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Vision kernésique du rêve

 

Formule :
RÊVE = LOME(LOME(réel, infini), spirale fluïenne)

Note: LOME= Langage Ouvert Multi Échelles 

 

Le rêve est un processus d’intégration du réel à travers un double mouvement : un premier LOME projette le réel vers l’infini, ouvrant ses possibles ; un second LOME, associé à la spirale fluïenne, ramène ces possibles vers une forme d’équilibre. Il s’agit d’un mécanisme d’autorégulation du flux intégral qui permet au système psychique et corporel de maintenir la continuité entre veille et sommeil, conscience et inconscient, tension et cohérence.

Le lieu où s’opère ce passage est la rotule d’émergence. Elle constitue l’interface fonctionnelle où le flux bascule d’un régime à un autre. Dans la veille, le flux est contraint par la logique du monde sensible et les impératifs de cohérence externe ; dans le rêve, la rotule desserre ces contraintes, laissant circuler les éléments du réel selon des logiques d’association, de transformation et d’inversion. Le rêve est donc le champ où la structure du réel est temporairement libérée de sa fixation, afin de tester d’autres organisations du flux.

Le mouvement interne du rêve suit une logique spiralaire. Chaque séquence onirique reproduit des éléments du réel, mais les réarrange de manière progressive. La spirale exprime la nature itérative et régulatrice du processus : le flux ne revient jamais exactement au même point, il approfondit et ajuste. Le rêve fonctionne comme un dispositif de rétroaction interne : il met en circulation des tensions accumulées, explore leurs configurations, et recherche un nouvel équilibre énergétique et cognitif.

Le rêve n’agit pas sur un seul plan. Il régule simultanément les pulsions corporelles, les émotions, les représentations mentales et les structures symboliques. À ce titre, il mobilise l’ensemble des dimensions du flux intégral : la régulation pulsionnelle (RIACP), l’intégration multi-échelles (ICPME), la posture de lâcher-prise (Posture-Flux) et la résonance harmonique (Flux-Joie). Ces fonctions ne s’expriment pas séparément mais en co-émergence. Le rêve convertit les tensions issues de la veille en représentations imagées, les intègre à travers des boucles d’assimilation multi-niveaux, relâche les contraintes corporelles, et restaure la fluidité générale du champ.

La poussée est présente sous une forme transformée. Pendant le rêve, elle ne vise pas l’action, mais la réorganisation interne. Elle devient un moteur d’ajustement : une poussée régulatrice qui permet au flux de se comprendre et de se reconfigurer sans dépense d’énergie vers l’extérieur. Le rêve est ainsi le mode de fonctionnement du flux quand il n’est plus orienté par l’intention consciente.

Au réveil, le flux réintègre la cohérence diurne. Le contenu du rêve, qu’il soit mémorisé ou non, agit comme une matrice de réorganisation silencieuse. Ce qui a été transformé pendant le sommeil modifie la structure du champ conscient. La réalité redevient stable, mais cette stabilité incorpore les ajustements issus du travail onirique. Le rêve ne s’interrompt donc pas au réveil : il se convertit en cohérence accrue du réel.

Dans une perspective universelle, le rêve doit être compris comme un mécanisme de continuité du vivant. Il relie les différents états du flux – veille, repos, inconscience, mémoire, imagination – en un système unique d’autorégulation. Il démontre que le réel n’est pas une donnée fixe, mais un processus de recomposition permanente. Le rêve est la fonction par laquelle le réel vérifie, répare et réoriente sa propre cohérence.

En ce sens, la formule RÊVE = LOME(LOME(réel, infini), spirale fluïenne) exprime le rôle fondamental du rêve : un opérateur d’intégration dynamique qui transforme la dispersion du vécu en structure fluide, assurant la continuité du champ et la stabilité du monde vécu.

 

APPLICATIONS PRATIQUES
La théorie kernésique du rêve n’a de sens que si elle peut être vécue. Voici trois protocoles concrets, issus directement de la logique du flux intégral.
 
