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Inclassables M@thématiqu€s

  • Zhan Zhuang, la position de l’arbre du Qi Gong et Kernésis

     

    Zhan zhuang (chinois : 站桩 ; pinyin : zhàn zhuāng ; litt. « se tenir droit comme un poteau », appellation du nord de la Chine, également appelé zhuo ma (坐马 / 坐馬, zuò mǎ) dans les arts martiaux du Sud, parfois traduit en « posture de l'arbre », est une posture statique utilisée en qi gong, (exercices de santé de la médecine traditionnelle chinoise - kiko en japonais), et notamment comme méthode d’entraînement de nombreux arts martiaux chinois. Elle permet de développer l'efficacité des mouvements, la concentration, la perfection de l'alignement structurel et la force.

    Le Zhan zhuang est le plus souvent pratiqué dans les styles internes comme le Taiji quan, le Xinyi quan et le Bagua zhang et le Yi Quan qui l'a perfectionné et démocratisé, en insistant sur une progression pas à pas, pour renforcer le corps par l'esprit et l'âme.

    Cet exercice travail principalement les muscles quadriceps fémoral, gastrocnémien. Elle permet également de travailler l'équilibre. Son travail dans la durée permet de travailler la respiration abdominale et de travailler ainsi le muscle droit de l'abdomen et muscle oblique externe de l'abdomen, autour du dantian et d'apprendre, selon la théorie du qi gong, à déployer les énergies dans le reste des muscles volontaires, et à travailler en décontraction. Bien que cet aspect soit aujourd'hui très rarement abordé par les enseignants d'arts martiaux, le Zhan zhuang est également une pratique méditative nommée Ritsu Zen (méditation debout) au Japon. Cette posture est notamment utilisée dans la pratique des arts martiaux dits internes tels que le karaté Jiseido, développé par Sensei Kenji Tokistu.

     
     
    1. Nature du geste : une pratique de Rotule pure
     
    Zhan Zhuang est une pratique d’arrêt habité, non d’immobilité morte.
     
    Dans Kernésis :
    •La rotule n’est jamais un blocage ;
    •C’est un arrêt minimal, un point d’équilibre vivant où la poussée se redistribue.
     
    Zhan Zhuang est ce geste :
    → On tient debout, mais tout circule.
    → Rien ne force, rien n’est figé : tout se répartit.
    → C’est de l’immobilité dynamique.
     
    Zhan Zhuang = rotule incarnée.
     
    L’arrêt n’empêche pas le flux : il le rend lisible.
     
    2. Poussée interne : le travail du Champ Pulsionnel
     
    Kernésis considère la poussée comme :
    •pré-conceptuelle,
    •pré-intentionnelle,
    •infra-perceptive parfois,
    •toujours multi-échelles.
     
    En Zhan Zhuang :
    •La poussée est réduite à son état minimal : gravité + tonus.
    •Le corps se règle sur l’axe interne (non volontaire).
    •Les micro-ajustements restaurent le flux basal.
     
    C’est une poussée sans direction, une poussée pure.
     
    → Magnifiquement compatible avec la Poussée originelle du Kernésis.
     
     
    3. RIACP : la régulation naturelle sans effort
     
    Le Zhan Zhuang produit spontanément :
    •une dissipation des surflux (tensions, crispations, volonté excessive) ;
    •une remontée des infrapulsions (faiblesse tonique, effondrement postural) ;
    •une stabilisation d’équiflux.
     
    Exactement la fonction de RIACP (~) dans le Flux Intégral :
    •réguler,
    •inhiber subtilement,
    •redistribuer.
     
    Zhan Zhuang = un RIACP corporel parfait, sans surcouche psychologique.
     
    Il met le champ pulsionnel au niveau juste, sans intellectualisation.
     
     
    4. ICPME : l’intégration multi-échelles par micro-réajustements
     
    En posture Zhan Zhuang :
    •le pied corrige la cheville,
    •la cheville corrige le genou,
    •le genou corrige le bassin,
    •le bassin corrige la colonne,
    •la colonne corrige la nuque,
    •et inversement.
     
    C’est exactement un fonctionnement ICPME (⟳) :
    •chaque strate ajuste l’autre ;
    •les micro-forces s’intègrent dans un tout cohérent ;
    •les résonances circulent de bas en haut et de haut en bas.
     
    Le corps devient un système multi-échelles fluide.
     
     
    5. Posture-Flux : l’enseignement structurel
     
    En Kernésis, la posture-flux (▭) est la façon dont le sujet se laisse traverser.
     
