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Les deux LOME de l’apprentissage vivant

 
 
Apprendre n’est pas seulement accumuler des savoirs. C’est traverser un mouvement intérieur du flux, un rythme de tension et de relâchement qui permet à la connaissance de devenir vivante.
Deux passages structurent ce rythme : LOME(tête, essai) et LOME(routine de travail, pause consciente).
Ils forment ensemble la spirale fluïenne de tout apprentissage réel.
 
 
1. LOME(tête, essai) — Sortir du contrôle, entrer dans l’expérience
 
Ce premier passage transforme la peur de se tromper en moteur d’action.
Quand l’élève reste prisonnier de la compréhension théorique, il s’épuise à chercher la certitude.
Le LOME(tête, essai) l’invite à tenter, à manipuler, à vérifier par l’expérience.
Le flux quitte la sphère du Métal (analyse, rigidité) pour descendre vers la Terre (matière, geste, contact).
 
C’est le moment où la pensée devient acte.
L’élève découvre que l’erreur n’est plus un échec mais une forme d’écoute : le réel lui répond.
Il apprend non plus en accumulant, mais en ajustant.
 
Fonction symbolique :
Métal → Terre : la pensée se plante dans le réel.
 
Utilité :
Rompre la paralysie du contrôle. Retrouver la vitalité de l’essai.
 
 
 
2. LOME(routine de travail, pause consciente) — Transformer l’effort en respiration
 
Le second passage vient équilibrer le premier.
Une fois l’action engagée, le risque est l’inertie : refaire, répéter, s’enfermer dans la tâche.
La pause consciente introduit de l’air dans la matière du travail.
Elle ne sert pas à fuir, mais à réguler : un souffle, un recul, un regard différent.
 
Le flux passe ici de la Terre vers l’Air.
Ce mouvement crée une aération cognitive : ce qui était dense devient clair.
La compréhension s’étend sans effort, comme une inspiration qui fait respirer le savoir.
 
Fonction symbolique :
Terre → Air : la matière s’aère, le sens s’élève.
 
Utilité :
Prévenir la saturation, favoriser l’assimilation, redonner de la joie au travail.
 
 
3. La boucle fluïenne du progrès
 
Ces deux passages ne s’opposent pas : ils se succèdent et se complètent.
L’élève pense → agit → respire → comprend.
Le cycle devient une spirale, où chaque rotation approfondit la compréhension.
• LOME(tête, essai) : le flux s’incarne.
• LOME(routine de travail, pause consciente) : le flux s’allège et se réorganise.
Ensemble, ils forment une alternance vivante entre action et intégration, entre ancrage et ouverture.
 
Apprendre, dès lors, ce n’est plus “travailler dur”,
mais habiter un flux — un rythme respiratoire du savoir,
où la structure, l’expérience et la clarté se répondent à chaque boucle.

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