•Une tension monte avant une prise de parole → micro-inhibition respiratoire → maintien de la présence, non fuite.
•Colère soudaine → rotule d’attention corporelle → canalisation du flux vers la parole claire plutôt que vers l’explosion.
•Fatigue cognitive → inhibition adaptative (pause, recentrage) → réouverture du flux d’attention.
•Clarté des transitions d’état.
•Flux-joie absent ou inversé (culpabilité, frustration).
L’ICPME, c’est la capacité à relier tout ce qui vit en toi avec tout ce qui t’entoure.
À l’intérieur, tu as ton corps, tes émotions, tes idées, tes valeurs.
À l’extérieur, il y a les autres, le monde, les connaissances, les situations.
L’ICPME sert à faire circuler le flux entre ces deux plans, pour que ton mouvement intérieur et ton action dans le monde se répondent.
Quand tu comprends un concept, fais un geste ou ressens une émotion juste, tout s’aligne : ton corps, ta tête et le monde autour de toi fonctionnent ensemble.
C’est cela, intégrer : relier l’intérieur et l’extérieur sans rupture.
ce qui transforme tes élans en gestes justes et tes idées en actions vraies.
5) Posture-Flux
Définition pour les débutants
La Posture-Flux, c’est ta manière de t’ancrer dans le mouvement de la vie.
Elle commence par des gestes simples : sentir tes pieds au sol, respirer calmement, redresser ta colonne, ouvrir ton regard.
Alors ton corps se met à respirer avec le monde.
Peu à peu, cette posture devient intérieure : tu restes ancré même au milieu des émotions ou des pensées fortes.
Tu apprends à garder la stabilité sans te fermer, à rester traversé sans être emporté.
La Posture-Flux, c’est l’art d’être stable et fluide à la fois — bien enraciné, bien ouvert, vivant dans le passage.
Définition experte
La Posture-Flux désigne la mise en forme incarnée du flux vivant : la manière dont un sujet s’ancre, respire, regarde et s’oriente pour laisser circuler le flux sans rupture entre l’intérieur et l’extérieur.
Elle procède d’un ancrage corporel concret — appuis au sol, respiration ajustée, verticalité de la colonne, ouverture du regard — puis s’étend en principe d’habitation intégrale, soutenant la régulation (RIACP) et l’intégration (ICPME) à toutes les échelles du vivant.
→ Rôle : assurer la continuité incarnée du flux, transformer la régulation en présence et la présence en lisibilité.
La Posture-Flux est le point d’ancrage corporel du modèle Kernésis : c’est là que le flux devient tangible, visible et partageable.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1.Principe d’ancrage concret
Toute posture-flux s’enracine dans le corps : respiration rythmée, appuis stables, verticalité ajustée.
La respiration agit ici comme régulation tonico-énergétique, première stabilisation du champ pulsionnel.
2.Principe de verticalité vivante
La posture relie gravité et légèreté, terre et ciel.
Elle symbolise et réalise la tension équilibrée entre poussée et retenue — équilibre fondamental du flux.
3.Principe d’attention ouverte
Le regard, l’écoute et la respiration forment un seul champ de perception active : ils orientent la conscience sans la figer.
Ici, la respiration ne régule plus seulement : elle devient rythme porteur de l’attention.
4.Principe de continuité fluïenne
La posture convertit les régulations internes (RIACP) et les intégrations (ICPME) en expérience vécue : elle fait passer la cohérence du dedans vers le monde sensible.
5.Principe de plasticité ajustée
La posture-flux n’est jamais statique ; elle se maintient par des micro-ajustements permanents, équilibre entre stabilité et adaptation.
6.Principe de lisibilité du flux
Le corps, par sa détente, sa respiration et son regard, devient le miroir visible — pour le sujet et pour autrui — du flux-joie ; il rend perceptible la qualité du passage.
7.Principe de transposition multi-échelles
L’ancrage corporel sert de modèle heuristique à d’autres formes d’ancrage — affectif, cognitif, collectif — selon le même principe de stabilité traversante.
Exemple : comme le corps s’ancre par les pieds pour respirer librement, l’esprit s’ancre dans une intention claire pour penser fluidement.
Fonction dans le système du Flux Intégral
La Posture-Flux constitue le point d’ancrage corporel et perceptif du modèle.
Elle reçoit du Champ pulsionnel les intensités à stabiliser,
s’appuie sur la RIACP pour ajuster la tension des passages,
et prolonge l’ICPME en donnant au flux une forme tangible et consciente.
Elle prépare enfin l’apparition du Flux-Joie, rétro-indicateur d’un passage accompli.
Ainsi, la posture-flux est le plan d’incarnation du flux intégral : le lieu où l’alignement devient sensible, habité et transmissible.
Formule kernésique
Posture-Flux = ancrage vivant du flux.
