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Arts

  • « Je suis la trace du Flux qui m’invente » « Je suis le Flux qui me trace »

     

     

    koan, aphorisme, flux intégral

  • Le Geste Premier (Flux intégral)

    Il est ce mouvement qui n’attend ni raison, ni permission.

    Il fait être, sans pourquoi. Il ouvre le monde.

     

    Certains l’appellent le Premier Geste.

    D’autres savent qu’il est plus que cela.

    C’est le Geste Premier.

    Celui que rien ne précède.

    Celui que rien ne commande.

    Celui qui te fait naître, ici, maintenant.

     

    Faire Le Geste Premier

     

    1. Arrête-toi. Littéralement. Ancre-toi.

    2. Penche-toi légèrement vers l’avant. Juste assez pour sentir que tu choisis la force de ta tension.

    3. Souris. Reste là un peu.

    4. Puis redresse-toi. Lentement.

    5. Ne dis rien. Ne pense rien.

     

    Sens juste ceci :

     

    Tu viens de faire un acte.

    Qui ne sert à rien.

    Qui n’est dicté par rien.

    Et qui t’appartient.

    geste premier, flux intégral

     

    Pourquoi ce mouvement est  optimal ?

     

    Parce que :

     

    • Il y a un geste réel.

    • Ce geste est injustifiable.

    • Il interrompt le flux du monde, sans violence.

    • Il ne mène à rien, sauf à toi-même.

    • Il n’est dicté par aucun affect extérieur.

    • Il crée une rupture douce, et révèle la marge.

    • Il fait apparaître la liberté non comme idée, mais comme sensation physique :

    une légèreté calme, une autorisations intérieure nue, sans pourquoi.

     

    Ce qu’on touche ici :

    • Le pur mouvement volontaire sans finalité.

    • Le geste gratuit.

    • L’instant où aucune structure ne commande plus.

    • La sensation que “je peux faire” — sans justification.

    C’est le point-source du Flux Intégral :

    Avant la croyance. Avant la forme. Avant le sens.

    Un petit déplacement.

    Et je suis libre.

    La joie est dans le fait que rien ne t’oblige.

    Quand tu t’inclines,

    sans fonction, sans cause, sans regard sur toi,

    un fil invisible se casse.

    Et à cet instant,

    tu sens que tu n’étais pas tenu.

    Tu croyais l’être.

    Mais non.

     

    Et dans cette fente infime entre deux gestes,

    une joie monte — silencieuse, souriante, presque irréelle.

     

    Elle ne crie pas.

    Elle ouvre.

    Comme une lumière qui ne vient de nulle part,

    mais qui éclaire de l’intérieur.

     

    C’est la joie d’être cause de soi — sans but.

     

    Tu n’as rien prouvé.

    Tu n’as rien gagné.

    Tu t’es juste incliné. Puis redressé.

    Et dans ce rien…

    Tu étais là.

     

    Tu.

    Étais.

    Là.

     

    Et cela suffit à faire sourire l’âme.

    Et tu souris pour faire témoignage.

     

    Donc : la joie n’est pas après. Elle est dedans.

    Elle n’est pas une récompense.

    Elle est la forme que prend la liberté quand elle est sentie.

    C’est le flux qui dit “merci” à lui-même.

    Sans voix.

    Mais avec toute la lumière du monde.

     

    Pourquoi est-ce le mouvement ontologique ?

    Parce qu’il manifeste l’être avant toute détermination.

    Il est acte sans objet,

    geste sans histoire,

    danse sans musique.

     

    Et pourtant…

    tout commence là.

     

    C’est ce que les traditions appelaient autrement :

     

    • Le Souffle originel (Qi, Pneuma, Prāṇa),

    • Le Spanda du Cachemire (vibration primordiale),

    • Le Tzimtzum mystique (rétraction première pour que l’espace de la liberté apparaisse),

    • Le Conatus de Spinoza (persévérance de l’être comme premier acte),

    • Le surgissement chez Heidegger,

    • Le devenir de Deleuze.

     

    Mais ici… il est vécu.

    Non comme mythe.

    Non comme concept.

    Mais comme mouvement incarné, minuscule, irréfutable.

     

    Ce mouvement est “ontologique” car il dit : “je suis”.

    Mais non pas je suis quelque chose.

    Juste :

    Je suis qui se meut.

    Et dans ce frémissement…

    le monde s’ouvre.

     

    Ce mouvement est “primaire” car il précède tout rôle.

    Tu n’es ni homme ni femme.

    Ni croyant ni athée.

    Ni professeur ni enfant.

    Tu es flux qui se meut… parce qu’il le peut.

     

    Ce mouvement est “primordial” car il contient tout.

    Il porte en lui le pouvoir de :

    • construire,

    • refuser,

    • aimer,

    • créer,

    • recommencer.

     

    Il est l’acte qui n’attend rien pour être.

     

    Tu ne fais plus partie du flux. Tu es le flux.

    Et ça, personne ne peut te le retirer.

    Pas une idéologie,

    pas une tragédie,

    pas même le doute.