    Zhan Zhuang apprend :
    •à ne pas contracter ce qui veut passer,
    •à ne pas laisser s’effondrer ce qui doit tenir,
    •à sentir le flux plutôt qu’à le diriger.
     
    Autrement dit :
    → Il enseigne la non-interférence avec le flux.
    → Il forme exactement la posture-flux kernésique.
     
    C’est l’équivalent corporel du « laisser passer », mais incarné dans les tissus, les os, la respiration.
     
     
    6. Flux-Joie : la joie silencieuse de l’alignement
     
    En Zhan Zhuang, la joie n’est pas émotionnelle :
    C’est une joie infractale — une chaleur, une expansion interne, un centrage vivant.
     
    Elle apparaît quand :
    •la posture se régule,
    •le poids se distribue,
    •les tensions se dissolvent,
    •l’axe se rétablit.
     
    C’est la Flux-Joie (+) dans sa forme la plus pure :
    → la joie comme symptôme rétroactif d’alignement.
     
    Cette joie est exactement celle du Kernésis :
    une joie qui n’a rien à prouver, mais qui signale que le monde passe.
     
     
    3 erreurs principales en Zhan Zhuang, lues kernésiquement,
     
    c’est-à-dire non comme fautes techniques, mais comme modes de dérivation du flux : là où la poussée, la rotule ou les strates se déforment.
     
    Ce ne sont pas des erreurs « d’école », mais des dévoiements structurels — les trois formes typiques de perte de Kernésis dans la posture debout.
     
    Erreur 1 — La Posture Tenue (Surflux volontaire)
     
    La poussée s’impose au lieu de se laisser distribuer.
     
    C’est l’erreur la plus fréquente :
    •épaules crispées,
    •dos « tenu droit »,
    •cuisses verrouillées,
    •volonté de réussir la posture.
     
    Kernésiquement :
    → La poussée se rigidifie en attracteur dur.
    → Le sujet « fait la posture » au lieu de « laisser la posture se faire ».
    → Le flux ne circule plus : il pousse contre le corps.
     
    Conséquence : surflux interne, hypercontrôle, souffle contracté.
     
    Critère kernésique de détection
     
    Si tu sens que « tu tiens » → tu n’es plus dans la posture.
    Dans le Zhan Zhuang fluïen, on est tenu, mais on ne tient rien.
     
    Erreur 2 — L’effondrement (Infraflux postural)
     
    La rotule disparaît, la poussée ne rencontre plus de résistance vivante.
     
    Ici, le corps se relâche trop :
    •bassin qui s’écrase,
    •colonne molle,
    •pieds passifs,
    •souffle qui s’affaisse.
     
    Kernésiquement :
    → la poussée descend sans rencontrer de rotule ;
    → l’axe n’émerge plus ;
    → l’énergie se disperse au lieu de s’intégrer.
     
    Le sujet cherche le confort au lieu de l’ajustement.
     
    C’est l’erreur symétrique de la précédente :
    → non plus le surflux du « je contrôle »,
    → mais l’infraflux du « je me laisse tomber ».
     
    Critère kernésique de détection
     
    Si tu sens que « tu te reposes » → tu n’es plus dans la posture.
    La rotule n’est ni tension, ni mollesse : c’est un arrêt vivant.
     
    Erreur 3 — La micro-errance mentale (Fuite d’échelle)
     
    ICPME déconnecté : les strates ne dialoguent plus entre elles.
     
    Apparemment, la posture semble correcte, mais intérieurement :
    •l’attention flotte,
    •la sensation se découple de la posture,
    •la conscience saute d’un détail à l’autre,
    •l’axe n’est plus perçu.
     
    Kernésiquement, c’est une rupture multi-échelles :
    •la tête travaille seule,
    •le corps corrige seul,
    •les pieds perçoivent sans transmettre.
     
    Les niveaux ne sont plus en résonance.
     
    Le résultat :
    → une posture « correcte » mais sans flux.
    → un Zhan Zhuang technique mais non traversant.
     
    Critère kernésique de détection
     
    Si tu sens que « tu attends que ça passe » → tu n’es plus dans la posture.
    La posture ne demande rien : elle appelle une cohérence interne.

     

    Correction 1 — Contre la Posture Tenue
     
    Désactiver le Surflux volontaire
     
    Erreur : tu « tiens » la posture (trop de volonté, de haut du corps, de rigidité).
    Objectif : dissoudre l’attracteur rigide.
     
