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Il y a des choses vrais dans ce qu'il dit. Aucun doute par exemple sur le fait qu'on doit leur apprendre à utiliser les outils qui existent. Mais une chose sonne *vraiment* faux : c'est Mathematica ! Wolfram me donne plus l'impression de vouloir vendre le produit de son frère que de vouloir améliorer l'enseignement des maths.
Utiliser un outil (gratuit et open source) pour les aider à apprendre les math, c'est bien. Réussir à leur apprendre à créer leurs propres outils afin qu'ils prennent conscience combien ces outils sont faillibles, c'est encore mieux !
Il est essentiel de développer chez les enfants une intuition des résultats de manière à les rendre critiques vis à vis des réponses (parfois aberrantes) fournies par nos machines, que ce soit une simple calculatrice à piles ou un logiciel tel que Mathematica. Rendre les enfants intellectuellement dépendant d'un outil, c'est extrêmement dangereux.
Ainsi, pour apprendre à penser, la feuille de papier et les livres restent un excellent support. Pour ma part, je suis pour promouvoir l'aspect ludique des jeux dans l'enseignement des mathématiques en tant que solution à certains problèmes que Wolfram décrit.
Je suis entièrement d'accord avec ton analyse. Je n'apprécie pas la composante marketing plaquée au discours. De plus je me méfie de l'enfermement de "l'apprenant raisonnant" dans et par l'instrumentation. Cependant on peut attendre l'apparition de nouveaux types d'exercices et de situations moins simplifiés demandant une utilisation incontournable du logiciel. Il me semble que la vision mathématique de l'élève n'en sera que grandie.
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Il y a des choses vrais dans ce qu'il dit. Aucun doute par exemple sur le fait qu'on doit leur apprendre à utiliser les outils qui existent. Mais une chose sonne *vraiment* faux : c'est Mathematica ! Wolfram me donne plus l'impression de vouloir vendre le produit de son frère que de vouloir améliorer l'enseignement des maths.
Utiliser un outil (gratuit et open source) pour les aider à apprendre les math, c'est bien. Réussir à leur apprendre à créer leurs propres outils afin qu'ils prennent conscience combien ces outils sont faillibles, c'est encore mieux !
Il est essentiel de développer chez les enfants une intuition des résultats de manière à les rendre critiques vis à vis des réponses (parfois aberrantes) fournies par nos machines, que ce soit une simple calculatrice à piles ou un logiciel tel que Mathematica. Rendre les enfants intellectuellement dépendant d'un outil, c'est extrêmement dangereux.
Ainsi, pour apprendre à penser, la feuille de papier et les livres restent un excellent support. Pour ma part, je suis pour promouvoir l'aspect ludique des jeux dans l'enseignement des mathématiques en tant que solution à certains problèmes que Wolfram décrit.
Je suis entièrement d'accord avec ton analyse. Je n'apprécie pas la composante marketing plaquée au discours. De plus je me méfie de l'enfermement de "l'apprenant raisonnant" dans et par l'instrumentation. Cependant on peut attendre l'apparition de nouveaux types d'exercices et de situations moins simplifiés demandant une utilisation incontournable du logiciel. Il me semble que la vision mathématique de l'élève n'en sera que grandie.