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Les maths expliquées par Le Monde

Après l'histoire de la réforme des lycées discutée-détestée-discutée-repoussée-abandonnée-édulcorée, les commentaires d'origine diverses affluent alors que le président de la République vient de prendre la parole. On pourra suivre quelques unes  des péripéties en appuyant sur le bouton...


Réformes

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Et Le Monde de trouver le coupable, ce n'est pas difficile c'est toujours le même: c'est la faute aux mathématiques ! Tiens c'est vrai pourquoi n'y a-t-on pas pensé plus tôt? Ah mais si on y a pensé mais c'est Le Monde qui n'est pas tout a fait au courant que les filières C et D n'existent plus et que les exigences associées à la matière ont été entièrement revisitées depuis 20 ans maintenant. Les endomorphismes et autres applications linéaires ne figurent plus au menu de nos chères têtes blondes depuis bien longtemps. Maintenant en maths on mange bio et équilibré (un peu light?) dans le système scolaire français.

D'ailleurs, les temps changent et les commentateurs (abonnés) de l'article l'ont bien remarqué  et ils ne sont plus vraiment en phase avec cette idée. La plupart des commentaires sont négatifs vis à vis du contenu de l'article. Il va falloir changer de rhétorique messieurs les journalistes du Monde!

La réaction des abonnés.

La page du Café Pédagogique

 

Commentaires

  • Puisque vous portez apparemment une grande attention aux commentaires, je porte le mien sur ce billet.
    Comme certaines déclarations de M. Charbonnier peuvent apparaitre partiales, voire sujettes à caution, je trouve aussi que votre billet est biaisé. Vous vous en prenez au Monde (le journal) et à ses journalistes, alors que ce que vous critiquez n'est que le relais d'une opinion (pire, d'un "chat", certes, sans doute réécrit par un salarié du Monde, mais bon) publiée sur le site internet dudit journal.
    La rigueur de votre argumentaire (je n'ose dire démonstration) en est, à mon avis, grandement affectée.
    Cordialement,

  • Je vous remercie de prendre le temps de laisser un commentaire sur ce blog. Je souhaite pas trop me lancer dans la rhétorique mais puisque vous m'y invitez, malgré le fait que vous voguiez à visage couvert sur la toile, je me laisse prendre au jeu. Si mon attention s'est portée sur les commentaires c'est de façon indirecte puisqu'elle s'est d'abord dirigée sur l'article. Que ce soit M. untel ou un autre qui ait écrit un tel article, ou dont les propos ont été relayés m'est relativement indifférent, que la vue soit partiale aussi, mais de toutes façons il est publié sous une bannière et l'on sait bien que chaque quotidien rapporte mieux et plus certaines choses que d'autres.

    Si je me suis intéressé au commentaires, c'est que j'ai l'impression de voir passer le même article sous des formes diverses ( ici vous pointez qu'il s'agit d'un chat réécrit) et que je me demandais comment pouvait réagir le public à l'invariance de la même "information" présentée toujours à charge. Je mets quiconque au défi de trouver un article positif sur les mathématiques dans le système scolaire autrement que sous l'approche "dictature des maths". Et le public qui me semble d'un bon niveau compte tenu du style d'écriture est loin de répondre dans le sens de cette soit-disant "dictature des maths" dont on se demande bien où elle est aujourd'hui dans le système scolaire secondaire français.

    Un point me semble fondamental, c'est celui de savoir de quelle position est-ce que l'on émet un point de vue. En ce qui me concerne, mon expérience professionnelle de plus de 15 ans allant des BEP, en passant par le collège et presque toutes les classes de lycée professionnel, technologique et général, ainsi que les BTS, me permet d'avoir une vue d'ensemble sur ce que l'on appelle "l'enseignement des mathématiques dans le système secondaire français".

    C'est donc de ce point de vue interne et expert de ma discipline que je me permets d'émettre un avis réservé sur la forme de la présentation de l'information. Comme vous le dites c'est un point de vue et ce qui me gène c'est que c'est toujours un point de vue de ce type qui y est relayé .

    Si les auteurs d'articles sont pleins de ses connaissances et compétences et connaissances alors je m'incline , mais je reste toujours étonné de l'invariance du constat les dizaines d'années passant, alors que les mathématiques sont peut-être la discipline qui s'est le plus modifié en ces 20 dernières années? Pourquoi toujours rédiger ou relayer des propos à charge, pourquoi n'y a-t-il pas de confrontations entre les points de vue?


    Si la série S est si demandée ce n'est pas parce qu'elle contient beaucoup de maths mais simplement parce que c'est la plus généraliste ( 7 matières à l'écrit) et celle qui est la plus exigeante en terme de travail personnel. Et si j'ai beaucoup de futurs juristes dans mes classes de teminale S où est cette fameuse dictature et prééminence des maths qui devrait les faire fuir. Beaucoup d'élèves m'indiquent en début d'année de TS qu'il désirent faire un BTS , mais ou est donc le "trop de maths"?

    Si les élèves français sont stressés, c'est peut-être aussi à cause de la pression sociale. Pisa c'est bien mais c'est ramener aussi les maths à être de simples outils or est-ce vraiment ce que chacun souhaite? Ce qui reviendrait en passant à remplacer la littérature par la lecture de documents techniques et utilitaires! Le littéraires aimeraient-ils voir passer ce genre d'injonction dans les revues scientifiques?


    Ce billet ne se veut nullement une "démonstration" mais simplement le constat factuel d'un invariant médiatique qui est de même nature que le présentateur télé qui se vante de sa nullité en maths, ou de l'interviewer de n'importe quelle personne ayant un rapport avec les maths criant lui aussi sur les ondes son incompétence sur le sujet.

    Bien cordialement.

  • Merci à mon tour de votre réponse. Mon but n'était ni de polémiquer, ni de vous faire réécrire tout un billet sur le sujet, d'autant plus que je suis globalement d'accord avec le constat que vous faites.
    Quant à votre petite pique sur mon "visage couvert", n'est elle pas devenue une règle de l'outil (en plus d'une mesure élémentaire de prudence que l'on essaie d'inculquer à nos élèves), à partir du moment où l'on n'a pas l'intention de se faire une place (ou une réputation) sur la toile ?
    Finalement, je suis l'internaute qui questionne et vous êtes, pour le coup, aussi bien l'émetteur de l'opinion que son éditeur... mais j'arrête là le parallèle avec l'"article" dont nous parlons.
    Cordialement,

  • Ce n'était pas une pique, mais c'est vrai que c'est assez facile d'émettre un avis derrière un PC alors qu'il est plus difficile comme vous le dites de construire une réputation. Je comprends tout à fait le souhait de rester anonyme mais je ne pense pas que ce soit nécessairement une valeur à transmettre car nos enfants seront plus amenés à gérer une identité numérique qu'à se cacher.

    Ravis de vous "éditer", et si jamais l'envie vous prend de publier sur les maths même avec un masque de zorro, nhésitez pas à me contacter :).

Les commentaires sont fermés.