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Extension ontologique du Flux Intégral: du flux comme phénomène au flux comme fondement

 

Le Flux Intégral ne décrit plus seulement comment vivre, mais ce qu’est vivre. Il devient une ontologie du transitoire habité, une phénoménologie de la modulation, une cosmologie du passage.

Il rejoint alors les perspectives de Spinoza, Whitehead, Simondon : le monde n’est pas fait de choses, mais de tensions, de régulations, de métamorphoses.

Le Flux Intégral n’est plus un modèle de vie, mais un modèle de l’Être.

 

Définition : L’ontologie fluïenne postule que la réalité elle-même est faite de flux régulés, et non de substances ou de formes fixes. L’existence est passage, modulation, gradient, seuil, boucle dissipative.

Cela suppose :

 

a) Une anti-substantialité du réel

Comme chez Simondon ou Whitehead, il n’y a pas de chose, il y a processus de chose. Ce que nous appelons “moi”, “objet”, “pensée”, “relation” est un stade transitoire d’un flux différencié.

Le réel n’est pas un ensemble de choses, mais un tissage de devenirs.

 

b) Un principe d’autorégulation comme fondement ontologique

Toute entité existe dans la mesure où elle régule son propre flux d’information, d’énergie, de tension. Ce qui ne peut se réguler se dissout. Ce qui s’hyper-régule se rigidifie et meurt.

Exister, c’est tenir tension dans un champ multi-échelle.

 

c) Une co-émergence fluïenne

Il n’y a pas de sujet et d’objet, mais co-émergence fluïenne. Le sujet se constitue en modulant un champ, et ce champ se transforme par sa modulation.

L’être, c’est l’interface active entre un flux et sa modulation vivante.

 

Implications existentielles et pratiques

  • L’éthique devient une navigation dans le vivant, non une morale.
  • La connaissance devient une transduction fluïenne, non une abstraction.
  • La spiritualité devient expérience du passage, non croyance.
  • L’éducation devient l’art de former des régulateurs ajustés, non des récepteurs de contenu.
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Synthèse

Le Flux Intégral intègre et systémise ce qui reste partiel, allusif ou unidimensionnel dans d’autres traditions. Il est le seul cadre explicite qui :

•articule co-émergence + régulation + intégration multi-échelle,

•avec un niveau de systématisation fluïdique pulsionnelle incarnée,

•et une ontologie expérientielle à 4 piliers (RIACP, ICPMe, Posture-Flux, Flux-Joie).

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