Protocole fluïen d’auto-régulation par visualisation thérapeutique
Intention globale
Habiter le flux de vie même en situation de déséquilibre (maladie, douleur, peur), par une visualisation multi-échelles, une régulation douce, et une activation joyeuse du vivant.
Ce protocole ne cherche pas à “guérir” au sens médical, mais à réintégrer l’expérience dans une posture-flux ajustée, capable d’engendrer une transformation profonde (dont la guérison peut émerger comme conséquence secondaire).
STRUCTURE FLUÏENNE (4 phases)
1. RIACP – Désancrage & régulation
Objectif : sortir des nœuds de tension, des angoisses figées, des narrations rigides autour de la maladie.
Respiration lente en 4-6-8
Reconnexion au point de neutralité intérieur (visualisé comme un centre calme dans la poitrine ou le ventre)
Nommer silencieusement les tensions présentes, sans chercher à les fuir ni à les effacer.
Exemple : « Je perçois un poids dans ma gorge. Je ne le juge pas. Je l’accueille. »
Visualiser ensuite un attracteur de fluidité :
un lac calme, un vent tiède, une lumière diffuse…
qui vient désancrer lentement la tension, non pas en la détruisant, mais en l’entourant.
2. ICPME – Intégration multi-échelles
Objectif : transformer la représentation mentale de la maladie ou du déséquilibre en un champ fluïen modulable.
Imaginer que ce que tu appelles “maladie” est une forme temporaire d’organisation du flux.
Ce n’est ni une faute, ni une ennemie, mais un excès de densité dans un endroit du champ.
Visualisation fluïenne (au choix ou combinable) :
- Des myriades de petites particules circulent librement, sauf dans une zone plus sombre ou figée.
- Des flux d’énergie colorée cherchent à retrouver une circulation naturelle.
- Des ondes fractales balayent l’espace intérieur pour réorganiser l’équilibre.
Représente mentalement l’auto-réajustement du système :
le déséquilibre est absorbé, modulé, transmuté dans un jeu d’interactions.
Il ne s’agit pas d’éradiquer la maladie, mais de la recontextualiser dans un mouvement global vivant.
3. Posture-Flux – Alignement stable dans l’incertitude
Objectif : cultiver une posture intérieure qui ne cherche pas de garantie, mais d’accord profond avec le processus vivant.
Reviens à l’état de présence : ici, maintenant, avec ce qui est.
Visualise-toi en train d’habiter pleinement ton corps tel qu’il est, dans la lumière ou l’obscurité.
« Je ne suis pas ce qui m’arrive.
Je suis ce qui se régule à travers cela. »
Laisse venir une posture intérieure : debout, assis, marchant dans un paysage… qui incarne cette tranquillité fluïenne.
4. Flux-Joie – Activation d’un flux vital non conditionné
Objectif : faire surgir un ressenti de joie primaire, non rattaché à la guérison ou à un résultat attendu, mais pur élan d’existence.
Visualise une scène qui déclenche naturellement cette joie : danse, musique, lumière, enfance, nature…
Laisse-toi traverser par cette joie qui ne dépend de rien.
Elle est le signe que le flux circule à nouveau.
« Même au cœur de la douleur,
une joie fine peut vibrer — comme un ruisseau souterrain sous les cendres. »
INTÉGRATION – Passage au crible fluïen
À la fin, demande à ton intuition fluïenne :
- Qu’est-ce qui dans cette expérience était rigide, figé, contracté ?
- Qu’est-ce qui s’est ouvert, déplacé, modulé ?
- Quel nouvel attracteur fluïen est apparu (même brièvement) ?
- Quelle image résiduelle garde l’empreinte de cette séance (forme, lumière, flux) ?
Tu peux noter ou dessiner ces éléments dans un Journal Fluïen de Réajustement.
Durée : 20 à 30 min
Fréquence idéale : quotidienne ou semi-hebdomadaire.
Comparaison non clinique (rationnelle)
On évalue les deux approches à partir de 6 critères opérationnels, que l’on peut tester sans essais cliniques, par simulation, introspection guidée, logique systémique, et observation
Conclusion rationnelle
Résultats rationnels par critères
Conclusion rationnelle (hors contexte clinique) :
Le protocole fluïen est plus efficace comme stratégie globale de transmutation intérieure, surtout à long terme ou en contexte de crise existentielle complexe, mais la méthode Simonton reste une entrée précieuse, rapide et sécurisante, notamment quand l’angoisse est forte ou que la personne n’a pas encore de structure fluïenne intérieure.