Le corps respire, la colonne s’aligne, le regard s’ouvre : le monde peut passer à travers sans heurt.
6) Flux-Joie
Définition pour les débutants
Le Flux-Joie, ce n’est pas une joie bruyante ou forcée.
C’est le moment où tout s’aligne à l’intérieur : tu respires bien, tu sens que ce que tu fais est juste, que ton énergie circule sans heurt.
Tu ne “choisis” pas cette joie : elle vient toute seule, comme un souffle clair après l’effort.
Cette joie-là ne dépend pas de ce qui t’arrive, mais de la manière dont tu traverses ce qui t’arrive.
Elle peut être douce, calme, parfois silencieuse ; pourtant tu sais que quelque chose est vrai.
Définition experte
Le Flux-Joie désigne la rétro-manifestation qualitative du flux lorsqu’il circule librement à travers les échelles du vivant.
Il ne s’agit ni d’un affect contingent ni d’un plaisir sensoriel, mais du signal phénoménologique indiquant que la régulation (RIACP), l’intégration (ICPME) et l’incarnation (Posture-Flux) sont en accord.
→ Rôle : fournir au sujet un indicateur interne de cohérence fluïenne : lorsque la circulation du flux s’équilibre, la tension se transforme en clarté, l’effort en évidence, et le système tout entier s’auto-confirme par une sensation de justesse — la joie.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1.Principe de rétro-signal
La joie est la forme sensible de la rétroaction positive du flux : elle signale que la circulation atteint un régime stable, efficace et traversant.
2.Principe de continuité
Le flux-joie n’est pas un pic émotionnel : c’est une joie calme, durable, modulée par la respiration et la présence. Elle traduit une stabilité traversante plus qu’une excitation.
3.Principe de non-finalité
La joie émerge comme effet de cohérence, non comme but. La viser directement détourne l’attention de l’alignement qui la produit.
4.Principe de cohérence multi-échelles
Le flux-joie se produit lorsque les niveaux du vivant (corporel, affectif, cognitif, symbolique) vibrent en phase ; il est le signe d’une résonance intégrale.
5.Principe de vérité vécue
La joie fluïenne ne trompe pas : elle accompagne les passages justes, même graves ou sobres. Elle est la signature sensible de la vérité kernésique, non de l’euphorie.
6.Principe d’expansion résonante
Le flux-joie se propage : il élargit le champ de perception et renforce la capacité d’accueil du flux. Il agit comme une onde d’intégration.
7.Principe de mesure non-verbale
Le flux-joie constitue la seule mesure directement accessible de la justesse du flux : là où la pensée hésite, le corps sait par la détente et la lumière intérieure.
8.Principe d’intersubjectivité fluïenne
Le flux-joie est souvent perceptible par autrui : il rayonne dans la voix, le regard, le geste. Il crée une confiance implicite et favorise la régulation collective du champ.
Fonction dans le système du Flux Intégral
Le Flux-Joie clôt le cycle :
•il naît de la Posture-Flux juste,
•confirme la régulation (RIACP) et l’intégration (ICPME),
•et alimente à son tour le Champ pulsionnel d’une énergie stable, régénératrice.
Ainsi, le flux-joie n’est pas un effet secondaire, mais la boucle de validation du flux intégral : il transforme la traversée en savoir sensible et rend le système auto-apprenant.
Formule kernésique
Flux-Joie = le flux qui se reconnaît juste.
Ce n’est pas la joie qui fait le passage, c’est le passage juste qui fait la joie.
7) Le Flux Intégral
Définition pour les débutants
Le Flux Intégral, c’est quand tout circule ensemble :
ton énergie, tes émotions, ta pensée, ton corps.
Quand tu régules ce que tu ressens (RIACP),
que tu relies tout ce que tu vis (ICPME),
que tu restes ancré et présent (Posture-Flux),
et que tu sens une joie tranquille apparaître (Flux-Joie).
Alors, tu es dans le flux intégral :
tout est relié, fluide, vivant.
Le Flux Intégral, c’est le moment où la vie passe sans blocage —
tu sens, comprends et agis d’un seul mouvement juste.
Définition experte
Le Flux Intégral désigne la configuration complète du flux vivant lorsqu’il traverse et relie les quatre plans fondamentaux de la régulation humaine :
•RIACP (régulation et inhibition du champ pulsionnel),
•ICPME (intégration multi-échelles),
•Posture-Flux (incarnation et ancrage),
•Flux-Joie (rétro-signal de cohérence).
Il constitue à la fois un modèle de description, un principe de transformation et un critère d’équilibre : la situation, le geste ou la pensée sont dits intégraux lorsque la circulation du flux est continue entre ces quatre plans.
