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Coup de gueule et traduction

L'OCDE vient de publier un rapport concernant la question des enseignants du XXIème, qui à entendre certains discours serait une caste de privilégiée de fainéants frôlant l'incompétetence, toujours en vacances dont les salaires pharaoniques pèseraient sur le budget de l'état, mais que paradoxalement  plus aucun jeune ne veut intégrer. La situation atteint d'ailleurs son paroxisme en France, notre pays, fort d'être le seul pays de l'OCDE où les salaires des enseignants ont régressé durant ces 10 dernières années.

Voir l'article du Café Pédagogique.

La place de cet article sur ce blog ne résume pas à ce coup de gueule "en passant" mais vient plutôt de l'image de la page de garde de ce rapport.

Comprenez-vous ce qui est écrit sur le tableau?

OCDE, statut,enseignement

Commentaires

  • Je ne suis pas étonné de ce constat et je trouve que cela fait longtemps qu'il existe.
    Cependant en tant qu'enseignant en Maths motivé par l'enseignement en général, je pense qu'il faut se faire à l'idée d'un dénigrement du statut de prof. Un prof (du secondaire) :

    - a ses cours de prêts qu'il utilise chaque année... (perso et nombres de mes collègues je ne refait pas les mêmes choses d'une année sur l'autre)
    - fait 18h de cours (voire moins pour les agrégés) donc ne fait que deux journées de 9h ...(c'est effectivement un calcul juste, mais une dissertation de Philosophie nécessite en moyenne 45 min de correction voire plus alors pour une classe de 3O élèves 45 x 30 = ... je vous laisse faire le calcul )
    - est bien payé ...(d'après mes élèves je gagne 4000 €, en deux mois oui certes....)
    - à 4 mois de vacances ...(encore un beau calcul vacances d'été + Toussaint + Noël + Hiver + Pâques + les jours fériés)

    Pour conclure : je me moque de ce constat parce que ce métier nécessite beaucoup d'investissement, de patience et de coeur: beaucoup de qualités que l'on enseigne pas en université ou en iufm (that does not exist)...
    Le travail ne fait que commencer lorsque l'on sort de la classe... Il faut penser, repenser son enseignement il change, il évolue constamment (voir la place actuelle du numérique grandissant) avec le temps, les tendances, les élèves, l'humeur aussi... même si l'on doit "faire le programme"; on a des libertés comme dans peu de métier.

    A+ et bon courage à tous les profs (de Maths) et longue vie aux inclassables (ça y est on un TBI en Tle S)

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