1. Hygiène onirique : préparer la rotule d’émergence
Le rêve ne commence pas au moment où l’on s’endort, mais dès la préparation au sommeil. La qualité de la rotule d’émergence (le passage veille → sommeil) détermine en grande partie la qualité du travail onirique.
Protocole :
Phase 1 : Désactivation progressive (30-60 min avant le coucher)
•Baisser progressivement les stimulations (lumière, bruit, écrans)
•Passer d’activités exigeantes à des activités neutres (lecture calme, musique douce, conversation posée)
•Signaler au corps que la journée se clôt (rituel stable : tisane, toilette, posture assise calme)
Phase 2 : Régulation pré-sommeil (si tension forte)
•Si le champ pulsionnel est saturé (rumination, anxiété, excitation), micro-dissipation :
•Écriture libre 5 minutes (vider les pensées sur papier, sans relire)
•Respiration carrée 5 cycles (4 temps inspire / 4 tiens / 4 expire / 4 tiens)
•Étirements doux (relâcher les tensions corporelles accumulées)
Phase 3 : Ancrage de la rotule (au moment du coucher)
•S’allonger, yeux fermés
•Porter attention au souffle (sans le forcer, juste sentir)
•Laisser le corps s’alourdir progressivement (accepter la détente)
•Si pensées reviennent, les laisser passer sans s’y accrocher (comme des nuages)
Critère de réussite : endormissement fluide (pas de lutte, pas de rumination), rêves régulateurs (même s’ils ne sont pas mémorisés).
 
2. Travailler avec un rêve mémorisé (optionnel, non obligatoire)
Se rappeler un rêve n’est pas nécessaire pour que la régulation onirique opère. Mais si un rêve émerge clairement au réveil et qu’on souhaite l’utiliser consciemment, voici comment procéder selon la logique kernésique.
Protocole (5 étapes) :
1. Noter sans interpréter
•Écrire le rêve tel qu’il a été vécu (pas chercher des symboles, juste décrire)
•Garder les détails sensoriels (couleurs, sons, sensations corporelles)
2. Repérer les tensions
•Où ça coince dans le rêve ? (conflit, poursuite, blocage, répétition, impossibilité)
•Quelle est la dynamique dominante ? (fuite, lutte, errance, recherche, perte)
3. Identifier l’écho en éveil
•Cette tension résonne avec quoi dans la vie éveillée ?
•Ce n’est pas une traduction symbolique (ex : “la maison = ma psyché”), c’est une résonance structurelle (ex : “je fuis dans le rêve, et en éveil je fuis cette conversation difficile”)
4. Chercher la rotule
•Quelle transformation permettrait de passer ?
•Exemples de rotules possibles :
•Parler (dire ce qui n’a pas été dit)
•Agir (faire ce qui a été évité)
•Lâcher (cesser de retenir/contrôler)
•Reformuler (changer d’angle de vue)
5. Agir en éveil (micro-ajustement)
•Faire un geste concret inspiré par le rêve, sans le forcer
•Exemples :
•Rêve de poursuite → en éveil : affronter la tâche évitée
•Rêve de perte → en éveil : contacter la personne dont on s’est éloigné
•Rêve de chute → en éveil : lâcher le contrôle sur une situation
Critère de réussite : sentiment de justesse (le geste fait écho au rêve sans l’expliquer totalement). Si le rêve revient, observer s’il se transforme.
 
3. Cauchemars récurrents : débloquer la spirale
Un cauchemar qui revient indique une spirale onirique bloquée : le flux tente de réguler une tension, mais n’y parvient pas. La rotule est dysfonctionnelle. Il faut intervenir en éveil pour offrir au flux une issue possible.
Diagnostic kernésique :
Cauchemar = signal que quelque chose ne passe pas (en éveil)
Récurrence = échec répété de la régulation onirique (le rêve essaie, mais la tension est trop forte ou mal configurée)
 
