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Roger Bacon

medium_Roger_bacon.jpgJ'ai découvert la pensée de Roger Bacon  et j'aime beaucoup son approche sur le langage. Il le voit  comme un pacte linguistique. En fait l'impositition des noms recommence chaque fois que deux locuteurs se parlent. Il s'agit de considérer la communication comme un occasionnalisme linguistique.

En effet, je considère que Bacon énonce d'une façon très élégante l'idée de supposé connu par l'autre dans l'esprit du locuteur et le fait que malgré tous les efforts que l'on peut faire il est impossible d'accéder au savoir ( ou de son absence ) de l'autre. Ainsi à chaque occasion communicationnelle, nous retrouvons nous dans l'obligation de sceller un pacte avec notre interlocuteur sur le sens des mots. Lorsque que l'on omet volontairement ou involontairement cette considération, la communication devient pathologique, ce qui ne veut bien sûr pas dire qu'elle soit impossible.

Commentaires

  • Là où commence notre omission à écouter la parole de l'autre, notre langgage est un sens unique. Réel et triste.

  • Tu sais prof', Botticelli nous apprenait que chez Dante :
    "Le texte est un seul corps en état de transformation continue de telle sorte qu'un passage n'est jamais que : l'annonce, la réplique, l'annulation ou l'achèvement d'un autre"
    Et donc si l'on applique ceci à la parole, il est nécessaire que l'on éveille nos sens à sa nouveauté toujours réinventée et le langage entreprend son destin.
    La solution est de se l'approprier. Je parle de tous langages celui de l'autre, le tien, le voisin et mien.

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