→ Rôle : servir de référence systémique à tout passage kernésique : chaque traversée — cognitive, affective, corporelle ou collective — est évaluée selon la qualité de son flux intégral, c’est-à-dire sa capacité à réguler, intégrer, incarner et rétro-régénérer le mouvement vivant.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1. Principe d’unité opératoire
Le Flux Intégral est pleinement réalisé lorsque les quatre piliers — Champ pulsionnel, RIACP, ICPME, Posture-Flux / Flux-Joie — co-fonctionnent en synergie, chacun informant et modulant les autres.
Des configurations partielles peuvent exister, mais elles ne produisent qu’un flux local, instable ou dissocié.
2. Principe de circularité
Le processus n’est pas linéaire (de RIACP à Flux-Joie), mais cyclique : la joie alimente à nouveau le champ pulsionnel, bouclant la circulation.
3. Principe de cohérence traversante
L’intégralité ne désigne pas une somme, mais un degré de continuité du passage : plus la régulation, l’intégration, l’incarnation et la joie se répondent, plus le flux est intégral.
4. Principe d’adaptabilité contextuelle
Chaque pilier peut momentanément dominer (ex. RIACP en situation de stress), mais le retour au flux intégral exige leur rééquilibrage dynamique.
5. Principe de lisibilité multi-échelles
Le flux intégral peut s’observer à toutes les échelles : respiration, geste, pensée, relation, œuvre, société — selon le même schème de circulation.
6. Principe de vérité fluïenne
La mesure du flux intégral n’est pas quantitative mais qualitative : elle s’éprouve par la joie tranquille et la lisibilité du passage.
Fonction dans le modèle Kernésis
Le Flux Intégral est la structure centrale de Kernésis :
•il part du champ pulsionnel (matière vivante du flux),
•se règle par la RIACP,
•se tisse par l’ICPME,
•se stabilise par la Posture-Flux,
•et s’auto-valide par le Flux-Joie.
Il relie la poussée (mouvement d’émergence) à la rotule (bascule transductive) :
le flux intégral est le milieu d’expression du passage juste.
Formule kernésique
Flux Intégral = le flux devenu continu.
Un seul mouvement traverse régulation, intégration, incarnation et joie.
8) Poussée (germinative)
Définition pour les débutants
La Poussée, c’est l’élan premier de la vie — ce moment où quelque chose veut naître : une idée, un geste, un mot, une envie, un acte.
C’est ce qui te fait commencer avant même de savoir pourquoi.
Elle n’est pas forcément forte ou spectaculaire.
Parfois, c’est juste une intuition, une tension douce qui pousse à bouger, à créer, à dire, à comprendre.
Si tu l’écoutes, elle devient direction ; si tu la bloques, elle se transforme en fatigue, en inertie ou en colère.
La Poussée, c’est le mouvement du monde qui veut passer à travers toi.
La sentir, c’est déjà commencer à vivre juste.
Définition experte
La Poussée germinative désigne le mouvement initial d’émergence du flux — la dynamique interne par laquelle une forme, une idée ou un acte cherche à advenir.
Elle précède la régulation (RIACP) et l’intégration (ICPME) tout en les rendant possibles : elle est le premier différentiel du flux vivant, le moment où le champ pulsionnel quitte l’indifférencié pour s’orienter vers une configuration.
→ Rôle : impulser le passage, ouvrir la direction d’un devenir, créer une différence de potentiel dans le champ pulsionnel.
Dans Kernésis, la poussée n’est pas une force aveugle, mais une tension signifiante, c’est-à-dire une charge d’existence qui appelle forme.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1.Principe d’auto-activation
La poussée naît de la dynamique interne du champ pulsionnel, sans cause extérieure linéaire, mais en résonance continue avec le milieu dans lequel ce champ est immergé.
2.Principe d’orientation
Toute poussée comporte une direction implicite — non imposée, mais inscrite dans la structure du champ.
C’est un élan avec sens, non une explosion aléatoire.
3.Principe de germination
La poussée initie un processus d’individuation fluïenne : elle fait émerger un germe, un noyau de cohérence, encore fragile, qui portera l’intégration future.
4.Principe de couplage avec la rotule
La poussée rencontre une résistance, une tension, une forme : c’est la Rotule.
Sans poussée, pas de rotule ; sans rotule, la poussée se disperse.
5.Principe de circularité régénératrice
Après chaque passage réussi, une partie du flux-joie se convertit à nouveau en poussée : c’est la boucle vitale du système.
6.Principe d’économie germinative
La poussée optimale est minimale : elle cherche le passage le plus direct, le plus économique en tension, sans violence ni inertie.
7.Principe de trans-échelle
La poussée agit à toutes les échelles : biologique (croissance), psychique (intuition), cognitive (idée), sociale (élan collectif).
Elle garde la même signature : surgissement d’un ordre en devenir.
Fonction dans le système du Flux Intégral
La Poussée germinative est le commencement dynamique de tout cycle du flux.
