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Déchirures et rigidités du flux…

 

 1. Déchirures du flux

→ Altération brutale ou progressive de la continuité fluïenne.

  • RIACP (~) : Une déchirure du flux pulsionnel se produit quand l’énergie vitale est soit bloquée (refoulement excessif), soit expulsée sans modulation (acting-out, surcharge).
  • ICPME (⟳) : L’intégration multi-échelle est fracturée : un événement n’est plus digéré à travers les strates (corps, affect, pensée, mémoire, futur).
  • Posture-Flux (▭) : La continuité du geste et de l’élan se brise ; surgit alors un désalignement : crispation corporelle, désorientation existentielle.
  • Flux-Joie (+) : Le flux ne mène plus à la joie, mais à l’anesthésie, au vide, à la perte de sens ou à l’explosion émotionnelle.

Exemples :

  • Un traumatisme vécu comme une rupture irréversible du lien fluïen à soi ou au monde.
  • Une surcharge informationnelle (écrans, multitâche) qui provoque une saturation des circuits d’intégration → effondrement du flux.

 

 2. Rigidités du flux

→ Solidification défensive des circuits de circulation.

  • RIACP (~) : L’énergie ne s’interrompt plus pour se réguler, elle est figée dans des schémas répétitifs (addictions, compulsions, perfectionnisme).
  • ICPME (⟳) : L’architecture fluïenne devient rigide : les mêmes schémas de pensée sont recyclés sans ouverture vers d’autres échelles.
  • Posture-Flux (▭) : Corps contracté, mouvements prévisibles, stratégie de contrôle → la posture devient bouclier plutôt que canal.
  • Flux-Joie (+) : La joie se mue en satisfaction mécanique, en confort mortifère, ou en devoir de performance.

Exemples :

  • Une routine sclérosante vécue comme stabilité.
  • Un enfant trop “sage”, rigide, incapable de danser avec l’imprévu.

 

 3. Les deux en miroir : déchirure-rigidité

→ Deux symptômes d’un même dérèglement systémique du flux :

  • Parfois, la déchirure produit la rigidité : un choc conduit à se cuirasser.
  • Parfois, la rigidité mène à la déchirure : à force de ne plus bouger, tout finit par craquer.

Cette dialectique est centrale dans l’approche fluïenne :

→ Ce n’est ni la fluidité absolue, ni le cadre rigide, mais la tension vivante entre circulation et contenance, entre souplesse et forme, entre mouvement et enracinement.

 

4.  Que faire des déchirures et rigidités du (des) flux ?

 

a. Identifier (Posture-Flux ▭)

→ Se placer dans une posture d’observateur ancré, ni fusionné avec la douleur, ni déniant la tension.

Pratiques associées :

    • Diagnostic à l’aide du thermomètre joyeux ou des états Infraflux / Surflux / Équiflux.
    • Corps : ressentir où ça coince, où ça déborde, où c’est déserté.

But : passer du vécu confus à une cartographie incarnée de la déchirure ou de la rigidité.

 

b. Réguler (RIACP ~)

→ Ramener la respiration dans le flux, réintroduire des micro-modulations qui évitent le basculement binaire (je me ferme / j’explose).

Pratiques associées :

    • RIACP actif : pauses pulsionnelles, micro-gestes inhibiteurs, retour au souffle régulateur.
    • RIACP passif : éviter de nourrir le dérèglement par des fuites (scroll, sucre, attaques).

But : restaurer un canal énergétique viable, éviter le court-circuit.

 

c. Intégrer (ICPME ⟳)

→ Ne pas s’arrêter à “ça va mieux”. Il faut digérer, transmuter, élargir l’impact à plusieurs échelles.

Pratiques associées :

    • LOME(x, y) : transformer le vécu en apprentissage par un langage ajusté.
    • Spirale fluïenne : relire l’événement comme matériau de croissance.
    • Trace : dessin, mot, geste, scène, mandala.

But : que la déchirure devienne matière d’incarnation, et que la rigidité révèle son noyau fluïen.

 

d. Relancer la joie (Flux-Joie +)

→ Rebrancher le circuit vers une joie non compensatoire, qui pulse à nouveau sans fuite.

Pratiques associées :

    • Réancrage dans le vivant (nature, musique, relation vraie).
    • Reconnexion au « pourquoi » joyeux (infoloop + question fluïenne).
    • Petites pratiques de jubilation incarnée (danse, voix, jeu symbolique).

 

But : que le flux retrouve sa résonance, même modeste — et que le vivant ne reste pas sur pause.

 

Synthèse fluïenne

Déchirure et rigidité ne sont pas des erreurs, mais des signalements d’un désalignement du flux.

→ Elles sont les portes d’entrée d’un réajustement, matières premières d’une transmutation, accélérateurs de cohérence.

 

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