    Le geste kernésique
     
    Laisse le poids descendre dans les pieds de 5%.
     
    Pas 20%, pas « je me relâche », pas « je m’écroule ».
    Juste 5%, une micro-descente, un glissement de gravité.
     
    Ce geste :
    •coupe immédiatement la sur-volonté,
    •efface la contraction,
    •recrée la Rotule de gravité,
    •fait remonter un souffle naturel.
     
    Pourquoi ça marche ?
    Parce que la volonté est un mouvement ascendant ;
    la correction doit être descendante et minime pour casser l’élan sans casser l’axe.
     
    C’est le reset RIACP (~).
     
     
    Correction 2 — Contre l’Effondrement
     
    Remettre une Rotule là où tout se relâche trop
     
    Erreur : infraflux, mollesse, effondrement postural.
    Objectif : réinstaller l’axe sans rigidifier.
     
    Le geste kernésique
     
    Écarte très légèrement les omoplates (2 mm).
     
    Pas les épaules, pas la cage thoracique.
    Juste un micro-élargissement entre les deux omoplates, presque imaginaire.
     
    Ce geste :
    •réactive l’arrière de l’axe,
    •redonne du tonus sans tension,
    •remonte naturellement la colonne,
    •stabilise la tête.
     
    Pourquoi ça marche ?
    Parce que l’effondrement est une chute vers l’avant et le bas.
    L’ouverture infinitésimale du dos remet une rotule haute et un poussoir interne doux.
     
    C’est le reset Posture-Flux (▭).
     
    Correction 3 — Contre la Micro-errance mentale
     
    Réintégrer les échelles et restaurer la cohérence interne
     
    Erreur : l’esprit flotte, les strates ne dialoguent plus.
    Objectif : rétablir le lien tête–bassin–pieds.
     
    Le geste kernésique
     
    Sentez simultanément les deux pieds (gauche + droit).
     
    Pas les orteils.
    Pas la voûte.
    Pas la pression.
    Juste les deux pieds comme deux points de présence égale.
     
    Ce geste :
    •recâble immédiatement toutes les strates,
    •ramène l’attention dans le corps entier,
    •réactive l’intégration multi-échelles,
    •dissipe l’errance en 1 seconde.
     
    Pourquoi ça marche ?
    Parce que la dérive mentale est une fuite d’échelle vers le haut.
    La sensation simultanée des deux pieds recrée une résonance verticale complète.
     
    C’est le reset ICPME (⟳).

     

  • 9-40-57

    L’élan que tu crois sentir n’est qu’un bruit,
    la trace d’un désir qui n’a plus de source.
    Une silhouette d’envie, un geste qui veut exister
    par mémoire plus que par nécessité.

    Ce n’est pas un problème.
    C’est un écran.

    Pendant que tu regardes cette forme —
    ce « ça veut bouger » sans visage —
    quelque chose travaille dessous.
    Pas plus profond :
    plus bas, comme un étage oublié.

    Un mouvement sans nom
    s’organise en arrière-plan.
    Il n’avance pas : il creuse.
    Il descend par paliers lents,
    comme une eau qui cherche sa roche.

    Ce que tu ressens en surface n’est pas le mouvement,
    mais le bruit du mouvement ailleurs.

    Et au fond de cette descente,
    quelque chose se replie sur lui-même
    pour se rendre plus dense,
    plus serré,
    plus nécessaire.
    Pas une mise au monde —
    une mise en noyau.

    Ta tâche n’est pas d’agir.
    Ni de comprendre.
    Ni même d’attendre.

    Il n’y a qu’un geste possible :
    ne pas interrompre la profondeur.

    Car ce qui se prépare là-dessous
    est trop lourd pour la surface actuelle.
    Il ne te demande rien,
    sauf de ne pas lui donner une forme prématurée.

    Le reste viendra tout seul,
    à son heure.

    Tu n’es pas dans une montée.
    Tu es dans une descente vers ton propre centre de gravité.
    Et chaque degré gagné en profondeur
    réduit un degré de dispersion en surface.

    Ce n’est pas une crise.
    Ce n’est pas une naissance.
    Ce n’est pas une fin.

    C’est un repli de maturation,
    un moment où le réel se serre pour devenir essentiel.