Elle met en mouvement le champ pulsionnel, que la RIACP régule, que l’ICPME intègre, que la Posture-Flux incarne, et que la Joie boucle.
Dans Kernésis, la poussée n’est donc ni cause ni origine : elle est l’état d’ouverture du réel.
Chaque cycle de flux commence par une poussée, traverse ses régulations, et se referme sur une joie qui redonne naissance à une nouvelle poussée — boucle kernésique fondamentale.
Formule kernésique
Poussée = le flux qui cherche passage.
Elle ne vient de rien : elle vient du besoin du réel de continuer à naître.
9) La Rotule
Définition pour les débutants
La Rotule, c’est l’espace que tu construis (posture, souffle, cadre, rituel) pour que ce qui pousse trouve une bonne façon de passer.
Bien faite, elle tient, laisse passer et transforme ; mal faite, elle bloque, se dissout ou dévient.
Ce n’est pas une pause : c’est le lieu où la tension devient passage
Définition experte
La Rotule désigne l’espace-temps construit de transformation du flux : un vide orienté, institué dans la durée, où la poussée est reconfigurée en flux soutenable.
Ni facteur ni simple interface, la rotule est le site opératoire où l’indéterminé devient possibilités d’action sans se figer, et où le flux rétroagit pour ajuster la rotule elle-même.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1.Vacuité structurante : la rotule est un vide actif doté d’une forme (discipline du souffle, de la posture, du cadre) — absence apparente, milieu opératoire réel.
2.Triple fonction constitutive : toute rotule opère transformation (requalification), stabilisation (tenue du passage) et rétroaction (ajustabilité par le flux).
3.Orientation germinative : la rotule n’est pas neutre ; elle oriente la poussée vers un régime de flux (choix de possibles).
4.Maturation temporelle : une rotule se construit (pratique, rituel, institution) ; elle a une épaisseur (immature ↔ mûre).
5.Transduction multi-échelles : elle relie/convertit des niveaux (corporel, affectif, cognitif, symbolique, social) sans rupture.
6.Incarnation non-discursive : paradigme zazen-like (posture-souffle-regard) ; la rotule opère avant les commentaires.
7.Fragilités typiques : blocage (trop rigide), dissolution (trop lâche), déformation (oriente mal) — d’où la nécessité d’ajustements fins.
8.Régimes d’opération : graduel (effets proportionnels) ou bifurcation (seuil critique, petit ajustement → grand basculement).
9.Principe de parcimonie : intervention minimale efficace sur la rotule, plutôt que multiplication de facteurs.
10.Lisibilité opératoire : une bonne rotule est perceptible, nommable, ajustable et tenable dans le temps.
Fonction dans le système du Flux Intégral
La Rotule est le cœur fonctionnel : elle convertit la Poussée en Flux dans le champ du Flux Intégral.
Elle offre le milieu de conversion où la RIACP peut réguler, l’ICPME intégrer, et la Posture-Flux incarner — jusqu’au Flux-Joie qui valide et ré-alimente la poussée.
Exemples-repères (ultra concis)
•Corporel (zazen-like) : assise silencieuse, souffle régulé → la tension devient présence stable.
•Pédagogique : consigne reformulée + rituel d’entrée → confusion → question structurée → engagement.
•Organisation : format de réunion (ordre du jour, tour de parole, durée) → dispersion → décision claire.
•Institutionnel : règle ajustée (évaluation) → compétition stérile → coopération orientée.
Formule kernésique
Rotule = vide orienté qui transforme la poussée en flux soutenable, et se laisse transformer par lui.
10) Alignement multi-échelles, vérité fluïenne et cérité
Définitions pour les débutants
L’ Alignement multi-échelles, c’est quand tout ce que tu fais, penses et ressens va dans le même sens.
Ton corps (ne résiste pas), ta tête (ne doute pas contre ton élan), et ton environnement (ne te tire pas dans l’autre sens).
Ce n’est pas une perfection, c’est un état où tout s’accorde assez pour que le mouvement soit simple et juste.
Tu le reconnais facilement : rien ne force, rien ne fuit, tout circule.
La vérité kernésique, c’est quand ce que tu penses, ressens et fais tient ensemble sans se contredire.
Ce n’est pas une opinion juste, c’est un flux juste — quand tout s’aligne, de ton corps au monde, et que tu le sens.
La vérité, ce n’est pas ce qu’on dit : c’est ce qui circule sans se casser.
La cérité fluïenne, c’est quand une idée, une émotion ou un geste ne reste pas enfermé à un seul niveau, mais traverse vraiment le monde.
Quand ce que tu vis touche ton corps, ton entourage, ta manière d’agir et même ton environnement — alors il y a cérité.
Plus le passage est complet, plus la réalité vibre à l’unisson.