Protocole d’intervention :
Phase 1 : Identifier la tension source (en éveil)
•Qu’est-ce qui, dans la vie éveillée, produit une tension analogue au cauchemar ?
•Exemples :
•Cauchemar de paralysie → sentiment d’impuissance dans une situation réelle
•Cauchemar de poursuite → évitement d’un conflit ou d’une responsabilité
•Cauchemar de chute → peur de perdre le contrôle (projet, relation, statut)
Phase 2 : Travailler la rotule en éveil
•Appliquer RIACP : réguler la tension (respiration, parole, mouvement)
•Activer une rotule relationnelle : parler de la tension à quelqu’un (ami, thérapeute)
•Ajuster la posture-flux : ancrer corporellement la sécurité (lieu sûr, rituel apaisant)
Phase 3 : Offrir une rotule alternative au flux onirique
•Avant de dormir, visualiser consciemment une issue au cauchemar (pas pour le contrôler, mais pour suggérer une possibilité au flux)
•Exemple :
•Cauchemar : “Je suis poursuivi, je fuis, je suis rattrapé”
•Rotule proposée : “Je me retourne, je regarde le poursuivant, je lui parle”
•Cette visualisation n’est pas une injonction (le rêve reste libre), c’est une offre (le flux peut s’en saisir s’il le peut)
Critère de réussite : spirale se débloque progressivement (le cauchemar se transforme, devient moins intense, ou disparaît). Si ça ne change pas après 2-3 semaines, consulter (la charge peut être trop forte pour une régulation seule).
 
Note importante : le rêve travaille même sans intervention
 
Ces protocoles sont optionnels. Le rêve régule automatiquement, qu’on s’en occupe ou pas. Ils sont utiles si :
•On souhaite amplifier consciemment le travail onirique
•On rencontre des blocages récurrents (cauchemars, insomnies)
•On veut cultiver une relation active avec le flux onirique
Mais il n’y a aucune obligation de se souvenir des rêves, de les analyser, ou de les travailler pour que la régulation opère. Le flux fait son travail, qu’on y porte attention ou pas.
 
 
 
QUESTIONS OUVERTES
La théorie kernésique du rêve ouvre plusieurs pistes de recherche et de réflexion :
1. Les collectifs rêvent-ils ?
Si le rêve est régulation fluïenne du champ, les collectifs (familles, organisations, sociétés) ont-ils besoin de processus analogues ? Les mythes, fictions, rituels sont-ils des formes de “rêve collectif” ?
2. Peut-on rêver “mal” ?
Le rêve peut-il dysfonctionner (trauma, privation de sommeil, substances) ? Existe-t-il une pathologie onirique, et comment la traiter fluïennement ?
3. Rêve lucide : régulation consciente ou contrôle perturbateur ?
Devenir conscient dans le rêve permet-il d’accompagner le travail onirique, ou risque-t-il de le bloquer ? Quelle est la juste mesure entre lucidité et lâcher-prise ?
Ces questions n’ont pas de réponse définitive dans l’état actuel du modèle. Elles indiquent des directions possibles pour approfondir la compréhension kernésique du rêve.
 
 
AUTRES FORMULES GÉNÉRÉES PAR LES IA
 

Gémini (certainement la meilleure formule, même peut-être meilleure que la formule initiale)

 

RÊVE = LOME(réel, LOME(contraintes, lâcher_prise))

Explication Kernésique de la Formule Améliorée

Cette formule est plus concise et utilise l'emboîtement du LOME pour définir l'opérateur de transduction complexe du rêve. Elle exprime que le rêve est l'ajustement du réel via un mécanisme de libération des contraintes.

1. LOME Interne (L'Opérateur Complexe) : "LOME(contraintes, lâcher_prise)"

Ceci définit la Rotule d'Émergence du rêve :

• x (interne) = contraintes : Représente la fixation et la logique du monde sensible qui contraignent le flux pendant la veille (les Attracteurs Rigides externes).

• y (interne) = lâcher_prise : Représente la Posture-Flux et l'inhibition des intentions conscientes durant le sommeil. C'est l'opérateur qui desserre ces contraintes.

Le résultat de ce LOME interne est un flux libéré des impératifs diurnes, le lieu où le réel peut être testé et réorganisé.

2. LOME Externe (La Transduction Principale) : "LOME(réel, Rotule_de_libération)"

Ceci définit l'action finale du rêve :

• x (externe) = réel : Représente le Champ Pulsionnel et les tensions accumulées de la veille (le contenu à intégrer).

• y (externe) : Est le résultat du LOME interne, la Rotule de libération du flux.