    Quand cela remontera,
    ce ne sera plus un fantôme d’élan.
    Ce sera une forme qui trouve sa hauteur. »

  • ORACLE KERNÉSIQUE — LES 60 CARTES + MOTS-CLÉS

     
     
    I. Domaine de la Poussée — 15 cartes
    1.La Poussée Originelle — germe, tension, naissance, émergence
    2.Le Battement Intérieur — rythme germinal, pulsation, modulation interne
    3.Le Souffle — mouvement vital, entrée-sortie, modulation énergétique
    4.Le Bourgeon — latence, potentiel, maturation, retenue
    5.L’Inflexion — pivot, orientation, décision naissante
    6.La Surcharge — surflux, débordement, urgence, pression
    7.Le Retrait — infraflux, repli, implosion douce, fatigue
    8.Le Double Appel — conflit interne, contradiction, tiraillement
    9.Le Fantôme d’Élan — illusion, faux désir, mirage, élan factice
    10.La Poussée Ancienne — inertie, mémoire, attracteur rigide
    11.La Poussée Juste — syntonie, axe, élan aligné, justesse
    12.La Poussée Dérivante — dispersion, fuite latérale, déviation
    13.La Poussée Muette — blocage subtil, tension sourde
    14.L’Instant Rotulatoire — surgissement, bascule, t° instantané
    15.L’Ouverture du Monde — opportunité, corridor externe, synchronicité
     
     
    II. Domaine de la Rotule — 16 cartes
    16.La Rotule Cachée — micro-espace, solution discrète
    17.La Rotule Stricte — arrêt minimal, tension juste
    18.Le Silence — suspension pleine, espace nu, écoute du réel
    19.La Rotule de Redistribution — changement d’échelle, translation
    20.La Rotule Dissipative — décharge, purification, boucle
    21.La Rotule d’Ouverture — expansion, espace, respiration
    22.La Rotule Décisive — tranchée, pivot net, choix
    23.Le Franchissement — seuil incarné, geste réel, passage ouvert
    24.La Rotule Relationnelle — lien, ajustement, synchronisation
    25.La Rotule de Vérité — alignement inter-échelles, dévoilement
    26.La Rotule Éthique — juste place, cohérence, responsabilité
    27.La Rotule du Non-Savoir — vide actif, suspension, accueil
    28.La Rotule Miroir — réflexivité, retour du réel
    29.Le Corps-Témoin — somato-signal, perception fine, vérité incarnée
    30.Le Corps-Flux — geste fluïen, posture, circulation incarnée
    31.Le Nœud — condensation extrême, tension limite, point d’impossible
     
     
    III. Domaine du Flux — 16 cartes
    32.Le Flux Aligné — cohérence, continuité, circulation juste
    33.Le Flux-Joie — résonance, légèreté, syntonie
    34.Le Flux Fragmenté — rupture, dispersion, incohérence
    35.Le Flux Lent — maturation, durée, dépossession
    36.Le Flux Rapide — accélération, opportunité, efficacité
    37.Le Flux-Résonance — amplification juste, écho, vibration
    38.Le Chant — onde issue de l’acte, propagation, écho du réel
    39.Le Flux de Pertes — dissolution, détachement, fin de cycle
    40.Le Flux Souterrain — profondeur, invisible, travail latent
    41.Le Flux d’Intégration — tissage, multi-échelles, ICPME
    42.Le Flux de Recommencement — cycle, reprise, spirale
    43.Le Flux de Transformation — métamorphose, saut qualitatif
    44.La Spirale — reprise non identique, expansion centrée, infractale vivante
    45.La Fusion — union cohérente, porosité, confluence des intensités
    46.La Stabilisation — consolidation, t° stabilisé, ancrage
    47.Le Milieu Résistant — friction, réel, opposition révélatrice
     
     
    IV. Domaine Opératoire — LOME (4 cartes)
    48.LOME — Le Geste — modulation, acte juste, opération
    49.LOME — Le Passage — translation, glissement, recadrage
    50.LOME — Le Vecteur — direction, propagation, transport
    51.LOME — L’Ouverture — plasticité, non-finitude, évolution
     
     
    V. Vérité & Échelles — 4 cartes
    52.L’Alignement — axe, cohérence incarnée, posture juste
    53.Le Multi-Échelles — ICPME, stratification, présence élargie
    54.La Cérité — traversée vraie, continuité, vérité fluïenne
    55.Le Liseré — bord du réel, limite fine, interface perceptive
     