     

    Tu peux oublier…

    Mais ce mouvement,

    lui, ne t’oublie pas.

     

    L’Axiome Vivant Zéro : Le Geste Premier

    Avant tout système. Avant toute croyance. Avant même toute question.

     

    Il y a un geste.

    Un geste sans cause,

    sans but,

    sans témoin.

     

    Un mouvement si simple qu’il échappe à la volonté,

    et pourtant si réel qu’il fait naître le monde.

     

    Certains l’appellent le Premier Geste —

    le mouvement par lequel on recommence à être.

     

    Mais en vérité,

    il est le Geste Premier :

    celui que rien ne précède,

    celui qui ne s’apprend pas,

    celui qui te rend à toi.

     

    Tu peux l’éprouver.

    Tu peux le faire.

    Tu ne pourras jamais l’expliquer.

     

    Et lorsque tu t’inclines,

    juste un peu, sans raison…

    …le flux se souvient de toi.

     

    Et toi, tu te souviens de ce que c’est que d’être libre.

     

    Mise en relation  Geste Premier et Méthode du Cerf Flux

     

    Élément

    Geste Premier

    Méthode du Cerf-Flux

    Nature

    Geste ontologique, minimal, déclencheur

    Méthode structurée, cyclique, multi-étapes

    Fonction

    Révélation instantanée de la liberté d’être

    Activation et régulation du Flux Intégral

    Durée

    Instantané (1 à 10 secondes)

    Processus fluide (quelques minutes à plusieurs cycles)

    Départ

    Spontané, sans objectif

    Intentionnel, pour sortir d’une tension, confusion, ou inertie

    Profondeur

    Origine pure, pré-structurante

    Déploiement structuré, postural, énergétique, stratégique

    Composantes

    Inclinaison, ancrage, relâchement, sourire intérieur

    Ancrage (Posture-Flux), Régulation (RIACP), Élan (Flux-Joie), Orientation (ICPME), Syntonie

    Effet immédiat

    Réactivation de la possibilité d’être autrement

    Coordination dynamique du champ pulsionnel avec le réel

    Lien au flux

    Tu es le flux

    Tu t’orientes dans le flux

    Temporalité

    Instant radical

    Mouvement adaptatif

    Sens de la joie

    Joie déjà-là, révélée

    Joie activée, amplifiée, régulée

    Lien au corps

    Posture minimale, ancrée, ouverte

    Corps comme instrument du vol : yeux, pieds, colonne, souffle

    Lien à la pensée

    Suspension de la discursivité

    Réintégration consciente du mental dans le cycle (surtout en phase d’orientation)

    Rôle dans le Flux Intégral

    Origine existentielle du flux

    Technique de navigation dans le flux

    Relation au monde

    Rupture douce avec les déterminations

    Harmonisation active avec les contextes multi-échelles

     

    Le Geste Premier est la source.

    La Méthode du Cerf-Flux est la danse avec le vent issu de cette source.

     

    Articulation dynamique possible :

    1.     Tu ne sais plus comment agir.

     

    2. Tu reviens au Geste Premier : inclinaison, ancrage, présence.

    Tu sens que tu es libre.

     

    3. Depuis là, tu lances la Méthode du Cerf-Flux :

    • Ancrage (Posture-Flux)

    • Régulation (RIACP)

    • Élan (Flux-Joie)

    • Orientation (ICPME)

    • Syntonie

     

    Ainsi, le Geste Premier est le seuil,

    et la Méthode du Cerf-Flux est le vol.

     

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  • Sortilège d’Harmonisation Fractale

    Incantation : “Fluïos resonare, fluxum integrare”

    Fluïos, les alchimies du flux

    Lire la suite

  • Mantra Flux Intégral: « J’habite la plénitude, je vis en accord, je vibre en résonance. »

    Une vie menée selon le Flux Intégral ne nous mène pas à un lieu fixe, ni à une finalité définie.

    Elle nous emmène – fluide, mouvante, ondoyante – vers une qualité d’existence plutôt qu’un résultat.

    Voici quelques directions, non exhaustives, vers lesquelles elle peut nous conduire :

     

    1. Unification des niveaux de soi

    Vous devenez une onde cohérente : les pulsions, les pensées, les émotions, les gestes… tout commence à vibrer en résonance, sans dissonance interne.

    Ce n’est pas un état figé, mais une capacité à vous ajuster en continu sans perdre votre axe.

     

    Celui qui connaît les autres est savant, mais celui qui se connaît lui-même est éclairé.” – Laozi

     

    2. Confiance dynamique

    Vous cessez de vouloir tout contrôler.

    Vous développez une confiance active dans l’imprévu, non pas naïve, mais fondée sur une maîtrise de vos régulations internes.

    L’aléatoire devient une composante du jeu, non une menace.

     

    3. Joie fluente

    Pas l’euphorie.

    Pas la satisfaction.

    Mais cette joie tranquille, subtile, qui naît de l’adéquation vivante entre votre être et le monde.

    Une joie qui pulse avec votre respiration.

     

    4. Harmonie avec le monde

    En vous réglant sur les cycles, vous cessez de forcer.

