Témoignage : stress de la convocation au bac
Le stress de la convovation au bac : ICI
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Le stress de la convovation au bac : ICI
Décrire avec précision mes difficultés sera un peu difficile, j'ai 41 ans aujourd'hui.
A titre d'exemple simplement, je ne peux toujours pas résoudre un problème qui semble simple à des tas de gens, comme celui que ma petite soeur a proposé sur son blog ICI
Une seule chose est claire : aucun discours à l'époque apte à motiver une jeune fille de 11 ans ! Personne ne m'a dit à l'époque que cela serait déterminant pour mon avenir, avec des mots adaptés à mon âge. A défaut d'ouvrir mes neurones, cela m'aurait peut-être aider à persévérer au lieu d'abandonner comme je l'ai fait (séchage de cours intensif dès la cinquième, complètement découragée).
Géométrie : comprend rien. Equations : rien de rien. Cela tient aussi peut-être à ma personnalité : je n'aime pas les choses compliquées et il me faut du concret pour que je m'intéresse. Et c'est là que le bas blesse : on ne m'a pas expliqué les applications futures, les options de carrière.
Mes parents n'avaient pas les moyens non plus de m'offrir des cours particuliers. Mais je n'étais pas demandeuse non plus (stop à la torture, car c'est bien de cela dont il s'agissait pour moi).
Je suis allée il y a quelque jour à la recherche d'explications sur les nombreuses vitesses dont dispose aujourd'hui les vélos. Je tombe sur un site qui précise que "c'est facile" : il suffit de.... puis formules mathématiques pour indiquer à quel moment et pourquoi passer les vitesses ! Toujours le même discours : "c'est facile" ! Et bien non, ça n'est pas facile !!! Et s'il y a bien quelque chose qu'on déteste à 11 ans et plus tard, c'est se sentir débile. On préfèrerait entendre que oui, c'est un peu compliqué, mais voilà comment on peut mener sa réflexion, voilà des solutions, des astuces, pour comprendre. Une réussite de temps en temps aurait donné l'impression de pouvoir y arriver et l'envie de poursuivre ses efforts.
Raconter à un élève des histoires de coéf. plus tard aux examens, n'a aucun sens.
S'il vous plaît, Monsieur le Professeur, lister tous les métiers auxquels peuvent rêver vos jeunes élèves, et démontrez-leurs qu'avec les maths, la porte vers ses beaux et passionnants métiers leur est ouverte. Peut-être aussi que les bons élèves, ceux qui comprennent, au lieu de "crâner", pourraient aider ceux qui font blocage. Des binomes génie/nulle pourraient par exemple être envisagés ?... Les plus jeunes ont peut-être des mots plus simples pour expliquer ce qui semble si difficile aux autres.
Pour conclure, je pense sincèrement que tous les cerveaux (et je suis sérieuse) ne peuvent pas comprendre les maths (à moins que cette explication ne me rassure et ne me dispense d'une réflexion que je trouve simplement fatigante !!!).
Merci de vous intéresser à vos élèves et leurs difficultés, et n'oubliez pas de m'envoyer l'adresse de votre blog !
Didou.
La note de Didou sur les maths : ICI
Le blog de Didou : Didou On Line : ICI
Faites de même que Didou, envoyez-moi vos témoignages pour publication ici-même à profdemath45@aol.com
Témoignage : ICI
Je suis étudiante en classe préparatoire à l'ENS de cachan (économie et gestion), la particularité de cette prépa étant le fait que nous suivons aussi des cours à la fac'. Ainsi, par semaine, j'ai 3heures de maths à laprépa, 3h30 à la fac', et en ce moment nous avons un TD de stats d'une durée de 3h par semaine...ce qui nous fait si je compte bien 9h30 de maths. Je suis issue d'une terminale ES où je m'en sortais très bien en maths sans fournir d'effort particulier. A cette époque j'aimais bien les maths, c'était presque un jeu, tout était si logique...mais voila, les maths ne sont pas très à la mode parmi les élèves et je me sentais souvent obligée de dire que ce n'était pas ma matière préférée. A la prépa, je me suis mise à desaimer les maths, surtout en analyse, parce que j'avais des lacunes par rapport à mes collègues issus de terminale S, et notre professeur ne semblait pas tenir compte de cet handicap, et il y avait tellement de notions qui m'étaient inconnus et que je n'arrivais pas à rattraper que je sentais cela comme une injustice. Pourtant en fournissant des efforts, je me suis difficilement hissée vers le haut, je suis 8eme de ma classe en maths. A la fac, certes il ya avait des difficultés en analyse,mais on tenait à gommer un tant soit peu les inégalités entre ES et S. J'ai réappris à aimer les maths avec l'algèbre linéaire car tout était nouveau, on repartait sur des bases nouvelles, et je n'avais plus de handicaps par rapport aux autres. Les maths pouvaient redevenir une histoire de logique, et je ne me sentais pas amoindrie par rapport à mes collegues. En résumé, je me mets à détester les maths lorsque je me retrouve en situation d'échec et ce malgrè mes efforts. Parce qu'au fond tout le monde devrait pouvoir y arriver, je ne pense pas qu'il y ait quelquechose d'insurmontable à notre niveau, nous ne faisons pas de la recherche en maths, alors pourquoi parfois, même si on essaye, même si on essaye trés fort, on ne reussit pas?
blog : www.20six.fr/enrouteverstodai