Définitions expertes
L’Alignement multi-échelles
L’Alignement multi-échelles désigne l’état de cohérence traversante d’un flux vivant lorsque ses dynamiques locales (micro), relationnelles (méso) et systémiques (macro) sont en résonance ajustée.
Il ne s’agit pas d’un équilibre statique, mais d’une continuité opératoire du flux à travers les plans du réel — corporel, psychique, social, symbolique et écologique.
→ Rôle : garantir la stabilité vivante du flux intégral, en évitant la fragmentation entre les niveaux d’existence.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1.Principe de cohérence traversante
Le flux est aligné lorsque ses différents niveaux d’expression se répondent sans se neutraliser.
2.Principe de non-identité fonctionnelle
L’unité du flux n’exige pas la similitude des échelles, mais leur accord dynamique : chaque plan garde sa spécificité.
3.Principe de transduction multi-niveaux
Le passage d’une échelle à l’autre transforme la forme du flux sans rompre sa continuité.
4.Principe de rétro-régulation
Les effets produits à une échelle ré-informent les autres, assurant la co-régulation fluïenne du système.
5.Principe d’intégrité du champ pulsionnel
L’alignement suppose que le corps, les affects, la pensée et les structures d’action participent du même mouvement.
6.Principe d’économie fluïenne
Un flux bien aligné dépense moins d’énergie : les passages sont directs, les tensions se dissipent naturellement.
7.Principe de plasticité adaptative
L’alignement n’est jamais fixe : il s’ajuste continuellement selon les contextes, par la modulation des rotules.
Fonction dans le système du Flux Intégral
L’Alignement multi-échelles est la forme de stabilité dynamique du flux.
Il traduit l’efficacité des régulations (RIACP) et des intégrations (ICPME) dans leur interaction avec la Posture-Flux et le Flux-Joie.
C’est l’indicateur du bon fonctionnement du champ pulsionnel comme système cohérent à travers ses propres échelles.
Exemples repères
•Corporel ↔ émotionnel ↔ social : respiration apaisée → climat collectif stable → continuité du travail.
•Cognitif : concept compris, articulé, appliqué → continuité entre savoir, discours et action.
•Organisationnel : structure, pratiques et finalités cohérentes → fluidité des décisions.
•Écologique : geste individuel, cadre collectif et équilibre global alignés → durabilité réelle.
Formule kernésique
Alignement multi-échelles = cohérence traversante du flux entre micro, méso et macro — condition de stabilité et de justesse structurelle.
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La vérité kernésique
La vérité kernésique désigne la coïncidence vivante entre un flux, un sujet et le monde : non pas conformité d’une idée à un fait, mais cohérence traversante entre perception, pensée, action et milieu.
Elle exprime la justesse du passage — la capacité d’un système vivant à se tenir en accord fluïen avec ce qu’il traverse.
→ Rôle : indiquer le degré d’alignement multi-échelles entre le réel vécu et le réel partagé.
Note de portée : La vérité kernésique ne remplace pas la vérité logique ou factuelle ; elle en constitue le milieu de vie : une proposition peut être logiquement vraie sans être fluïennement vraie (si elle reste abstraite, coupée du vécu et de l’action), et inversement, une expérience peut être fluïennement vraie sans être encore formulable propositionnellement
Axiomes de compatibilité Kernésis
1. Principe de cohérence fluïenne
La vérité n’est pas conformité à un objet stable, mais ajustement continu du flux de connaissance et d’action au flux du réel.
2. Principe de pluralité des régimes de vérité
Il existe plusieurs types de vérités :
– logiques (non-contradiction, cohérence formelle)
– factuelles (correspondance empirique)
– fluïennes (cohérence vécue et traversante).
La vérité kernésique ne nie pas les deux premières ; elle leur offre un milieu d’incarnation.
3. Principe d’habitation du vrai
On ne possède pas la vérité ; on l’habite en se rendant traversant au flux qui relie expérience, pensée et monde.
4. Principe d’irréductibilité
Une proposition peut être logiquement ou factuellement vraie sans être fluïennement vraie :
→ Exemple : “La Terre tourne autour du Soleil” est vrai factuellement ; elle devient vraie fluïennement quand ce savoir s’intègre au rapport sensible et symbolique au cosmos.
5. Principe d’intégration rétroactive
La vérité kernésique englobe les vérités logiques et factuelles dans une dynamique d’unification multi-échelles : elle ne les remplace pas, elle les rend vivantes.
6. Principe de joie véridique
La justesse du passage s’accompagne souvent d’une joie calme : non euphorie, mais sentiment d’accord interne-externe.
Fonction dans le système du Flux Intégral
La Vérité kernésique exprime le moment où l’Alignement multi-échelles devient conscience opérante.
Elle est le symptôme subjectif et intersubjectif d’un flux intégral bien régulé (RIACP) et bien intégré (ICPME).
