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Poésies - Page 8

  • Révélations profondes

    Comment le dire ?
    Il faut trouver feuille de papier
    L'énergie pour te conter
    La vie, le prix, souvent le cri de son destin
    Et pour comprendre, il faut attendre, encore attendre,
    Pour s'attendre
    Peut être
    Un jour
    A se comprendre
    Le papier noircit le temps
    Une fois terminé, l'ouvrage est à retravailler
    Il ne faut jamais abandonner
    Essayer de se retrouver
    Petite plume qui fait des taches
    L'oracle parlera et l'avenir s'ouvrira sur un je ne sais quoi, qui j'espère me comprendra.

  • SDF

    En marchant, je vois
    L'église effrayante
    Non ce n'est pas l'église
    Mais bien ces gargouilles qui me regardent
    Je baisse la tête au passage,
    En signe de pénitence
    Dieu est peut-être las aujourd'hui
    Tinte la pièce, résonne
    Personne, non vraiment personne
    Les cloches sonnent
    Leurs notes tonnent, étonnent,
    Des tonnes de notes qui détonnent
    Entonnent
    Elles sonnent
    Et ce pauvre hère qui tombe sur le parvis
    Tinte la pièce, résonne,
    Personne, non vraiment personne
    Qui ne dise mot
    Histoire sans parole
    Mélodie sans histoire
    D'un homme oublié par le passé
    Je passe
    Virtuel désir de rougir
    Tinte la pièce, résonne
    Personne, non vraiment personne
    Je lève la tête pour contempler l'oeuvre des hommes
    Cette flèche qui s'élève et transperce
    Signe du temps, sens des maux
    Symbole des temps, essence des mots
    Vive comme l'air, la mélodie le gerce
    Seul, seule ensemble battent le tempo
    Et j'imagine les bâtisseurs par les vents étourdis
    et
    par la corde abasourdis
    Sur le parvis vient s'offrir de nouveau
    comme engourdie,
    La ritournelle du condamné
    Tinte la pièce, résonne
    Personne, non vraiment personne
    Je me retourne
    Non
    Personne
    Il n'y a plus personne...


  • Adolescence - texte écrit à 15 ans

    Tous mes espoirs s'échappent
    Toutes mes idées s'enfuient
    Tout mon être s'annihile et mon inspiration s'évapore
    Cependant cette pluie glaciale me transperce
    La foudre pénètre mon crâne tel un glaive incandescent m'executerait
    La pâleur du jour m'assourdit
    La froideur des tons m'écrase
    Des cigarettes à demi fumées s'entassent toujours dans un cendrier déjà plein
    En levant la tête, je me heurte à l'atroce vision d'un mur déchiqueté par les assauts du temps
    Ma plume, si lourde, refuse d'écrire...
    Je suis seul, mais des ombres malsaines voilent mon esprit, le volent, le violent
    La hantise du néant s'installe
    Elle m'assassine mais je ne suis pas encore prêt à bien mourir
    Aujourd'hui les dieux sont contre moi
    Les souvenirs enterrés rejaillissent de l'oubli, tourbillonnent dans mon corps, ils m'envahissent et m'emprisonnent
    Une faible lueur apportée par un léger rayon de soleil s'est glissée par l'oeil de boeuf pour venir ensuite s'écraser sur le bureau déjà encombré
    Aujourd'hui n'est pas le bon jour mais demain sera peut-être pire
    Je me suis laissé emporter par le sommeil, quand j'ouvre les yeux, le soleil est déjà là, le ciel azur et je suis plus calme
    Je me lève pour attraper la bouteille de Whisky, cela ne remplit même pas un demi-verre
    Je fume ma première cigarette, ce sera la dernière, le paquet est vide
    La journée se présente bien
    Aujourd'hui, je sens cette force qui vient de l'intérieur, je sens cet élan que rien ne peut réfréner, ni la raison, ni la passion
    Je sens que de cette excitation va naître l'inconnu, l'inexploré. Je sens ces pulsions qui mettent mon cerveau en effervescence, mes sens en instance et mon corps en balance
    Je deviens prêt, je deviens vierge
    Je m'efface et tout s'efface, dedans, dehors, ici et ailleurs
    Je me libère, je peux penser
    Je viens d'accoucher tous ces haillons qui me gênaient, pas un seul n'est resté, le vise à pris sa place, ce vide originel, pur et imparfait. Le vide de la vie
    Aujourd'hui mon cordon ombilical vient de se rompre, je suis nu et libre, ma mère s'éloigne de mon enfant qui nait. Elle veut le prendre dans ses bras, il est encore trop tôt, je suis encore trop fragile
    Je lui donnerai un peu plus tard quand je serai prêt, ce jour viendra et je serai finalement heureux
    Aujourd'hui je vais vivre, simplement, tranquillement, sans penser à rien, libéré, frais et traversé par le doux voile du bonheur