Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le temps

Le temps n'a plus de place, il est temps de lui laisser place
De comprendre que rien n'est fixe, seule l'idée que l'on se fait
Si les morts l'alimentaient, et si la vie le contemplait
J'aimerais écrire l'histoire du temps, une histoire de mon temps, histoire de passer le temps,
de me passer du temps
Témoin des mots qui pensent, le temps s'arrête
Mais aujourd'hui je refuse qu'il efface mes pensées insensées
Et par force de volonté, je le ferai se retourner, en face me regarder
Ni passé, ni futur
L'idée de l'instant me parait sûre
Souffle de vie, même si c'est le dernier
C'est à toi de jouer et le regarder s'arrêter
Tout est à sa portée, rien à inventer, témoin de l'absurdité, il peut céder à la facilité
Passé, présent, avenir
Trilogie du désir, le temps est imparfait à qui il ne plait
Euphorie passagère d'un instant volé aux ombres du passé
En une pulsion, en un instant, l'homme naît et pleure, tue et meure
Instant de vie, instant de magie, que l'on quête à force d'envie
Abîme infime entre erreur et horreur
Plaie insidieuse qui jamais ne se referme
L'écho du temps broit ce qu'il voit
Emporte au cachot l'ivresse du buveur
Et détermine avec facilité le commun destin des roses
Aube indolore d'un destin incolore
Comment se passer de penser, de panser le passé ?

Les commentaires sont fermés.