Elle sert à la fois de boussole (orientation du champ pulsionnel) et de critère de stabilité (capacité du système à maintenir sa cohérence dans le temps).
Exemples repères
•Philosophique : une idée est vraie quand elle reste opérante du vécu à la théorie, sans contradiction ni exclusion.
•Scientifique : une loi est vraie quand elle relie les observations locales, le modèle et les phénomènes globaux.
•Éthique : une action est vraie quand elle maintient la cohérence entre intention, situation et conséquence.
•Artistique : une œuvre est vraie quand elle fait résonner le sensible, le symbolique et le collectif dans une même pulsation.
Formule kernésique
Vérité kernésique = alignement vécu du flux à travers les échelles du réel, éprouvé comme justesse et résonance.
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La Cérité fluïenne
La Cérité fluïenne désigne le degré de traversée effective du Flux Intégral à travers les différentes strates du réel — du micro au macro, du corporel au symbolique, du vécu à l’institutionnel.
Elle évalue la profondeur et la complétude du passage : plus un contenu, un acte ou une pensée circule sans rupture entre ces niveaux, plus sa cérité est élevée.
→ Rôle : critère d’évaluation du flux : mesurer non pas l’intensité d’une expérience, mais la portée réelle d’un passage multi-échelles.
Axiomes de compatibilité Kernésis
1.Principe de traversée effective
La cérité ne se déduit pas d’une intention : elle se constate dans la circulation réelle d’un flux à travers plusieurs plans de réalité.
2.Principe de pluralité des strates
Chaque traversée valide doit impliquer au moins deux ordres distincts du réel (ex. : corporel → social, cognitif → symbolique).
3.Principe d’irréversibilité partielle
Un flux ayant traversé une strate en conserve la trace : la cérité est cumulative, non réversible par oubli ou négation.
4.Principe d’épreuve du passage
La cérité se mesure aux résistances rencontrées et intégrées : pas de traversée sans tension ni ajustement.
5.Principe de cohérence rétroactive
Une traversée est dite complète lorsque les effets produits à chaque niveau rétro-informent les autres sans les dissocier.
6.Principe de résonance inter-niveaux
La haute cérité se manifeste par une harmonisation spontanée des plans traversés : le flux devient lisible à plusieurs échelles simultanément.
7.Principe de dissipation minimale
Plus la traversée consomme d’énergie sans perte (résistance intégrée plutôt que subie), plus la cérité est grande.
Fonction dans le système du Flux Intégral
La Cérité fluïenne constitue l’indice de performance qualitative du Flux Intégral.
Elle vérifie que l’Alignement multi-échelles n’est pas seulement théorique, mais effectivement réalisé ; et que la Vérité kernésique s’est inscrite dans la réalité élargie.
Elle complète ainsi le triptyque :
•Alignement : cohérence structurelle du flux.
•Vérité : justesse vécue de cette cohérence.
•Cérité : ampleur et profondeur de la traversée réelle.
Exemples repères
•Pédagogie : une idée comprise (niveau cognitif) devient cérite lorsqu’elle se manifeste dans la posture de l’élève, sa relation aux autres et sa manière d’agir.
•Science : une théorie acquiert une cérité élevée quand elle relie le phénomène observé, le modèle, les outils techniques et leurs implications sociétales.
•Art : une œuvre a une grande cérité lorsqu’elle traverse le sensible, le symbolique et le collectif — produisant transformation et reconnaissance.
•Vie quotidienne : un changement d’habitude devient cérite quand il touche à la fois le corps, la pensée, la relation et l’environnement.
Formule kernésique
Cérité fluïenne = degré de passage réel d’un flux à travers les échelles du monde — mesure de sa portée, de sa profondeur et de sa résonance.
11) Attracteur (rigide / flexible)
Définition pour les débutants
Un attracteur, c’est une habitude du flux : une façon dont ton énergie, ton attention ou tes émotions reviennent toujours au même endroit.
Quand il est rigide, tu répètes les mêmes gestes ou les mêmes réactions, même quand la situation change.
Quand il est flexible, tu gardes ton centre mais tu peux t’adapter.
Kernésis t’apprend à rendre tes attracteurs vivants — capables de tenir sans bloquer, d’évoluer sans se perdre.
Définition experte
Un attracteur désigne, dans le champ pulsionnel, une configuration stable d’énergie, d’attention et de comportement vers laquelle le flux tend spontanément à se réorganiser.
C’est une forme d’auto-organisation dynamique : au fil des expériences, certaines régulations se répètent, se renforcent et finissent par constituer un motif de stabilité interne.
→ Rôle : les attracteurs structurent la dynamique du champ pulsionnel. Ils orientent le flux selon des chemins préférentiels — soit en soutenant la régulation (attracteurs flexibles), soit en la contraignant (attracteurs rigides).
