Les étudiants ont de la mémoire. Ils se rappellent, il y a 20 ans en 1986, ils manifestaient déjà contre le projet Devaquet pour préserver l'égalité du droit d'entrée dans les facs. Ils remettent ça, comme pour fêter un anniversaire, 20 ans après. Il y a eu un mort, des voitures brulées, tout cela pour la bonne cause l'égalité, la justice, la sécurité. Et le constat aujourd'hui n'est guère reluisant, certes les facs acceptent les étudiants mais la majorité d'entre eux ne n'ira pas plus loin que le DEUG. Alors aujourd'hui on remet le couvert pour l'égalité, pour la justice, pour la sécurité à l'entrée sur le marché du travail. Il y a eu des voitures brûlées, pas encore de mort, et quel sera le constat dans 10 ans ? Je suis prêt à faire le pari que dans 10 ans, les étudiants fêteront un nouvel anniversaire pour l'égalité, la justice, la sécurité de ... Quel est le bon combat et y a t il un combat à mener ?

Je me demande comment les autres pays considèrent la France, j'ai de plus en plus l'impression que nous appartenons à la nouvelle catégorie dite des PVF : "Pays en Voie de Folklorisation", une nouvelle ère s'ouvre devant nous...

J'entend de plus en plus que l'être humain serait l'élément d'une méta-structure qui penserait à travers lui... Le vieux truc de Gaïa qui remonte à la surface, le cerveau global, le réseau planétaire. L'être humain comme simple récepteur d'une pensée qui le dépasse. J'avais déjà entendu ça, mais d'une façon un peu moins réductrice. J'espère que je me trompe, sinon mieux vaut arrêter de penser, on risquerait de dérégler cette horloge qui fonctionne tellement bien sans nos interventions sauvages. Et puis je suis sûr que si la mayonnaise prend , il va y avoir plein de chefs mécanos pour mettre de l'ordre là dedans. C'est peut-être une solution au chômage de masse.

Une collègue vient de me dire que Lacan analysait le mot "genou" comme associé au " je nous " ! Personnellement je trouve que ce n'est pas le pied.  S'il voyait là une clé, elle n'aurai jamais pu être anglaise !

Le temps nous piège mais nous l'avons bien cherché car nous avons aussi voulu le piéger en le nommant. Et l'homme, jamais guéri de vouloir être l'égal des Dieux, a cru ainsi pouvoir le dominer.