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poésie - Page 3

  • Haïku du jour

    Alexis Lemaire, prodige français des mathématiques

    Il arrache vite
    72 secondes
    Pour une racine

    Dans son contexte original sur le blog POESIES GAUDEAMUS "Le Moulin à Farine"

  • Mathématiques et poésie

    Il y a une croyance de ma part que je voudrais examiner. Je considère en effet que la poésie est « l’opposé » des mathématiques ». Mais est-ce pertinent ? Il se trouve que j’ai longtemps été et je suis plutôt encore « à l’aise » avec les mathématiques. Inversement, je suis « mal à l’aise » question poésie. Mais ce constat n’est qu’un indice pour établir l’opposition entre les 2 « démarches ». C’est en effet sur le plan de la « démarche » ou de la « prétention » que j’oppose les 2 corpus.

    Il y a un point commun : c’est la pérennité des productions de ces démarches. En effet, les mathématiques sont une construction incrémentale : les résultats de l’antiquité ont pleine validité. Ainsi par exemple la géométrie euclidienne et ses théorèmes sont toujours valides. Bien sûr on a progressé : on a trouvé des géométries non euclidiennes. C’est la seule « science » qui présente cette caractéristique. Les résultats des autres sciences sont profondément transformés par le progrès scientifique : quelquefois les anciennes théories sont complètement fausses (Ptolémée), parfois ce ne sont que des cas limites de théories plus vastes (Newton). Cela se traduit notamment par l’évolution du vocabulaire. Mais cette évolution du vocabulaire n’est pas que superficielle : c’est le reflet d’une profonde évolution des concepts. De la même façon il me semble que l’on peut dire qu’un poème est tout aussi « vrai » dans l’antiquité qu’aujourd’hui.

    La suite sur le blog "CE N'EST PAS PARCE QUE C'EST ECRIT QUE C'EST VRAI" : ICI

  • Maths et poésie : Vian et Desnos

    La catégorie " Maths et poésie" du blog " Je voudrais pas crever avant d'avoir..." où l'on retrouvera ce texte de Vian et ceux de Desnos: ICI

    Refrain 1

    Il y a des racines de tout' les formes
    Des pointues des rond' et des difformes
    Cell' de la guimauve est angélique
    Et la mandragore est diabolique
    Il y a un'Racin' qu'est un classique
    Mêm' s'il nous bassin' on n'y peut plus rien
    Mais la racine que j'adore
    Et qu'on extrait sans effort-eu
    La racin' carrée ma préfé-rée.

    Couplet

    Une racine qu'a un aspect louche
    C'est celle de l'arbre de couche
    Le drogué vend son âme
    Pour cell' de l'arbre à came
    Si la racine de manioc a
    De quoi fair' du tapioca
    Evitons tout'not'vie
    (de bouffer) Celle du pissenlit

    Refrain 2
    Il y a des racin' qui s'vend' en botte
    Le radis, l'navet ou la carotte
    Vous connaissez celle de la bruyère
    Dans laquell' on taille des pip' en terre
    Il y a la racin' de canne à pêche
    Cultivez-la donc, qu'est-c' qui vous en empêche?
    Mais la racine que j'adore
    Donnez m'en-z-encore, encore
    La racine carrée c'est ma préfé-rée.

    Boris Vian / Textes et chansons
  • Les contemplations - Victor Hugo

    Après l’abbé Tuet, je maudissais Bezout ;
    Car, outre les pensums où l’esprit se dissout,
    J’étais alors en proie à la mathématique.



    La suite sur le blog d'ABC Maths : ICI

  • Mathématiques et littérature

    Si vous voulez connaître la sextine et les permutations qui lui sont associées, comme l'inventa Arnault Daniel au 13ème siècle et peut être en réaliser une en suivant son modèle :

    Lo ferra voler qu 'el cor m'intra
    no 'm pot ges becs escoissendre ni ongla
    de lauzengier qui pert per mal dir s'arma ;
    e pus no l'aus batr'ab ram ni verja,
    sivals a frau, lai on non aurai oncle,
    jauzirai joi, en vergier o dins cambra.

    Quan mi sove de la cambra
    on a mon dan sai que nulhs om non intra
    — ans me son tug plus que fraire ni oncle —
    non ai membre no 'm fremisca, neis l'ongla,
    ainsi cum, fai l'enfas devant la verja :
    tal paor ai no 'l sia prop de l'arma.

    Del cor Li fos, non de l'arma,
    e cossentis m'a celât dins sa cambra,
    que plus mi nafra 'l cor que colp de verja
    qu 'ar lo sieus sers lai ont ilh es non intra :
    de lieis serai aisi cum carn e ongla
    k non crairai castic d'amie m d'oncle.

    Ane la seror de mon oncle
    non amei plus ni tan, per aquest 'arma,
    qu'aitan vezis cum es lo detz de l'ongla,
    s'a lieis plagues, volgr'esser de sa cambra :
    de me pot far l'arnors qu 'ins el cor m'intra
    miels a son vol c 'om fortz de frevol verja.

    Pus floric la seca verja
    ni de n'Adarn foron nebot e oncle
    tan fin'amors cum selha qu'el cor m'intra
    non cug fos une en cors no neis en arma :
    on qu 'eu estei, fors en plan o dins cambra,
    mos cors no 's part de lieis tan cum ten l'ongla.

    Aissi s'ernpren e s'enongla
    mos cors en lieis cum l'escors'en la verja,
    qu 'ilh m'es de joi tors e palais e cambra ;
    e non am tan paren, fraire ni oncle,
    qu 'en Paradis n'aura doble joi m'arma,
    si ja nulhs hom per ben amar lai intra.

    Arnaut tramet son chantar d'ongl'e
    d'oncle a Grant Desiei, qui de sa verj'a l'arma,
    son cledisat qu'après dins cambra intra.

    Mais peut-être préférez vous le carré Gréco-latin ou les pseudo-quenines.

    Si vous avez aussi quelque intérêt pour l'Oulipo et leurs membres célébres, mais que vous ne détestez pas les mathématiques....

    Rendez-vous
    ICI ( ou ICI ) pour la lecture de l'article (PDF): "Mathématiques et littérature" de Michèle Audin sous-titré à très juste titre et non sans humour " Un article avec des mathématiques et de la littérature".