Axiomes opératoires
1.Principe de stabilisation
Tout champ pulsionnel tend à se structurer en zones de stabilité locales : ces zones sont les attracteurs.
2.Principe de rétroaction
Plus un attracteur est activé, plus il renforce sa probabilité de réactivation. Pour les attracteurs rigides, cet effet est maximal (verrouillage progressif) ; pour les attracteurs flexibles, la répétition renforce la capacité d’adaptation elle-même, non la forme fixe.
3.Principe de plasticité
La valeur d’un attracteur se mesure à sa souplesse d’adaptation.
Un attracteur rigide conserve sa forme quel que soit le contexte : il assure la continuité, mais fige la circulation du flux.
Un attracteur flexible se transforme avec le flux : il stabilise tout en laissant passer.
4.Principe de régulation fluïenne
La fonction de la RIACP est d’assouplir les attracteurs rigides et de consolider les attracteurs flexibles, afin d’assurer la fluidité du champ pulsionnel.
5.Principe d’alignement multi-échelles
Les attracteurs se déploient à toutes les échelles — corporelle, émotionnelle, cognitive, sociale — et leur degré de flexibilité locale influence la stabilité globale du flux intégral.
Commentaires kernésiques
Un attracteur rigide n’est pas nécessairement négatif : il maintient la cohérence du système et évite la dispersion. Mais s’il devient dominant, il bloque la capacité d’adaptation du flux et empêche toute réorganisation.
Un attracteur flexible, au contraire, stabilise sans verrouiller : il constitue la structure fluïenne idéale, capable de se réajuster en fonction du contexte tout en gardant son identité énergétique.
Dans le processus de Kernésis, le travail de la rotule — qu’il soit corporel, attentionnel ou symbolique — vise précisément à transformer les attracteurs rigides en attracteurs flexibles. Cette plasticité est le signe d’une régulation juste.
12) Note énergétique — Régimes de flux (Infraflux, Surflux, Équiflux)
Ces trois régimes décrivent la qualité de la circulation du champ pulsionnel :
– Infraflux : tension insuffisante, flux atone ou bloqué.
– Surflux : tension excessive, flux débordant ou chaotique.
– Équiflux : tension juste, flux stable et traversant.
Ils constituent la métrique énergétique implicite de Kernésis ; chaque opérateur (RIACP, Attracteurs, Flux-Joie, Cérité) en exprime une forme particulière.
13) Seuil / Gradient / Bifurcation
Définition pour les débutants
Dans Kernésis, un gradient, c’est quand quelque chose monte peu à peu — une tension, une émotion, une envie.
Le seuil, c’est le moment où ça ne peut plus rester pareil : il faut que ça change.
La bifurcation, c’est le tournant — le flux prend une autre route, parfois douce, parfois brutale.
Apprendre à sentir les gradients, c’est pouvoir agir avant le seuil ; accompagner la bifurcation, c’est transformer sans casser.
Définition experte
Le trio Seuil–Gradient–Bifurcation constitue la grammaire minimale des changements de régime dans le champ pulsionnel.
Il décrit la manière dont un flux passe d’un état à un autre, selon la tension accumulée (gradient), le point critique d’instabilité (seuil), et le mode de réorganisation du système (bifurcation).
→ Rôle : permettre la lecture dynamique des transitions — qu’elles soient corporelles, affectives, cognitives ou collectives — en identifiant où et comment le flux change de configuration.
Axiomes opératoires
1. Principe de tension progressive
Tout flux en circulation développe des gradients — différences d’intensité, de vitesse, de charge ou de cohérence — qui génèrent un potentiel de transformation.
2. Principe de seuil critique
Lorsqu’un gradient dépasse sa zone de stabilité, il atteint un seuil, c’est-à-dire un point de non-retour local où le système ne peut plus rester dans son état précédent sans se désorganiser.
3.Principe de bifurcation
Au-delà du seuil, le champ pulsionnel se reconfigure : le flux adopte un nouveau régime d’équilibre.
Cette bifurcation peut être :
•régulée, si le système dispose d’attracteurs flexibles et de rotules actives (passage fluïen) ;
•chaotique, si la transition s’opère sans structure régulatrice (rupture ou effondrement).
4. Principe de réversibilité partielle
Une bifurcation ne revient jamais totalement à son état d’origine : même les réintégrations conservent des traces, des échos ou des modifications qualitatives du champ.
5. Principe d’infractalité
Les seuils et gradients existent à toutes les échelles — du micro-affect au macro-système — et la bifurcation d’une échelle peut résonner ou se répercuter dans une autre.
Commentaires kernésiques
Dans Kernésis, le trio Seuil–Gradient–Bifurcation ne décrit pas seulement des phénomènes physiques ou systémiques : il traduit la logique même de la transformation vivante.