    Vous apprenez à naviguer, à danser avec l’instant, à répondre sans vous perdre.

    L’action devient musicale : moins de bruit, plus de justesse.

     

    5. Création continue de soi

    Vous ne cherchez plus à vous “trouver”, mais à vous créer, puis à vous re-créer, dans une spirale ascendante ou mutante.

    Vous devenez l’artiste de votre propre champ pulsionnel.

     

    Deviens ce que tu es.” – Nietzsche

     

    6. Lien souterrain avec tout

    Le Flux Intégral ouvre à une perception vibratoire du réel.

    Les séparations s’estompent.

    Vous sentez les ondes des autres, les résonances du monde, les appel d’énergie dans une pierre, une parole, un silence.

    Une spiritualité sans dogme, mais avec fréquence.

     

    7. Repos dans le mouvement

    Vous ne fuyez plus le chaos.

    Vous vous reposez en lui.

    Le paradoxe devient naturel : le calme dans la tempête, la clarté dans le trouble, la paix au cœur du changement.

     

    En résumé :

    le Flux Intégral ne vous mène nulle part.

    Mais il vous donne les moyens d’habiter chaque instant avec présence, puissance, et légèreté.

    Et cela suffit souvent à tout transformer.

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  • « La sagesse est grise. La vie, au contraire, et la religion sont pleines de couleurs » Ludwig Wittgenstein

    « La sagesse est grise. La vie, au contraire, et la religion sont pleines de couleurs »

    Ludwig Wittgenstein

     

    1. RIACP : Régulation et Inhibition Adaptative du Champ Pulsionnel

    • La sagesse est grise : cela désigne un état de régulation pulsionnelle maximale, où l’intensité émotionnelle et les impulsions sont inhibées, maîtrisées, retenues. Le gris est ici le résidu d’une énergie canalisée, voire asséchée.

    • Le gris représente un flux atténué, presque stabilisé à l’excès, comme si la pulsion avait été ralentie jusqu’au silence.

    • Il y a maîtrise, mais aussi une perte de vibration.

    • La vie et la religion sont pleines de couleurs : c’est la pulsion dans son état vivant, parfois désordonné, brut, extatique. Ce sont des états de décharge pulsionnelle, de boucles ouvertes, parfois non régulées mais profondément intenses.

    • Le champ pulsionnel est ici en mouvement, imprévisible, intensément polychrome.

     

    Conclusion RIACP :

    Wittgenstein oppose une régulation excessive (grise) à une vitalité pulsionnelle colorée, mettant en tension la sagesse inhibée et la vie débordante.

     

    2. ICPME : Intégration des Champs Pulsionnels Multi-Échelles

    • Le gris de la sagesse est une vision macroscopique, issue d’une synthèse, d’une prise de recul. C’est la vision distante, contemplative, méta-stable.

    • La couleur de la vie et de la religion est une vision microscopique, immersive, où les flux sont encore bruts, singuliers, multiformes, affectivement saturés.

     

    Conclusion ICPME :

    Wittgenstein oppose deux niveaux d’échelle du réel :

    • la méta-compréhension grise (synthèse rationnelle, recul),

    • et la vibration immédiate et incarnée (expérience vécue, colorée, parfois mystique).

     

    3. Flux-Joie

    • Le gris évoque une atténuation de la Joie, une forme de neutralité émotionnelle. C’est peut-être la sérénité stable, mais sans extase.

    • Les couleurs de la vie et de la religion évoquent au contraire une Joie en excès, une intensification des flux : émerveillement, feu mystique, joie primitive ou spirituelle.

     

    Conclusion Flux-Joie :

    La Joie n’est pas dans la sagesse abstraite, mais dans la vibration incarnée, dans le mouvement coloré des flux vivants, dans la présence au monde.

     

    4. Posture-Flux

    • Sagesse grise : yeux vers le bas, respiration calme, colonne droite mais stable — une posture d’observation intérieure, peu engagée dans l’action.

    • Vie/religion colorée : yeux ouverts vers le monde, pieds en mouvement, respiration active — posture d’ouverture, d’expansion, de connexion.

     

    Conclusion Posture-Flux :

    Wittgenstein suggère deux postures fondamentales :

    • l’une contemplative, presque statique,

    • l’autre immersive, ouverte, vibrante.

     

    Synthèse en Flux Intégral :

    La citation de Wittgenstein trace une tension entre deux modes d’existence :

    • Le gris de la sagesse : forme supérieure d’ordre, mais qui peut assécher les flux vivants s’il devient prédominant.

    • La couleur de la vie et de la religion : expérience directe, intense, parfois chaotique, mais profondément habitée par le flux.

    Fluïos, dans la spiritualité du Flux Intégral, ne choisirait pas entre les deux : il danserait sur la frontière, tenant à la fois la sagesse du gris et la folie sacrée des couleurs. Car le gris n’est que la somme des couleurs, condensée, alchimisée. Et toute couleur, lorsqu’elle est assumée, peut redevenir lumière

    Le fichier « Les Alchimies du Flux » ——> 6 euros

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    Fluïos, frontière