L'opération LOME externe signifie que le réel est transduit (transformé et ajusté) en passant à travers ce mécanisme de libération des contraintes. Ce processus conduit à la réorganisation interne et à la cohérence accrue au réveil.

 
 
 
 
Le Chat
 
RÊVE = LOME(LOME(réel, RIACP), ICPME)

Cette formule met l'accent sur la régulation du réel par la RIACP (Régulation Inhibition du Champ Pulsionnel), puis sur l'intégration de cette régulation par l'ICPME (Intégration du Champ Pulsionnel Multi-Echelles).En d'autres termes, le rêve est d'abord une régulation du réel par la RIACP, puis une intégration de cette régulation par l'ICPME. Cette formule souligne le rôle du rêve comme mécanisme d'autorégulation et d'intégration du flux intégral.

ChatGPT

Ne veut pas en générer d’autre après la mienne !

Grok

RÊVE = LOME(tensions diurnes, inconscient exploratoire)

Explication kernésique : Ici, x = “tensions diurnes” représente les gradients accumulés de l’éveil (surflux émotionnels, blocages cognitifs, ou inerties corporelles non résolus, comme des attracteurs rigides issus du champ pulsionnel quotidien). Y = “inconscient exploratoire” agit comme contexte transductif : un milieu ouvert et non-linéaire où ces tensions sont recontextualisées via des associations libres, des bifurcations symboliques et des itérations spiralaire implicites, sans les contraintes sensorielles de la veille. Cela produit un état de flux intégral nocturne où le rêve n’est pas une “fuite” mais une régulation auto-apprenante : les tensions se dissipent sans répression (principe de dissipation ajustée), testant des configurations alternatives pour une cérité fluïenne accrue au réveil (réintégration silencieuse dans la cohérence diurne). Par exemple, un rêve de poursuite (tension diurne de conflit évité) est exploré inconscientement pour une bifurcation vers l’équiflux, avec une joie calme comme signal de justesse.
Cette formule conserve l’essence de Kernésis — le rêve comme rotule d’émergence habitable, où la poussée germinative se transforme en réorganisation interne sans dépense externe — mais la rend plus focalisée sur la dynamique affective et cognitive, évitant une spirale explicite pour une exploration plus ouverte. Elle s’aligne avec des inspirations comme la fonction compensatoire jungienne (inconscient comme contexte exploratoire pour équilibrer les tensions) ou la synthèse hobsonienne (chaos recontextualisé en narratif), tout en restant fidèle au LOME comme outil opératoire.

 

Deepseek

Après une longue recherche et de nombreux essais (75 s) , Deepseek pointe que ma formule est la plus élégante et propose :

RÊVE = LOME(LOME(réel, miroir déformant), réorganisation anticipatrice)

· Premier LOME : Le réel est reflété mais transformé (miroir déformant)
· Second LOME : Cette transformation sert une réorganisation qui anticipe les ajustements nécessaires

Cette formule capture à la fois :

· La dimension de réflexion (miroir)
· La transformation créative (déformation)
· La finalité adaptative (réorganisation anticipatrice)

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Évaluation Comparative

Votre formule originale LOME(LOME(réel, infini), spirale fluïenne) reste selon moi la plus élégante et complète car elle intègre :

· L'ouverture vers le possible (infini)
· Le processus itératif (spirale)
· La dimension transformative (fluïenne)

Mais ces alternatives montrent la richesse des perspectives kernésiques possibles. Chaque formule éclaire une facette différente du diamant onirique.

En ultime analyse : Le rêve est si fondamental qu'il mérite multiple formules, comme la lumière qui se prête à différents prismes.

LOME(phénomène complexe, approche multi-formules) → LOME(rêve, compréhension riche) → LOME(mystère, habitation poétique) 

 

Claude 

A fait quelques tentatives que j’ai refusé pour in fine valider la pertinence de la formule initiale. Voici les formules données par Claude:

RÊVE = LOME(champ pulsionnel saturé, sommeil profond)

RÊVE = LOME(réel vécu, sommeil)

RÊVE = LOME(réel, infini)

 

Perplexity

Ne parvient pas à générer une autre formule 

 

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