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histoire - Page 23

  • Le vil mécanicien

    Les sept arts libéraux du trivium (grammaire, rhétorique, dialectique ) et du quadrivium (arithmétique, géométrie, musique, astronomie ) s'appellent libéraux parce qu'ils sont précisément les arts des hommes libres par opposition aux esclaves qui exercent les arts mécaniques ou manuels. La polémique sur les arts mécaniques fut d'une extraordinaire intensité du milieu du XVI ème siècle jusqu'au milieu du XVII ème siècle.

    Au mot mécanique, le dictionnaire français de Richelet ( publié en 1680 ) donnait la définition suivante : " Ce mot mécanique, en parlant de certains arts, signifie ce qui est opposé à libéral et honorable: il a le sens de bas, vilain et peu digne d'une personne honnête et libérale ". Les thèses de Cliclès courent encore au XVII ème siècle : vil mécanicien est une insulte incitant un gentilhomme à tirere l'épée.

    D'un autre coté, l'éloge des mains  chez Giordano Bruno, l'apologie des arts mécaniques qu'on trouve dans une multide de textes d'ingénieurs et de constructeurs de machines du XVI ème siècle et que reprendront Bacon et Descartes, acquièrent à la lumière de ces considérations, une très grande signification.

    En 1609, Galilée pointait sa lunette vers le ciel. Ce qui marque une révolution c'est la confiance que place Galilée dans un instrument venu des mécaniciens. Pour accorder foi à ce que l'on voit avec la lunette, il faut croire qu'un tel instrument sert non pas à déformer mais à augmenter la vue.
    Faire entrer les instruments dans la science, les concevoir comme source de vérité ne fut pas entreprise facile.

    La naissance de la science moderne. Paolo Rossi

  • Page histoire des maths de l'Académie de Bordeaux

     

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  • Courants philosophico-mathématiques

    Il y a l'inventionnisme issu de l'empirisme selon lequel les mathématiques sont une invention de l'être humain. La principale objection de ce point de vue est de savoir pourquoi les découvertes mathématiques se font de façon presque identique independemment de la culture.

    Il y a le platonisme mathématique, issu de l'idéalisme pour lequel les mathématiques existent bel et bien en dehors de l'esprit humain. Le nombre Pi existerait indépendemment du fait qu'on l'ai découvert. La principale objection est de savoir comment entrer en contact avec ce monde, par l'intuition ? Alors cela nous ramène à l'intervention de l'homme dans les découvertes mathématiques.

    Il y a le formalisme issu du logicisme pour lequel les mathématiques sont une manipulation de symboles sans signification et ne cherchent pas à rendre compte de leur lien avec le réel. La principale objection est de se demander pourquoi les mathématiques décrivent aussi bien le réel s'il n'y avait pas de lien entre les deux.


    Il y a le constructivisme ou intuitionnisme issu de l'opérationnalisme pour lequel les mathématiques ne doivent accepter comme point de départ que les nombres entiers, les notions mathématiques les plus simples et déduire tout le reste par étapes successives à partir de ces notions intuitivement évidentes. La principale objection est de justifier pourquoi partir des nombres entiers ? Qu'est ce qu'une étape de construction ? Pourquoi l'intuition de l'infini ne serait pas recevable alors qu'elle a donné des résultats interessants ?


    Bon choix Madame, bon choix Mademoiselle, bon choix Monsieur...

  • A4

     Savez-vous pourquoi une feuille de papier usuelle a pour dimensions 21x29,7  et pas  21x34 par exemple ?

  • Eduens

    Mais qui sont les Eduens ?
    C'était nos arrières petits cousins 
    Ils étaient aussi copains des Romains,
    Et Bibracte était capitale.