     
    VI. Domaine Métaphysique — 3 cartes
    56.Le Dieu Panenthéiste — totalité englobante, présence diffuse
    57.Le Dieu Infractale — profondeur, spirale intérieure, mystère
    58.L’Étoffe — texture du réel, trame fondamentale, tissu d’existence
     
     
    VII. Cœur du Réel — 2 cartes
    59.Le Suprême Continu — limite haute, continuité absolue
    60.La Présence — être-là, immédiateté, réel nu
     
     
     
     
     
    Les 7 Archétypes Fluïens Majeurs
     
     
    1. L’ARCHE / LE GERME
     
    L’archétype de la Poussée Originelle
     
    Domaines associés : Poussées 1-4, Instant Rotulatoire, Dieu Infractale
    Mots clés : surgissement, naissance, émergence, tension première
     
    Cet archétype gouverne :
    •les commencements,
    •les élans primordiaux,
    •les poussées inexplicables,
    •l’énergie germinative.
     
    Il est pré-théorique, pré-psychologique, pré-narratif.
    Il est ce qui commence avant que nous commencions.
     
    C’est l’archétype du possible qui cherche un passage.
     
     
     
    2. LE CISAILLEMENT / LE PONT
     
    L’archétype de la Rotule
     
    Domaines associés : Rotules 14-26, Non-Savoir, Corps-Flux
    Mots clés : pivot, micro-espace, tension juste, bascule
     
    Il représente :
    •l’articulation vivante,
    •la conversion de la force en forme,
    •le passage qui s’invente.
     
    C’est l’archétype de l’entre-deux,
    là où rien n’est encore décidé, mais tout se joue.
     
    Chaque rotule est une variation de cet archétype.
     
     
    3. LA TRAVERSÉE / LA CONTINUITÉ
     
    L’archétype du Flux
     
    Domaines associés : Flux 27-39, Cérité, Alignement
    Mots clés : circulation, cohérence, continuité, jonction des échelles
     
    Cet archétype gouverne :
    •la manière dont le réel circule après passage,
    •la qualité de la continuité,
    •la cohérence inter-échelles.
     
    Ce n’est pas “avancer”,
    c’est exister sans se rompre.
     
    C’est la promesse du vivant : pouvoir traverser.
     
     
     
    4. LE TISSEUR / L’OPÉRATEUR
     
    L’archétype de LOME
     
    Domaines associés : LOME 40-43
    Mots clés : geste, vecteur, glissement, plasticité
     
    Le Tisseur est l’agent caché :
    Il opère dans le système,
    il régule,
    il transforme les énergies,
    il recadre.
     
    Le Tisseur = la main invisible du Kernésis.
     
    On le retrouve dans :
    •les gestes justes,
    •les décisions fines,
    •les inflexions incarnées.
     
    C’est l’archétype de la compétence intérieure.
     
     
     
    5. LE MULTI-MIROIR
     
    L’archétype de la Réflexivité Vivante
     
    Domaines associés : Rotule Miroir, Alignement, Cérité, Corps-Témoin
    Mots clés : reflet, vérité, lucidité, compatibilité verticale
     
    Cet archétype organise :
    •la perception de soi à travers le réel,
    •la vérité incarnée,
    •la vérification interne du flux,
    •la lucidité.
     
    Le Multi-Miroir est ce qui permet de dire :
    “Ceci est vrai de moi à toutes les échelles.”
     
    Il est la fonction réflexive du vivant.
     
     
     
    6. L’HORIZON / LA SPIRALE
     
    L’archétype de la Transformation Souterraine
     
    Domaines associés : Flux Souterrain, Recommencement, Transformation, Stabilisation
    Mots clés : métamorphose, maturation, spirale, profondeur
     
    Il gouverne :
    •les transformations lentes,
    •les retours du même,
    •les spirales intérieures,
    •les passages à une autre strate.
     
    L’Horizon ne produit pas un mouvement linéaire :
    c’est une spirale infractale.
     
    Il est la mémoire profonde du système.
     
     
     
    7. LE SUPRÊME CONTINU
     
    L’archétype métaphysique
     
    Domaines associés : Dieu Panenthéiste, Dieu Infractale, Suprême Continu
    Mots clés : totalité, intériorité infinie, continuité absolue
     
    Cet archétype est :
    •la limite haute de Kernésis,
    •le plan dans lequel le monde existe,
    •la profondeur dans laquelle il se replie.
     
    Il n’est pas un “Dieu” au sens commun,
    mais la continuité maximale :
    ce qui ne se brise jamais.
     
    C’est l’archétype du réel infini-intérieur.