposé à un morceau du ou des volumes d'arrivée !

    Il serait donc possible de prendre une boule, de la découper et d'obtenir une boule plus grosse. A. Cranu explique dans sa mystérieuse lettre, qu'il s'est lancé dans le "grossissement" de la boule...  d'or. Tant qu'à faire, autant que se soit lucratif.

    Pour cela, il affirme avoir utilisé son ordinateur personnel pour réaliser ce découpage, car si le théorème indique bien qu'un tel découpage est possible, il ne dit rien sur la façon de le réaliser. En fait les morceaux ressembleraient à des fractales. A. Cranu indique qu'il a eut recours à un générateur de nombres aléatoires en triple précision et à un algorithme qui lui a permis, Ô surprise, de dessiner la forme de ces morceaux et qu'il a vu apparaitre sur son écran une nouvelle boule ayant doublé son volume.

    A. Cranu précise qu'il ne put résister à l'idée d'appliquer ces résultats à la découpe d'une boule, bien réelle celle-là, en or massif. Le lendemain, il entama ses économies et fit couler 350 grammes d'or en boule et se dota d'une scie d'orfèvre. A. Cranu affirma avoir travaillé 7 longs mois, jours et nuits, dimanches et jours fériés, pendant lesquels il abima sa vue et reconstruisit la nouvelle boule en suivant le découpage qui lui était proposé par l'ordinateur. L'assemblage lui pris plussieurs semaines, les morceaux les plus intérieurs, étant les plus difficiles à assembler. Il affirme que la nouvelle boule est plus irrégulière que la première, bosselée et laide. Une fois le travail terminé, il l'apporta chez son joaillier qui constata qu'elle pesait... 1406 grammmes. Un peu déçu, car il espérait mieux, A. Cranu n'en fut pas moins ébahi d'avoir créé de l'or.

    Ne s'arrétant pas en si bon chemin, A.Cranu affirme dans sa lettre, avoir automatisé le procédé de la construction de grosses boules sur une chaine de montage piloté par ordinateur. L'excès d'or obtenu permettait même d'alimenter le cycle suivant.

    A. Cranu n'a plus écrit à E. Dewdney depuis décembre 1988, date à laquelle il affirma son intention de déménager, compte tenu du danger grandissant, et période à partir de laquelle on put constater une baisse, légère mais régulière, du cours de l'or.

    Ce n'est visiblement plus le cas. Qu'est-il advenu de A. Cranu ? Quelqu'un aurait-il des informations précises sur sa dernière localisation géographique?

    Inspiré d'un article de "Pour la Science" de juin 1989.

  • L'homme de Vitruve !

    Revisité par un(e) collégien(e)
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    Un peu plus sérieusement : La géométrie platonicienne de la notice vitruvienne sur l'homme parfait, un document PDF - Pierre Gros : ICI

  • A qui la faute ?

    Ou quand les maths n'aiment pas le français, ou inversement : ICI

  • Deux phrases fausses

    Cette phrase contient sept mots

    Cette phrase ne contient pas sept mots

  • La pifométrie

    Heureux, je suis heureux, car le très sérieux magazine Tangente du mois de mars-avril a édité un article de la plus haute importance, Ô combien fondamental et révolutionnaire intitulé : " La pifométrie est-elle une science ? "

    Et de nous rappeler les unités pifométriques :

    La tapée, la flopée et la tripotée

    La chiée et ses multiples : la mégachiée et la tétrachiée

    L'iota

    La couche, la bonne couche et la sacrée couche

    La plombe, le bail, le sacré bout de temps et le bon bout de temps

    Une minute, deux minutes  et cinq minutes

    Le pet de lapin

    Le pesant de cacahuètes ou d'autres aliments exotiques

    Le poil, le quart de poil et le micropoil

    Le cheval

    La louche

    Le bout de chemin et le sacré bout de chemin

    Pétaouchnok

    Perpette

    La roupie de sansonnet

    Le rien, deux fois rien et trois fois rien.

    La liste n'est pas exhaustive, vous pouvez la compléter.

    Merci pour cette affirmation de la pifométrie comme science.

    Tangente va plus loin en énonçant quelques règles que je vais tenter de simplifier en une formule :

    Deux unités pifométriques différentes peuvent représenter la même chose ou quelque chose de différent. Par exemple deux minutes et cinq minutes. Perpette et Pétaouchnok.

    Mais soyons courageux, nous pouvons aller plus loin dans le vocabulaire pifométrique ( peut-être pour un prochain article révolutionnaire ! ).


    Nous pouvons citer aussi en géométrie:

    La droite molle passant par trois points presque alignés ( 3 points alignés sont toujours presque alignés sur un tableau )

    Le cercle presque rond circonscrit à un triangle presque rectangle


    La pifométrie est aussi présente dans les raisonnements:

    La conjecture: nom savant scolaire donné à l'inclinaison intuitive vers le bon résultat

    La quasi-équivalence : équivalence dans presque tous les cas et qui se confond souvent avec l'implication.

    La conclusion sans prémisses ou avec tout l'énoncé
    Exemple : 
    Rien  ou blablabla - c'est indifférent en pifométrie - DONC c'est un parallélogramme !


    Il y a bien d'autres exemples et du travail dans la pifométrie...

    Et en pifométrie le travail c'est du boulot aussi!