Un gradient accumule la tension d’une poussée non encore intégrée ; le seuil marque la rotule critique où cette tension ne peut plus être contenue ; la bifurcation ouvre un nouvel attracteur, parfois imprévisible mais nécessaire à la continuité du flux.
Une régulation fluïenne consiste à percevoir ces gradients avant qu’ils n’atteignent le seuil critique, ou à accompagner consciemment la bifurcation pour qu’elle reste traversable.
Exemples simples
•Corps : une tension musculaire croît (gradient), devient douleur (seuil), puis se libère ou se contracte davantage (bifurcation).
•Affect : une frustration s’accumule (gradient), explose en colère (seuil), puis trouve une issue verbale ou destructrice (bifurcation).
•Système collectif : inégalités croissantes (gradient), crise politique (seuil), réorganisation sociale (bifurcation).
Formule canonique
Seuil : point critique du flux.
Gradient : tension progressive du champ.
Bifurcation : reconfiguration qualitative du régime.
Ensemble, ils forment la grammaire fluïenne du changement.
14) Régulation dissipative
Définition pour les débutants
La régulation dissipative, c’est quand tu calmes une tension non pas en la bloquant, mais en la laissant bouger jusqu’à ce qu’elle se transforme.
Crier, courir, écrire, respirer, danser : tout cela peut être des formes de dissipation fluïenne, si l’énergie se libère sans se perdre.
C’est l’art de laisser passer la pression sans casser le vase — de retrouver ton équilibre en faisant circuler le trop-plein.
Définition experte
La régulation dissipative désigne la capacité d’un système — corporel, psychique ou collectif — à stabiliser son flux pulsionnel non pas en le bloquant, mais en dissipant activement l’excès d’intensité.
Elle s’oppose à la logique de contrôle, qui cherche à contraindre ou supprimer la tension ; ici, la stabilité se maintient par décharge ajustée, circulation et redistribution du trop-plein d’énergie.
→ Rôle : permettre la continuité du flux sans saturation ni effondrement, en transformant les surplus d’intensité en mouvement régulateur ou créatif.
Axiomes opératoires
1.Principe de suractivation du champ
Tout système vivant accumule périodiquement des excès d’énergie pulsionnelle, cognitive ou émotionnelle. Cette suractivation est normale et nécessaire à la transformation.
2.Principe de décharge ajustée
La régulation dissipative vise à libérer l’excès sans rompre la structure : elle canalise la tension par des voies d’expression ou de mouvement adaptées (respiration, parole, geste, création, action symbolique).
3.Principe d’économie fluïenne
Le système ne cherche pas à éliminer la tension, mais à la convertir en flux utile : chaque dissipation produit un ajustement de plus grande cohérence (équiflux).
4.Principe de rétroaction
La qualité de la régulation dissipative se mesure à la réorganisation du champ après décharge : si le flux circule mieux et s’intègre, la dissipation est réussie ; si elle laisse un vide ou un chaos, elle a échoué.
5.Principe d’homologie multi-échelles
Ce mode de régulation opère à toutes les échelles : physiologique (sueur, respiration), psychique (rêve, parole, émotion), sociale (rituels, débats, fêtes), écologique (cycles d’énergie, échanges dissipatifs).
Commentaires kernésiques
La régulation dissipative est un pivot central de la RIACP : elle permet au champ pulsionnel de se purger sans se détruire.
Elle assure la continuité du flux entre inhibition et explosion, entre infraflux et surflux, et maintient l’équiflux.
Contrairement à la maîtrise ou au contrôle, elle ne vise pas la suppression du mouvement, mais la mise en forme du débordement.
C’est un principe de vie stable dans le changement : l’équilibre est obtenu non par fixité, mais par circulation permanente de l’excès.
Dans la pratique, la régulation dissipative s’actualise dans des rotules concrètes : respiration consciente, écriture, activité physique, méditation, dialogue, création artistique, rituels collectifs… Ces pratiques servent à transformer la tension accumulée en flux régénéré.
Formule canonique
Régulation dissipative = stabilisation du champ par circulation et conversion de l’excès d’intensité, plutôt que par son inhibition.
15) LOME - Langage Ouvert Multi-Echelles
Définition pour les débutants
Le LOME, c’est une façon de parler et penser qui garde le monde vivant.
Au lieu de fixer les choses (“je suis en colère, point final”), tu laisses les états se transformer au contact d’autres contextes.
Exemple : ta colère rencontre l’écoute — que devient-elle ?Elle peut se déposer, se clarifier, se transformer.On peut noter ça LOME(colère, écoute) : la colère se reconfigure dans l’écoute, sans être niée.
Le LOME sert à faire circuler les liens plutôt qu’à nommer des choses.C’est le langage du flux quand il apprend à se dire sans se fermer.